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Petite rétrospective collective sur les événements du printemps dernier.


Déchet(s) recommandé(s)

Pour vrai, la gratuité coûte pratiquement moins que tous les intérêts payés aux banques à cause des prêts et bourses et des marges de crédits étudiantes. On peut facilement parler de lobbying ici.

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  • 2 semaines plus tard...

Une des choses que j'aurais avoir observé du printemps dernier c'est du recul. Autant du bord des détracteurs que des partisans. Semble que le tout soit encore très frais dans la mémoire des gens.

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Et les débordements étudiants. Le tango se danse a deux.

je ne dis pas le contraire, mais il est quand même démontré à de nombreuses reprise que la police a fait pas mal plus de débordement et d'utilisation de la force de façon abusive, en comparaison des étudiants...

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D'emblée, ceci n'est pas un sujet sur la hausse, la baisse, le gel, le dégel, la cuisson à feu moyen ou quoi que ce soit d'autre à propos des frais de scolarité post-secondaire. C'est pourquoi j'en fais un sujet détaché de l'autre long sujet dans lequel on a tous eu l'opportunité de réagir à chaud à (et surtout, pour la plupart, au traitement médiatique qui a été fait de) la grève étudiante du printemps dernier.

Ce que j'aimerais faire ici est différent. Il s'agirait plutôt, en gros, de se poser, collectivement, la question (volontairement générique) suivante : que s'est-il passé?

Il me semble que le mouvement étudiant a eu de la chance.

En tant que groupe de pression (parce que c'est de quoi il s'agit, je crois, avant d'être un mouvement social plus large), le mouvement étudiant est spectaculaire, mais faible; difficilement capable de contrôler son image, d'avoir un impact direct sur le fonctionnement de la société en dehors du système universitaire, le coût de ses divers actions (boycotter les cours) est surtout porté par ses membres et excède presque les bénéfices, difficulté d'étendre son champ d'action en dehors d'une zone de confort géographiquement limité et prévisible (ville de Montréal, établissement universitaires, la rue... sympathie restreinte surtout à une tranche de la population assez mince et spécifique versus une l'indifférence générale, l'hostilité et le mépris chez le reste de la population, surtout en dehors de la métropole), pire, le mouvement n'était pas majoritaire au sein de la population étudiante elle-même (je crois?) et cette minorité (?) était divisée par trois organisations (solidaire cette fois), dépendance financière, électoralement insignifiant (car les étudiants sont trop dispersés dans différentes circonscriptions), etc.

Le mouvement a connue le succès qu'il a eu surtout à cause des erreurs et de l'incompétence de l'adversaire, un gouvernement fatigué et impopulaire. Bref, à cause de variable que le mouvement ne pouvait pas influer. Un gouvernement plus lucide aurait amortie le mouvement avant qu'il démarre. Avec du dialogue en cul-de-sac peut-être. Comme un sommet.

Anyway c'est juste mon impression.

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  • 1 mois plus tard...

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