1984 10 septembre 2012 Partager 10 septembre 2012 Mouche, si tu tombes enceinte et que tu décides de garder le gamin, tu t'attends a quoi ? Catholique ou pas, quand tu gardes ton enfant, tu l'assumes. C'est de croire que parce que tu as un statut religieux ou whatever tu devrais avoir de l'aide qui est une logique de fucking assistés. La foi religieuse ne peut en aucun cas être une contrainte, c'est un choix. Elle a choisi de garder l'enfant.Si tu crois qu'on valorise le fait de gang banguer lorsqu'on permets a certaines d'avorter, tu es loin d'avoir compris. Encore heureux que des fuckées de ce genre aient la bonne idée d'avorter: le problème vient de leur propre incapacité à "exister". Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
T.Dt 10 septembre 2012 Partager 10 septembre 2012 Je crois pas que la problématique tourne autour du fait qu'elle est catholique, mais sur le fait qu'elle décide de garder l'enfant malgré un contexte non-propice. Je crois qu'elle a mis ce détail pour nous faire comprendre qu'il n'y a aura pas d'autres manières d'envisager les choses : elle garde l'enfant, point final. Dans une perspective où l'avortement est de jouer contre la vie elle-même, il est tout à fait normal de vouloir garder cet enfant, malgré une situation où on aurait préféré ne pas en avoir pour X raison.Je pense que ça n'a aucun rapport avec le fait "d'assumer" sa décision, c'est le fait qu'il n'y a aucune aide (dont toutes les femmes ont généralement là!) pour celle qui décide de garder l'enfant. Du moins, pour son cas. C'est quand même étrange, dans un certain sens, que l'on encadre l'avortement mais aucunement la grossesse pour des cas "spéciaux". Ce que je trouve vraiment débile, c'est la réplique des gens du CLSC concernant sa religion et du traitement des femmes dans cette dernière. Peu importe si elle était catholique ou athée, si elle décide de garder le kid, elle le garde. T'as pas d'autres options, des services de suivi à lui proposer, à place? Nan. Rien. Avortement, point. Voyons... 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
nulle part 10 septembre 2012 Auteur Partager 10 septembre 2012 (modifié) Je crois pas que la problématique tourne autour du fait qu'elle est catholique, mais sur le fait qu'elle décide de garder l'enfant malgré un contexte non-propice. Je crois qu'elle a mis ce détail pour nous faire comprendre qu'il n'y a aura pas d'autres manières d'envisager les choses : elle garde l'enfant, point final. Dans une perspective où l'avortement est de jouer contre la vie elle-même, il est tout à fait normal de vouloir garder cet enfant, malgré une situation où on aurait préféré ne pas en avoir pour X raison.Je pense que ça n'a aucun rapport avec le fait "d'assumer" sa décision, c'est le fait qu'il n'y a aucune aide (dont toutes les femmes ont généralement là!) pour celle qui décide de garder l'enfant. Du moins, pour son cas. C'est quand même étrange, dans un certain sens, que l'on encadre l'avortement mais aucunement la grossesse pour des cas "spéciaux". Ce que je trouve vraiment débile, c'est la réplique des gens du CLSC concernant sa religion et du traitement des femmes dans cette dernière. Peu importe si elle était catholique ou athée, si elle décide de garder le kid, elle le garde. T'as pas d'autres options, des services de suivi à lui proposer, à place? Nan. Rien. Avortement, point. Voyons...C'est à peu près ça que je voulais dire :Le système de santé n'est pas tant pro-choix que pro-avortement.Sinon, je doute qu'une femme sur trois finirait par y passer.C'est un exemple qui parle beaucoup, je trouve.Si j'ai mentionné la religion de la dame, c'est pour montrer comment, même si la femme dit explicitement qu'elle ne souhaite pas avorter (même si elle est dans une situation précaire, qu'elle n'a aucune ressource, qu'elle est ambigüe et qu'elle a peur), on va tenter de l'orienter vers la 'bonne décision' 'pour son bien'. La 'bonne décision', pour une étudiante pleine d'avenir, c'est de ne pas se laisser avoir par l'échec qui lui colle au ventre.Il existe de l'aide pour les femmes qui font face à une grossesse imprévue, mais celle-ci est variable et dépend d'organismes communautaires plus ou moins connus. Je pense qu'il y a une bonne partie de cette aide qui est offerte aux 'femmes défavorisées', j'ai l'impression que les 'jeunes étudiantes pleines d'avenir' n'y ont pas vraiment accès.Il existe des centres d'aide à la grossesse qui font, je crois, un bon travail. Les intervenantes n'ont pas tendance à parler a priori d'avortement, elles vont donner les informations si nécessaires mais ne vont pas mettre en valeur cette option. Elles ne posent pas un regard de pitié sur la femme enceinte. Ces centres font l'objet de conférences 'féministes pro-choix' qui les fustigent.Mais quand on regarde concrètement ce que fait SOS-Grossesse, par exemple, on remarquera qu'ils offrent des services pré-avortement et post-avortement. Pour avoir des ressources pour garder son enfant, il faut aller ailleurs. C'est la même chose du côté de la Fédération québécoise du planing des naissances (FQPN).J'me rends compte qu'on a accordé beaucoup d'attention aux 'pro-vie'. Sérieusement, l'idéologie 'pro-choix', c'est tout autant de la bouillie pour les chats. On y parle un novlangue truffé d'euphémismes, on laisse les femmes seules à elles-mêmes.'Ni pape, ni juge, ni médecin, ni conjoint'.Ben c'est ça, maintenant faut qu'on s'arrange toutes seules.On est bien avancé. Modifié 10 septembre 2012 par mouchouânipi Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
1984 10 septembre 2012 Partager 10 septembre 2012 Du coup, le réel problème dont tu parles, c'est plutôt pourquoi certaines femmes "pleines d'avenir" - ou non- sont aidées ou accompagnées dans leur choix de maternité quand d'autres sont encouragées à avorter ?J'ai quelques problèmes à comprendre. En réalité, quelles sont ces aides proposées normalement ? Que faut-il avoir ou faire pour les obtenir ? Est-ce qu'elles dépendent d'un statut social ou non ? Bref, cela me semble beaucoup plus compliqué à définir. Je ne suis pas très au courant des "aides" que l'on propose à la base, il faudrait m'éclairer.Tu as l'air d'insinuer qu'on encourage plus facilement ces femmes, celles qui ont une future / éventuelle carrière, à avorter qu'à persévérer dans le choix de garder son enfant. Oui, et non, car il s'agit quand même d'une vie, indépendamment du contexte politique qui conditionne l'opinion des féministes de votre pays; Il y a effectivement un choix pas toujours facile à faire, mais je crois que quand il est fait, il dépends toujours de la liberté individuelle de la personne et résulte d'une nécessité "quasi" toujours évidente. Il y a de fortes chances pour qu'une femme qui choisisse d'avorter soit où : assez informée pour le faire, ou trop influençable dans ses choix de vie pour assumer ceux d'un enfant à venir. Le jugement et la pitié ne font pas partie de ce conditionnement, du moins, pas à mon humble avis.C'est, disons, hors des cas particuliers et contextuels qu'il faut envisager le problème, car nécessairement, on peut trouver de tout et de n'importe quoi dans chaque cas de femme qui choisit l'IVG. Néanmoins, je crois que vouloir un enfant est un choix qui doit avant tout résulter d'un besoin biologique et raisonné en profondeur. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
nulle part 10 septembre 2012 Auteur Partager 10 septembre 2012 Non.Je dis qu'il y a des mécanismes au sein même du système de santé et de services sociaux qui vont orientent les femmes vers l'avortement au lieu de leur ouvrir tous les chemins possibles. Je déplore qu'il n'y ait aucun accompagnement réel en matière de grossesse imprévue. Je postule que plusieurs femmes (plusieurs, je ne généralise pas) qui avortent le font par manque d'information sur les diverses possibilités qui s'offrent à elles, et non l'inverse. Il existe un tas de documents (recherches universitaires, études de contenu de forums féminins, entrevues avec des intervenantes spécialisées dans le deuil post-avortement) qui corroborent que cette expérience est souvent le résultat de l'absence de choix. Surtout, je pense que ce discours sur le libre-choix est insuffisant pour offrir aux femmes tous les choix, dont celui de pouvoir élever leurs enfants sans compromettre leur sécurité (matérielle, émotionnelle) et leur avenir. La sagesse populaire sait très bien que ça prend une famille, un quartier, un village, pour élever un enfant. Prétendre que ça ne les regarde qu'elles, c'est les laisser avec le poids du monde sur les épaules. À mon avis, c'est une grande injustice. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Déchet(s) recommandé(s)
Veuillez vous connecter pour commenter
Vous pourrez laisser un commentaire après vous êtes connecté.
Je veux revenir!