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Don d'organes


Déchet(s) recommandé(s)

Comme on le sait tous, le corps médical et le Ministère de la santé font régulièrement appel au don d’organes. Malgré tout, on manque d’organes à transplanter alors que plusieurs malades sont en attente d’un rein, d’un cœur, d’un foie, qui pourrait grandement améliorer leur qualité de vie.

Lorsque j’aborde le sujet dans mon entourage ou même avec différents groupes de personnes, les gens me disent qu’ils sont en faveur du don d’organes et si j’en crois ce qu’on me raconte, la plupart prétend avoir signé l’autocollant de consentement et l’avoir apposé à l’endos de leur carte soleil. Or, il y a pénurie de ces précieux organes.

Bref, êtes-vous en faveur de donner vos organes lors de votre décès? Ou encore, de votre vivant, seriez-vous prêt à donner un rein à un pur étranger afin qu’il recouvre la santé au risque de diminuer votre propre qualité de vie? Quelle décision pensez-vous que vous prendriez s’il s’agissait de donner les organes d’un de vos enfants mineurs advenant sa mort soudaine?

J’imagine que la décision ne doit pas être facile à prendre étant donné tout le côté émotif d’une telle situation et considérant que le temps est un facteur important concernant la viabilité des organes à prélever.

Bref, avez-vous déjà songé à la question sérieusement?

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La mienne est signée depuis longtemps et j'encourage les autres à le faire. Pour ce qui est de donner un rein, par exemple, de mon vivant... affirmer sans aucune hésitation "n'importe quand", je mentirais... Mais je ressentirais le devoir de le faire quand même, surtout si c'est quelqu'un de très important à mes yeux qui en a de besoin.

Et j'ai une petite anecdote à cet effet. Lorsque je finissais mon secondaire, j'ai perdu une amie... elle s'est fait frapper à vélo. Les premières pensées que t'as c'est "pourquoi elle?" s'en suit d'un tas de questions existentielles sur le fait qu'elle était trop jeune pour mourir et on trouve zéro sens à la mort, blablabla. Un moment donné, je suis tombée sur une liste des récents dons d'organes de la région. Le nom de mon amie y était, et si mes souvenirs sont bons, c'était son cœur qu'ils ont récupéré. C'est peut-être con, mais j'ai eu un grand sentiment de paix avec sa mort quand j'ai lu ça. Comme si elle n'était pas morte pour rien, en quelque sorte... En tout cas =)

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De mon vivant, jamais j'donnerai un de mes organes à un étranger ... à un parent ou à un ami qui m'est proche, là c'est certain que je le ferais.

Mais comme ça déjà été suggéré, le système devrait être inversé. Vous ne voulez pas donner vos organes ? Signez la carte ... et non le contraire.

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What?

J'étais "frustrée" qu'une jeune fille plein d'avenir meure aussi bêtement. Le fait d'avoir su qu'au moins un de ses organes soit utilisé, ça pu calmer ma frustration et d'être plus "en paix" avec sa mort... parce qu'elle a probablement permis à quelqu'un d'autre de survivre.

C'tu plus clair? =)

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J'étais "frustrée" qu'une jeune fille plein d'avenir meure aussi bêtement. Le fait d'avoir su qu'au moins un de ses organes soit utilisé, ça pu calmer ma frustration et d'être plus "en paix" avec sa mort... parce qu'elle a probablement permis à quelqu'un d'autre de survivre.

C'tu plus clair? =)

Si une case cochée permet d'avoir la conscience tranquille, tant mieux, Pour moi, ça ne va pas adoucir la mort d'un ami.

Prends ses organes et reconstruis-la

:P

We can rebuild her, we have the technology!

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Donner un rein de mon vivant, j'aurais de grandes réticences. S'il s'agissait d'un proche et encore plus d'un enfant, je crois que je n'hésiterais pas une seconde.

Ma carte est signée depuis longtemps mais comme je n'ai plus de famille très près pour confirmer mes intentions, j'ai aussi donné mon nom au registre des donneurs d'organes. De cette façon, je sais que je pourrai me rendre utile au delà de la mort.

Si une case cochée permet d'avoir la conscience tranquille, tant mieux, Pour moi, ça ne va pas adoucir la mort d'un ami.

Prends ses organes et reconstruis-la

:P

We can rebuild her, we have the technology!

Il n'y a pas grand chose qui puisse adoucir la mort d'un proche, mais on peut finir par se réconcilier avec cette fatalité. Je comprends ce que Tjukurpa veut dire, et c'est pareil pour bien du monde qui a perdu un être cher qui a fait don de ses organes. Ils ont un peu l'impression que cette personne continue de vivre à travers quelqu'un d'autre. Ça peut être consolateur en quelque part.

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Mais comme ça déjà été suggéré, le système devrait être inversé. Vous ne voulez pas donner vos organes ? Signez la carte ... et non le contraire.

Je crois que c'est ce qui se passe présentement en Espagne. Ils prélèvent les organes automatiquement, sauf avis contraire.

Ma mère est infirmière spécialisée en don d'organes. En plus de ses tâches normales de statistique, conférences et formations, elle est sur appel une à 2 semaines par mois pour accompagner les familles des donneurs potentiels. En gros, quelqu'un arrive à l'urgence en état de mort cérébrale, elle est appelée pour aider la famille dans le deuil et les informer/ guider vers le don d'organe. Le plus désolant c'est quand quelqu'un a signé sa carte, sa famille immédiate est daccord, la personne a des organes qui peuvent être prélevés, mais là une tante nowhere vient dire qu'elle est pas à l'aise avec ça fake ils peuvent rien prendre.

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Moi aussi je suis en faveur du contraire pour la carte d'assurance-maladie. Et si je ne m'abuse, je crois que c'est discuté actuellement au Québec. Ta mère pourrait confirmer, Arntor.

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Si une case cochée permet d'avoir la conscience tranquille, tant mieux, Pour moi, ça ne va pas adoucir la mort d'un ami.

Ok. Chacun réagit différemment à ce genre de trucs, et c'est normal. Je n'ai pas prétendu que tout le monde va le vivre de cette manière non plus =)

J'ai partagé ce que MOI j'ai ressenti dans cette expérience et je suis bien consciente que ca sera fort probablement pas le cas avec tout le monde. Reste que j'ai la prétention de croire que je ne serais probablement pas la seule à réagir comme ça, donc si ça peut faire réfléchir certains, je serais très heureuse... étant donné que je suis pas mal POUR l'idée de donner ses organes à la mort.

Le plus désolant c'est quand quelqu'un a signé sa carte, sa famille immédiate est daccord, la personne a des organes qui peuvent être prélevés, mais là une tante nowhere vient dire qu'elle est pas à l'aise avec ça fake ils peuvent rien prendre.

Me semble que dès que la personne a signé sa carte, ca serait bien de suivre un peu les intérêts/volonté de ce dernier, un peu comme un testament. Je trouve ça débile qu'une tante nowhere puisse avoir du pouvoir sur cette décision là... O_o

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Je crois que c'est ce qui se passe présentement en Espagne. Ils prélèvent les organes automatiquement, sauf avis contraire.

J'ai trouvé que c'était le cas aussi en Belgique.

Depuis la loi du 13 juin 1986, toute personne inscrite au Registre de la Population ou au Registre des Étrangers depuis plus de six mois est réputée être donneur d'organe, sauf s’il est établi qu’une opposition a été exprimée ou si les proches font valoir la leur.

Toute personne peut signaler expressément ses dernières volontés à cet égard dans un sens ou dans l'autre en remplissant un formulaire ad hoc à l’administration communale (formulaire de «prélèvement et transplantation d’organe après le décès»). Il n'y a pas de carte de donneur.

Source

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Honnêtement, dans ma tête c'est un "no-brainer". Je vais être mort, alors tant mieux si mes organes peuvent servir à quelqu'un d'autre. Ça change rien dans ma vie... elle est finie! Mais j'ai quand même un petit côté égoïste qui espère que, lors de ma mort, j'aurais vécu tellement longtemps que mes organes ne pourront plus servir à personne! :)

Pour ce qui est donner un rein à un inconnu? Non, et c'est catégorique. À quelqu'un que je connais bien et de qui je suis proche? Même si j'hésiterais, je suis sur que je finirais par dire oui. À un enfant, c'est sur que c'est oui.

Bref, je ne diverge pas bien bien du reste des gens ici présents, haha.

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Qu'il soit question de dons de sang, de dons de sang de cordon ombilical ou de dons d'organes après la mort, je pense que nous avons tous sensiblement la même opinion sur le sujet.

Maintenant, ça va beaucoup plus loin que ça. Depuis le début des années 2000, on parle aussi du "bébé-médicament" ou du "bébé du double espoir". La définition se trouve ici:

http://fr.wikipedia.org/wiki/B%C3%A9b%C3%A9-m%C3%A9dicament

Maintenant, je me demande jusqu'où ça peut aller. Lorsqu'on pense qu'un père et une mère vont jusqu'à se fabriquer un bébé afin de s'en servir pour sauver la vie d'un autre de leurs enfants, est-ce que ce n'est pas de pousser la chose un peu trop loin? On parle de "bébé-médicament" ou pour faire plus "cute" de "bébé du double espoir", mais est-ce qu'il ne serait pas plus juste de dire "bébé pièces de rechange"? Est-il moralement acceptable de faire souffrir un enfant au détriment d'un autre? À ce jour, on parle uniquement de prélèvement de liquide biologique, mais ce sera quoi la suite?

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Honnêtement, si on pouvait pousser la technologie du clonage jusqu'à être capable de reproduire des organes "indépendamment", là, je n'aurais pas d'objection morale. Mais si on parle d'un enfant viable qu'on sacrifierait pour ses organes, ishhhhhhh!

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Il y a un film qui traite du sujet: Sister's Keeper (Ta vie pour la mienne). D'accord, c'est un film romancé à souhait mais il n'en demeure pas moins que ce film m'a amenée à me questionner à savoir jusqu'où iront les limites de la science. Allons-nous en venir jusqu'à faire des enfants 100% compatibles avec un frère ou une soeur malade dans le but unique de lui prendre son coeur, son foie et ses reins?

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J'ai deux questions:

Si l'enfant cloné en question naitrait dans un état végétatif, est-ce qu'on peut rendre légitime l'utilisation de ses organes en le gardant "vivant" pendant une période indéterminée?

Et si l'enfant cloné en question naitrait dans un état végétatif (qu'on aurait produit volontairement avant sa naissance), est-ce qu'on peut rendre légitime l'utilisation de ses organes en le gardant "vivant" pendant une période indéterminée?

Végétatif = Je suppose que l'enfant doit être aider mécaniquement pour rester en vie une fois né.

:hamster:

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C'est pas exactement ça. C'est plus pour les dons de moelle épinière, de cordon ombilical et ce genre de chose. C'est renouvelable.

Le problème est au niveau psychologique, de savoir que tu es né non pas parce que tes parents te voulaient, mais parce qu'ils voulaient sauver ton frère ou ta soeur.

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Actuellement, je ne crois pas qu'on ait déjà prélevé des organes chez des bébés aussi jeunes. De toutes manières, leurs organes ne seraient pas assez matures et développés pour être utiles à qui que ce soit. Alors ça impliquerait sans doute de les garder en vie sur une beaucoup trop longue période. Mais si c'était possible, pour ma part, je ne crois pas que ce serait plus légitime. Au départ, je suis contre ce genre de pratique ne serait-ce que pour le prélèvement des liquides biologiques. Alors encore moins pour récupérer des organes.

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Ma carte est signé depuis longtemps et je suis nettement en faveur d'un système contraire comme vous parlez, on est mort, donc who cares? Pour le don de sang, j'en donne le plus souvent possible, car à la suite d'une maladie les transfusions de sang ont sauvé la vie à ma mère.

Je donnerais fort probablement un rein à un membre de ma famille proche (parents, enfants, blonde) et à un ami très proche, mais certainement pas à un parfait inconnue (soyons franc)

Du côté des bébés-médicaments... c'est Matt m'a enlevé les mots de la bouche : "Honnêtement, si on pouvait pousser la technologie du clonage jusqu'à être capable de reproduire des organes "indépendamment", là, je n'aurais pas d'objection morale. Mais si on parle d'un enfant viable qu'on sacrifierait pour ses organes, ishhhhhhh! "

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Ma carte est signée, mais je ne donnerais probablement pas de mon vivant, y compris à un enfant. Il existe également le don de moelle osseuse que l'on peut faire de notre vivant qui n'est pas très bien connu et où je ne suis pas inscrit.

Par ailleurs, votre histoire de bébé clone n'est plus vraiment d'actualité. Les chercheurs travaillent à une méthode de création d'organes à partir de «tissu» de cellules souches afin de les former et les «programmer» en organe qui pourront être transplanté sans rejets.

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