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Avortement sélectif vs avortement tout court.


Déchet(s) recommandé(s)

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Je pense que cette vague d'avortement féminin est une conséquence négative de problème plus large (pauvreté,inégalité homme-femme,limite d'enfant,...). En prenant compte des problèmes, permettre les avortements est paradoxalement bon et mauvais pour la femme, dans le sens que, la mère dont l'enfant est un garçon va mieux survivre, mais en même temps un foetus féminin à moins de chance de se rendre à la naissance, dans ces pays. Alors, il faut décider qui doit subir la conséquence négative. Les dirigeantes du blogue féministe on choisit de pénaliser les mères pour diverse raison que je ne connais pas. La différence avec l'occident est que ses problématique sont beaucoup moins significative, donc on n'a pas vraiment à trancher d'un coté ou de l'autre(femme ou foetus).Les femmes peuvent être libre d'avorter sans qu'il n'y est de conséquence négative sur la chance d'un foetus féminin de se rendre à la naissance.

En résumé, prendre une positon contre ou pour l'avortement aura une conséquence négative pour la femme en chine et en inde, alors que seulement la décision d'être contre l'avortement aura vraisemblablement une conséquence négative pour la femme en occident.

C'est pour ça que (pour occident) n'implique pas (pour chine inde). Il faut avoir une vision plus réaliste et ne pas s'enfermer dans le dogme que la mère doit avoir la liberté de choisir dans toute les situations absolument.

Modifié par e028182
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Concernant les bonnes et les mauvaises raisons...

Au sujet de l'avortement, Marine Lepen dénonçait, un peu comme tu le fais, les avortements 'de confort'. Elle défendait par-contre les 'avortements de douleur', qui étaient faits pour de 'bonnes raisons' (la femme ne peut pas garder l'enfant pour des raisons économiques, familiales, on ne sait quoi, et elle en souffre).

Comme si la douleur de la femme rendait justice à l'enfant avorté. Comme si en devenant victime, elle n'était plus coupable.

Comme je le disais, le droit à l'avortement est un moindre mal. Il n'y a pas de solution ici, il n'y a pas vraiment de réponse éthique satisfaisante non plus.

On pourrait débattre durant des heures des "bonnes" ou "mauvaises" raisons qui sous-tendent le choix d'aller vers l'avortement, mais ultimement, ces choix sont tellement personnels et intrinsèquement liés à nos valeurs et à notre spiritualité qu'il devient impossible de s'y retrouver. Il n'y a pas de réponse claire; tout est sur un continuum moral qui est variable pour chacun.

En lisant entre les lignes, on devine ton opposition à l'avortement. Tu pourrais citer toutes les sources du monde; instinctivement, nous savons que l'avortement doit être un processus traumatisant pour la femme qui décide de s'y soumettre. C'est l'évidence même.

Pourtant, il faut regarder au-delà de ces considérations et sous peser les raisons qui menèrent à la légalisation de l'avortement; car bien avant qu'il soit légal, il se pratiquait déjà dans des conditions miséreuses. Dans la même optique, s'il redevenait illégal, il se pratiquerait encore. Seulement, ce serait dans des conditions hygiéniques dangereuses pour la femme.

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Je n'ai que faire du droit, ce sont les personnes qui m'intéressent, contrairement à ceux et celles qui font dans l'activisme, peu importe de quel camp ils se trouvent. Et contre certains discours qui sont clairement truffés d'analogies douteuses et d'idées fausses (ex : celles qui utilisent l'image d'un oeuf pour poser la question 'la masturbation est-elle un meurtre'. Un oeuf = ovule, pas un embryon, épaisse.)

En fait, d'un côté comme de l'autre, pro-vie comme pro-choix, on dirait une bande d'idiotes utiles qui s'agitent.

Dans ces conditions, les femmes ne peuvent faire un réel choix puisqu'on leur cache une partie de la vérité. C'est ça qui me fâche. Si les pro-vies sont des mongoles, si en réponse à ça on ne cesse de te dire que tu dois être 'autonome' et 'indépendante' et que ton enfant ne doit pas être 'accueilli' mais 'désiré', le choix est évident.

Ça ne m'est jamais arrivé, mais ça aurait très bien pu jusqu'à il y a deux-trois ans. J'ai des amies qui ont dû aller en thérapie pour ça, on leur avait pourtant laisser croire que c'était une intervention comme les autres.

Incroyables, les récits dégeulasses que j'ai entendus. Incroyable que ça puisse se passer ici, et sous l'approbation populaire en plus.

Tu dis que instinctivement, les gens savent que c'est un processus traumatisant. Hey bien. Simplement en voulant discuter de cela (comme on peut discuter des causes-conséquences de la prostitution sans vouloir criminaliser ses femmes), de la manière dont je le fais avec vous, en pesant encore plus mes mots probablement, je me suis faite 'sortir' du féminisme. Elles ont dit que mes propos menaçaient la sécurité des femmes, que je défendais le patriarcat et l'extrême droite.

J'entamerai, en septembre prochain, une matirise en accompagnement spirituel en milieux de santé dans le but de développer une approche pour venir en aide à ces femmes dans un climat approprié. Marre que la grossesse non planifiée et les problèmes de toxicomanie soient à la charge de la même personne, comme s'ils constituaient tous deux également des fléaux qu'il fallait enrayer.

Une femme active sexuellement aura plus ou moins rapidement atteint la centaine de coïts dans sa vie. Aucun moyen de contraception n'est efficace à 100 %. C'est pas une 'surprise' si des enfants se pointent de temps en temps. C'est normal. Les raisons qui nous amenaient à stigmatiser les filles mères, par exemple, ne sont plus d'actualité.

On n'est plus choqué qu'une femme ait eu des relations sexuelles. On est choqué qu'elle n'ait pas pu tout contrôler. Cet enfant n'était pas désiré depuis longtemps? Irresponsable! Vite, remédions à la situation!

J'pense vrai-ment qu'on pourrait faire preuve de plus de créativité.

Modifié par mouchouânipi
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Mon point c'est que tu es occidental et que tu as le syndrome très répandu en occident du « nous-avons-raison-sur-tout-et-tout-ce-qui-est-différent-est-forcément-barbare ». Certes ces avortements son critiquables mais tu n'essayes même pas d'avoir une réflexion sur ce qui pousse ces peuples à prendre de telles décisions, tu te contentes de cracher ta haine de ton échafaud.

Pour faire bref : au lieu d'affronter les opinions contraires aux tiennes tu m'accuses de défendre l'excision, le meurtre d'enfants, le viol et autres violences. Pourquoi pas le nazisme et le cannibalisme tant que tu y est ? Mon point est juste que je me moque de tes réactions primaires, rien de plus.

Ah oui, nécessairement, si je dénonce une pratique, c'est que ne je ne connais pas les raisons derrières la décision...Je suppose que les gouvernements et les élites locales qui condamnent unanimement ces pratiques et vont même jusqu'à signer des traités internationaux pour s'engager à l'éliminer, eux aussi sont des vilains occidentaux qui se permettent l'odieux crime de juger une pratique culturelle qu'ils ne connaissent pas.

Mais qu'est-ce que tu en sais de mes connaissances? Étant donné mon ouverture d'esprit, j'ai sans doute lu beaucoup plus que toi et n'importe qui sur le forum sur le sujet. De mémoire, les raisons de cette pratique découlent du meilleur potentiel de travail des garçons (donc meilleure source de revenu), du fait que les filles sont données à la famille du mari lors du mariage (elle s'occupera donc des parents de son mari lorsqu'ils sont vieux et non des siens), la dévalorisation du statut de la femme dans la société en général et de la baisse de la fécondité (puisque les chances d'avoir au moins un garçon pour assurer la lignée familiale diminue lorsqu'une famille ne souhaite avoir qu'un ou deux enfants). Bref, comme je l'ai dit précédemment, les raisons sont essentiellement culturelles = culture barbare et rétrograde.

L'ouverture d'esprit, c'est de s'informer sur des choses qui ne nous concernent pas directement, ce que je fais tout le temps avant de porter des jugements. Ce n'est pas d'accepter bêtement n'importe quelle pratique sous prétexte que c'est une pratique exotique.

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Pourquoi est-ce que vous voulez prendre la décision de ne plus en prendre?

Je pense que c'est de prendre une décision importante de se donner des guidelines en fonction desquelles les prendre...

Le choix de l'accueil, genre.

Si la visite cogne à la porte, elle n'est peut-être pas désirée et inscrite à l'horaire, mais je ferai du mieux que je peux pour qu'elle se sente la bienvenue.

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Un autre beau sophisme tout chaud.

Les comparaisons métaphoriques pleuvent dans ce genre de sujet.

C'est pas de la visite, man, c'est la permanence dégoulinante et responsable qui explose entre tes jambes.

Si tu l'assumes pas, gare à ta bonne humeur, elle risque de s'être tranché la gorge sur un radeau à la dérive.

C'est pas compliqué de shooter des trucs cashs pour faire valoir son opinion, sans nécessairement vouloir poser une question.

D'ailleurs, ce qui m'agresse le plus dans tout ces putains de soulèvement d'opinion, c'est qu'aucun parti ne semble avoir l'âme sincère à nous poser une question.

Esti qu'on est à 123426574 kilomètre de croiser un carré rouge dans la rue qui nous demanderas : Penses-tu que notre mobilisation est logique et raisonné?

De la même façon qu'on se trouve à des lieux d'un pro-vie qui douterais même de son jugement. Tout le monde semble tellement en accord avec eux-mêmes, ça me donne ;a nausée.

Voilà, je m'affiche; je suis incapable de scinder mon opinion sur un axe bilatérale.

0800-donnie-darko-fear-love.jpg

**** De la visite ça quitte après un digestif à la mente. En passant. ******

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On l'a mentionné déjà : la différence entre avortement sélectif et avortement tout court est pourtant évidente. L'avortement sélectif découle d'une pression sociale immense (contrôle des naissances, sexisme, conditions financières et qualité de vie catastrophiques, etc). L'avortement tout court est généralement le fruit d'un choix très personnel (oui, il y a des cas d'exception). Et comme à ton habitude, tu infantilises les femmes en sous-entendant qu'elles ne sont pas aptes à prendre une décision majeure qui affectera toute leur vie.

Bien sûr, il y a des nuances à apporter au discours "pro-choix". Avorter est un geste lourd de conséquences et il devrait être mieux encadrer. Par exemple, subir de multiples avortements parce qu'on est trop irresponsable pour utiliser un moyen de contraception adéquat est une pratique révoltante. Cependant, elle n'enlève pas la légitimité aux avortements qui sont choisis après mûres réflexions par des femmes qui ne se sentent pas prêtes à être mère. Il faut être réaliste : devenir parent n'est pas une option souhaitable pour tout le monde. D'ailleurs, il y a à mon avis déjà trop d'être humains qui ont des enfants alors qu'ils n'ont absolument pas les qualités requises pour offrir une éducation saine, voire même de l'amour tout simplement. Heureusement, il y a des femmes suffisamment lucides pour reconnaître qu'elles ne sont pas aptes à être de bonnes mères (soit de façon définitive ou temporaire) et c'est là que l'option d'avorter prend toute son importance.

Tu le faisais toi-même remarquer : nous ne vivons plus à une époque où les mères monoparentales sont ostracisées. Une femme qui choisit de garder son enfant même si elle est seule ne sera pas pointée du doigt comme c'était le cas jadis. L'entourage immédiat peut porter un jugement mais ce n'est certainement pas la seule occasion où une femme devra faire preuve de caractère et forger son propre chemin, nonobstant les avis extérieurs. Bref, en Amérique du Nord, la majorité des femmes sont en position de faire un véritable choix quant à l'avortement. Et si tu nies ce simple fait, c'est que ton aveuglement est aussi grand que celui des féministes que tu dénonces.

Le débat "pro-choix" VS "pro-vie" est très sensible et soulève les passions. C'est probablement la raison qui explique le peu d'ouverture de chaque parti. Bien que je me considère "pro-choix", je suis d'accord à dire qu'il y a certaines limites à établir. Mais culpabiliser les femmes et adopter une attitude condescendante envers elles n'est sûrement pas la façon d'y arriver.

En terminant, je te laisse avec un joli texte paru récemment dans La Presse :

Pro-vie et pro-choix tout à la fois

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Tu le faisais toi-même remarquer : nous ne vivons plus à une époque où les mères monoparentales sont ostracisées. Une femme qui choisit de garder son enfant même si elle est seule ne sera pas pointée du doigt comme c'était le cas jadis. L'entourage immédiat peut porter un jugement mais ce n'est certainement pas la seule occasion où une femme devra faire preuve de caractère et forger son propre chemin, nonobstant les avis extérieurs. Bref, en Amérique du Nord, la majorité des femmes sont en position de faire un véritable choix quant à l'avortement. Et si tu nies ce simple fait, c'est que ton aveuglement est aussi grand que celui des féministes que tu dénonces.

Heu, sérieusement la ? Les jeunes mères monoparentales ne sont plus ostracisées ? Je crois pas (moi aussi) que la majorité des femmes sont en position de faire un réel choix quant à l'avortement ici. On ne parle vraiment pas de toute les facettes. Et la pression est làà. Ce que je vois généralement, m'essemble c'est que l'avortement est plus encouragé et à la va-vite. Tu trouves pas?

Modifié par Toumdli
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Heu, sérieusement la ? Les jeunes mères monoparentales ne sont plus ostracisées ? Je crois pas (moi aussi) que la majorité des femmes sont en position de faire un réel choix quant à l'avortement ici. On ne parle vraiment pas de toute les facettes. Et la pression est làà. Ce que je vois généralement, m'essemble c'est que l'avortement est plus encouragé et à la va-vite. Tu trouves pas?

Eh bien au risque de me répéter : non, elles ne sont plus ostracisées. C'est maintenant banal de voir une mère éduquer seule son enfant. Et il y a plusieurs ressources qui existent pour les soutenir pendant et après la grossesse.

À quelles facettes fais-tu référence?

Je travaille auprès d'une clientèle défavorisée donc j'y côtoie régulièrement des futures mères/mères monoparentales. De plus en plus, on encourage les femmes à faire un libre choix. On est loin de l'époque où on tentait d'imposer l'avortement. Pour te dire à quel point la tolérance est grande, dans le milieu de la santé, il y a maintenant des médecins et infirmières spécialisés pour accompagner des femmes toxicomanes qui souhaitent mener leur grossesse à terme même si elles continuent de consommer.

Je ne prétends pas qu'il n'existe aucune tentative d'influence de la part de la famille ou des proches. Ça peut arriver, évidemment. Mais qui n'a jamais subi la désapprobation de son entourage? Je n'y vois pas un motif à devenir alarmiste en affirmant que le choix réel n'existe pas.

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  • 2 semaines plus tard...
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Le sujet s'est emballé alors je ne vais pas répondre à chaque élément. Je voudrais seulement revenir sur la pression que ressentent les mères, ou pas, pour avorter.

Si on regarde les stats, ce ne sont pas les femmes pauvres qui avortent. Elles, elles ont toujours élevé leurs enfants, tant bien que mal. Je soupçonne que c'est parce qu'elles n'ont rien à perdre.

Celles qui avortent le plus, ce sont des jeunes femmes dans la vingtaine avec un avenir professionnel devant elles.

On s'attend d'elles, particulièrement, qu'elles soient 'responsables', 'raisonnables', et prennent 'la bonne décision pour leur avenir'.

J'ai quelques connaissances, à l'Université, qui ont enfanté. Et oui, elles ont senti le regard des autres. Et oui, on leur a demandé pourquoi elles n'avaient pas avorté.

Modifié par mouchouânipi
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Je rajoute aussi que par 'pression', je ne pense pas à des pressions conscientes faites par l'entourage, même si ça arrive. Je réfère davantage à des mécanismes du système par lesquels les femmes sont amenées à avorter sans pouvoir prendre le temps de se poser les bonnes questions, ni d'entrevoir les chemins possibles. Selon la fédération du planning des naissances, qui n'est pas un organisme pro-vie, c'est une femme sur trois qui va avorter, dans sa vie, au Québec.

Proportionnellement, y'a plus d'avortements au Québec que d'avortements sélectifs en Inde.

Celles qui avortent à répétition ne me dérangent pas dans le sens que si elles n'en souffrent pas, on peut toujours dire que ça relevait vraiment de leur choix. (quoi que... une personne peut être portée à répéter une expérience traumatisante afin de se prouver à elle-même qu'il n'y avait rien... j'ai lu ça, oui oui).

Ce qui me dérange, c'est toutes celles qui avortent et qui après une semaine, un mois, un an, cinq ans, pensent que c'était une erreur. Elles sont plus nombreuses qu'on ne le croit. J'ai regardé des vidéos d'entrevue entre un médecin et ses patientes. On les voit tendre des perches : 'ça ne va pas bien avec mon conjoint, si ce n'était que de moi blablabla'. Ja-mais le médecin ne prend la peine de questionner. 'Parce qu'il faut respecter le choix de la dame'. Dans ce contexte, le médecin ne soigne pas, il est le simple exécutant du système. C'est le summum du clientélisme. On donne à la cliente ce qu'elle demande, même si on pense que ça pourrait être nuisible pour elle.

Une amie, étudiante en médecine, a eu une conférence de SOS Grossesse. L'intervenante soutenait :

-Il y a des moments où c'est correct de passer par dessus ses valeurs, ses principes.

Dès qu'il y a dissonance entre les valeurs profondes et les actes de la personne, cette dernière aura recours à des mécanismes de défense pour maintenir une certaine cohérence dans son être. Dès lors, elle n'aura pu accès à sa 'vérité profonde'. Je pense que le travail d'une intervenante doit être d'aider la personne à aller au dedans d'elle-même. Pas à aller contre sa conscience, v'voyez. Et je pense que le travail de l'intervenante doit être de mobiliser toutes les ressources afin que la femme concernée puisse faire un vrai choix.

On a peu parlé du projet de loi 81, qui permet le partage de l'autorité parentale. Cette loi donne les outils nécessaires pour élaborer des modèles familiaux différents. Jusqu'à aujurd'hui, c'était l'adoption ou rien. Une fois l'enfant adopté, difficile de garder contact avec lui. Aujourd'hui, selon la loi, il sera possible que la mère biologique maintienne un lien avec son enfant sans en avoir la garde. Dans cette perspective, les mères pourront être rassurées : elles ne laisseront pas leur enfant entre les mains de purs inconnus. Elles ne l'abandonneront pas. Les parents adoptifs pourront aussi être rassurés : les rôles et responsabilités de chacun-e étant délimités, ils pourront accepter les visites de la mère biologique sans craindre qu'elle ne redemande la garde.

Je trouve ça vraiment stimulant!

http://fr.canoe.ca/i...613-140545.html

Quand même : le fait qu'on ait un système de santé public empêche certaines dérives... Aux États Unis, il existe des médecins multi-millionaires de l'avortement. Et il est aussi possible de subventionner l'avortement de certains groupes sociaux en particulier.

Planned Parenthoodlol.

Modifié par mouchouânipi
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Je ne pense pas qu'une femme qui regrette son avortement, 1 an plus tard, ou 2 ans plus tard, par exemple, parle en connaissance de cause. Je ne pense pas que ces femmes réalisent à quel point leur vie en aurait été changé. Elles ne peuvent pas imaginer le changement réel. Elles croient qu'elles ont fait le mauvais choix, mais en réalité, garder leur enfant aurait probablement été bien pire.

Je trouve ça bizarre de regretter. Je ne pense pas qu'une femme se fasse avorter de façon non-prémédité et que après, elle se dise : "oups, je regrette". C'est pas comme ça que ça se passe. Avant d'y aller, la femme réfléchis longuement, et si à ce moment là elle décide qu'elle le fait, c'est sûrement pour les bonnes raisons à ce moment là. C'est facile de dire après coup : "Ah, j'y serais arrivé, facilement." "J'aurais pas dû avorter". En réalité, elle ont réussi facilement sans enfant, alors avec, ça aurait forcément différent.

Quand tu te fais avorter, tu peux toujours avoir un enfant plus tard. Quand tu mets au monde un enfant, tu peux pas changer d'idée après et le renvoyer. C'est un choix pour la vie.

En ce sens, je préfère voir un nombre faramineux d'avortements pratiqués par année, plutôt que de voir les services sociaux prendre en charge des enfants "garochés" dans la vie, et pas vraiment voulus. De toute façon, pour moi, ça ne pose aucun problème moral un avortement. Le foetus n'est pas un humain pour moi.

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tu infantilises les femmes en sous-entendant qu'elles ne sont pas aptes à prendre une décision majeure qui affectera toute leur vie.

il y a à mon avis déjà trop d'être humains qui ont des enfants alors qu'ils n'ont absolument pas les qualités requises

Alors on infantilise les gens ou on ne les infantilise pas?

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Je ne pense pas qu'une femme qui regrette son avortement, 1 an plus tard, ou 2 ans plus tard, par exemple, parle en connaissance de cause. Je ne pense pas que ces femmes réalisent à quel point leur vie en aurait été changé. Elles ne peuvent pas imaginer le changement réel. Elles croient qu'elles ont fait le mauvais choix, mais en réalité, garder leur enfant aurait probablement été bien pire.

Je trouve ça bizarre de regretter. Je ne pense pas qu'une femme se fasse avorter de façon non-prémédité et que après, elle se dise : "oups, je regrette". C'est pas comme ça que ça se passe. Avant d'y aller, la femme réfléchis longuement, et si à ce moment là elle décide qu'elle le fait, c'est sûrement pour les bonnes raisons à ce moment là. C'est facile de dire après coup : "Ah, j'y serais arrivé, facilement." "J'aurais pas dû avorter". En réalité, elle ont réussi facilement sans enfant, alors avec, ça aurait forcément différent.

Quand tu te fais avorter, tu peux toujours avoir un enfant plus tard. Quand tu mets au monde un enfant, tu peux pas changer d'idée après et le renvoyer. C'est un choix pour la vie.

En ce sens, je préfère voir un nombre faramineux d'avortements pratiqués par année, plutôt que de voir les services sociaux prendre en charge des enfants "garochés" dans la vie, et pas vraiment voulus. De toute façon, pour moi, ça ne pose aucun problème moral un avortement. Le foetus n'est pas un humain pour moi.

En fait, je ne parle pas tant de regrets mais de blessures spirituelles, existentielles, qui peuvent se traduire par des séquelles liées au choc post traumatique. Celles-ci apparaissent dans 30 % des cas dans les trois semaines suivant l'intervention. Et dont les traces sont toujours observables chez certaines de mes interlocutrices, même si ça fait déjà plusieurs années.

Tant mieux pour celles qui le vivent comme une simple intervention chirurgicale, force est de constater que ce n'est pas le cas de plusieurs. 'Réussir facilement sans enfant'. Réussir quoi? À avoir une bonne job? Pourquoi ne pourrait-elles pas être mères et 'réussir facilement'...

Compromettre son avenir, avorter son enfant ou le 'garrocher' aux services sociaux...

Superduperchoices.

Modifié par mouchouânipi
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Ma mère l'a vécu avant de nous avoir mon frère et moi. Elle m'a raconté qu'au réveil c'est comme si la fenêtre essayait de l'aspirer dans le vide.

Peut-on se demander tout de même s'il n'y a pas quelconque problème psychologique malsain à récidiver une IVG ?

Excusez moi, mais quand j'entends des histoires de pauvres gens qui ont le malheur d'avoir des enfants... mamamia. Je préfère 100 fois qu'une personne qui est au fond d'elle même totalement détruite par sa prôpre naissance choisisse d'avorter plutôt qu'on se demande si elle aurait dû y réfléchir à trop de fois. Le nombre de folles qui décident de faire des enfants dans le dos à certains de leurs amants qu'elles utilisent comme des banques à foutre, juste pour l'envie d'avoir un bébé à gâter pourrir. Le nombre d'égoïstes qui vivent sur Terre est bien trop grand pour imaginer une seconde l'effet papillon que subissent les nouveaux -mais mal- nés.

Si vous voulez mon triste avis, je crois que moins on est sur Terre, mieux on se porte.

Ceci est un réel message de paix, croyez moi.

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  • 2 mois plus tard...
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Je commence cet automne un projet de maitrise sur le sujet, un projet communautaire aussi. Hier, j'ai rencontré une jeune femme sénégalaise qui est arrivée au Québec comme étudiante il y a trois ans pour faire son doctorat. Sans statut, sans rien, elle est tombée enceinte, La pire situation possible. Elle est allée au CLSC en précisant qu'elle était catholique (donc contre l'avortement). On lui a dit "mais vous savez madame, ici, vous êtes au Québec' et 'vous savez madame, les Catholiques, ils ne sont pas toujours du bord des femmes'. On a fini par lui booker un avortement. Elle n'est pas allée. On l'a rappelée à DEUX reprises pour s'assurer qu'elle ne voulait pas un autre rendez-vous. Jamais on ne lui a proposé d'autres services. Jamais.

Elle est allée à SOS-Grossesse. Comme je le pensais, elles offrent des services pré-avortement, post-avortement, mais dès qu'on décide de garder l'enfant, aucune ressource n'est proposée.

C'est finalement les membres de sa paroisse qui l'ont accompagnée dans son processus d'enfantement. Le petit est magnifique et ultra avancé pour son âge.

C'est trash. quand même.

...

J'écoutais donc un '''débat'' hier soir sur le sujet, sur youtube. J'écris ''débat'' parce qu'en bout de ligne, les trois intervenantes partageaient le même point de vue. L'idée principale est que l'avortement' est la pierre d'assise de l'autonomie des femmes. Je me place dans la position d'un extra-terrestre et je regarde ça, et je trouve ça fucking weird comme énoncé. L'autonomie de quoi? De coïter avec une trallée de dudes qui n'en ont rien à battre? Pis après de se faire avorter? Su-per.

On vit dans un monde bizarre.

Modifié par mouchouânipi
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