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Entente de principe intervenue entre les associations étudiantes et le gouvernement


Déchet(s) recommandé(s)

Oui mais y a un truc que t'as pas compris.

Y a des élections dans moins d'un an.

Considérant que le parti libéral a repris des point avec la hausse, parce que sa base électorale aime ce genre de mesures et considérant qu'à l'automne c'est la commission d'enquête sur la construction (qui va faire des liens avec les libéraux, c'est inévitable), c'est pas mal le moment où jamais pour les libéraux, dans les prochaines semaines on va être en campagne électorale.

C'est même pas moins d'un an, c'est moins d'un mois (dans moins d'un mois c'est certains que la campagne est déclenchée.

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(modifié)

Oui mais y a une chose qui faut prendre en compte, Charest est à 81 % d'insatisfaction chez les francophones. Qu'est-ce que ça veut dire ? Ça veut dire que l'on est rendu à un point où pour plusieurs l'exercice du vote sera un moment pour sanctionner la politique du gouvernement. Les gens vont voter stratégique à la dernière semaine, favorisant le parti le plus enclin à battre les les libéraux. Cela veut dire un affaissement des petits partis (verts, solidaires) au profit du PQ et un transfert du vote entre la CAQ et le PQ. Sur le vote solidaire par exemple, environ le tiers des intentions de vote pourraient retourner au PQ advenant une avance des libéraux dans les sondages. Il faut également regarder le taux de participation. Si le vote s'exprime, si les jeunes vont voter, ça va favoriser les partis de gauche.

Le pari des étudiants il est là, se croiser les doigts et espérer que le PQ rentre majoritaire. Les syndicats ont fait entendre aux leaders étudiants qu'ils ne pouvaient espérer mieux pour l'instant, ils gagnent du temps et c'est ça l'essentiel.

Charest a mentionné qu'il ne déclencherait pas d'élection au printemps, à moins qu'il soit un menteur de la pire espè... ok j'ai rien dit.. Moi personnellement, si j'étais en grève, je voterais pour le retour en classe. Un syndicat qui n'arrive pas à une entente est un syndicat affaibli.

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Résumé pour les personnes n'ayant rien compris (ce qui est normal avec les sujets de W00t W00t) :

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Pas pour un an, pour une session, et les frais ne sont même pas compensés, mais en principe ''différés'' jusqu'a ce qu'on fasse ''la preuve''(ou non) que la gestion des universités peut être plus ''optimale''.

Tout ça alors qu'on s'entend pas sur la définition de ce qu'est la mission des universités, donc sur ce qu'est une gestion optimale des universités.

En définitive, il semble que la ministre décide en dernier ressort si les étudiants ont réussi a faire la preuve qu'on peut économiser l'argent dans la gestion des universités.

De plus, si je ne m'abuse, les frais afférents a l'université ne sont pas gelés, donc les universités pourraient s'arranger pour faire passer une hausse des frais afférents pour une baisse, dans la mesure ou ''ils auraient pu augmenter plus''.

Même si on réussit a faire cette la preuve d'économies dans la gestion universitaire, la compensation est plafonnée par le montant total des FIO.

Bref, un vrai de vrai marché de dupe.

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Les associations étudiantes sont vraiment de piètres négociateurs. Habituellement, tu prends cette offre, tu l’acceptes, les liens se tissent et quand tu commences à te connaitre et que les liens sont de bons augures, à ce moment tu peux demander des amendements ou des changements. Réveillez-vous! Sinon, vous n’allez nulle part!!

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Le "gamble" pour les étudiants me semble être le suivant: êtes-vous capables de prouver que les universités sont mal gérées? Si oui, tout l'argent sauvé par des coupures sera appliqué à la facture des étudiants. Donc, le gouvernement hausse les frais de scolarité, mais va baisser les frais de l'université, si celle-ci est prouvée comme mal gérée. Pour cet automne, (et l'hiver suivant si jamais les recommandations ne sont pas faites à temps), les frais restent les mêmes et n'augmentent pas, jusqu'au recommandations. D'ailleurs, j'ai entendu Alain Paquet (ministre délégué aux finances) que les dépenses coupées seront récurrentes. Donc, si par exemple une université pensait acheter des nouveaux ordis pour X raison cette année, c'est pas considéré comme une coupure récurrente. Mettons qu'un recteur va à Cuba tous les ans pour des réunions, alors là ça pourra être coupé.

Alors si le Conseil d'évaluation coupe 300$ au total (exemple), ce 300$ ne sera plus payé par les étudiants jamais. Ce n'est pas qu'applicable à la session d'automne, mais bien pour tout le temps.

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Le problème, c'est qu'on ne tirera rien de bon de ce comité, juste à en voir la composition. 4 personnes sont désignés par la ministre en partant. Les représentants des associations étudiantes n'ont qu'un poids ridicule dans le comité.

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J'entends parler de l'entente depuis hier soir à la télévision, dans les journaux et sur le Dépotoir. Pourtant, j'ai encore de la difficulté à comprendre en quoi elle consiste exactement.

Je ne crois pas que cette complexité soit une bonne nouvelle pour les étudiants.

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On peux-tu arrêter de dire que les étudiants auront un poids ridicule? À ce que je sache, ce ne sont pas les étudiants qui gèrent les universités, et avec raison. Moi, c'est le représentant de la Fédé des cégeps que je botterais de là. Déjà que quelqu'un de la FECQ soit là pour parler de gestion de fonds d'universités. D'ailleurs, on ne sait même pas qui pourra "voter" sur ce conseil. Est-ce que le président pourra? La question se pose.

Par contre, maintenant, les assos étudiantes pourront prouver que les universités sont si mal gérées que ça. Si elles le sont réellement, les assos, les syndicats et le milieu des affaires seront amplement suffisants pour amener les propositions concrètement. Surtout s'ils rendent les rapports publics (ce qui devrait être fait), la ministre serait donc bien mal placée pour reculer si de vraies dépenses inutiles sont dégagées.

Le graphique de Sergent Poivre est par ailleurs erroné et montre deux fois le point "recteurs". Ils seront 19 là-dessus, et non 20.

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Par contre, maintenant, les assos étudiantes pourront prouver que les universités sont si mal gérées que ça. Si elles le sont réellement, les assos, les syndicats et le milieu des affaires seront amplement suffisants pour amener les propositions concrètement. Surtout s'ils rendent les rapports publics (ce qui devrait être fait), la ministre serait donc bien mal placée pour reculer si de vraies dépenses inutiles sont dégagées.

Le graphique de Sergent Poivre est par ailleurs erroné et montre deux fois le point "recteurs". Ils seront 19 là-dessus, et non 20.

Ce que tu ne comprends pas, c'est que la position des étudiants et syndicats est minoritaire. Même si les étudiants réussissent à trouver d'arrache pied les dépenses inutiles, la décision ne leur reviens pas. Ceux qui tiennent aux intérêts des étudiants sont, dans ce graphique, représentés par les étudiants et les syndicats, ce qui fait 8 sur 18~20. Si les autres veulent pas, l'opposition étudiante-syndicale s'effondre.

Ce qui veut dire que la gestion universitaire, même si les étudiants proposent quelque chose, revient entre les mains des 2 entreprises, du ministère, des recteurs et du président nommé par le gouvernement. C'est une arnaque totale. Ce conseil n'a aucun câlisse de pouvoir de décision réelle : les étudiants et les syndicats n'auront qu'une « force persuasive ». Or, on le voit qu'en 12 semaines, cette force est complètement inefficace.

Il faut arrêter de croire que ce conseil a un pouvoir décisionnel efficace et que les étudiants sont bien représentés et auront pour leurs droits de scolarité.

P.S.: Bien ou mal placé, le gouvernement a agit selon ses intérêts et sa tête depuis le début du conflit. Croire encore que « se serait mal vu » ne change en rien sur le fait que le gouvernement majoritaire va faire ce que ça lui tente de faire.

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L'université, c'est pas une COOP où tout le monde décide ce dont il a besoin et de la façon dont c'est géré, quand même.

Regardons le tableau. D'abord 6 recteurs/CRÉPUQ. Avec raison, d'ailleurs. À ce que je sache, les universités du Québec ne sont pas toutes du réseau UQ, donc toutes différentes. En tant que gestionnaires principaux de ces universités, et les plus au fait des chiffres. 2 du milieu des affaires? Je comprends, ils offrent des stages et de l'argent aux fondations des universités. Légitime de voir comment cet argent et géré et comment se préparent les étudiants qu'ils accueillent. Surtout quand on considère qu'il y aura un représentant de la fédération des cégeps. What the hell il va aller faire là, quand on parle de l'Université? Reste les étudiants, ou que dis-je, les assos étudiantes, dont ce ne sont pas toutes les universités qui y sont affiliées (voir plus bas), et les syndicats, pour des profs et/ou employés de soutien, qui pourraient être touchés par ces coupes. Considérant que les recteurs sont les "boss" des universités, normal de les voir là en majorité à mon avis.

Est-ce que c'est parfait? Bien sûr que non. Mais la perfection ne serait pas de donner la gestion des universités aux étudiants. D'ailleurs, je répète que de faire la grève pour contrer la hausse est un échec. Maintenant, reste à prouver que l'argent se trouve dans les universités, tel qu'il a été dit plusieurs fois par les représentants étudiants lors du conflit. Si c'est le cas, la rue va encore se faire entendre, crois-moi, si jamais le gouvernement s'entête à ne pas bouger en ce sens. Déjà que d'avouer qu'il est possible que de l'argent soit mal géré dans les universités est une ultime preuve de faiblesse du gouvernement Charest. Perso, je trouve ça fuckin' honteux. Autre preuve de mauvaise gestion publique?

Cependant, un fait demeure: Je suis étudiant à l'UQTR et nous ne sommes membre d'aucune fédé ou regroupement. Comment donc nous faire "entendre" à ce Conseil? Je ne sais pas, même si j'aimerais.

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https://www.facebook.com/notes/antoine-bouchard/la-classe-retourne-aux-n%C3%A9gos-bilan-complet-du-comit%C3%A9-de-n%C3%A9gociation-des-discusio/10150777382773457

La CLASSE retourne aux négos [bilan complet du comité de négociation des discusion derrièrs les portes clauses!]

par Antoine Bouchard, dimanche 6 mai 2012, 21:49 ·

Il s'agit du texte intégrale, les fautes avec, du bilan produit par le comité de négociation de la CLASSE qui a été envoyé aux associations étudiantes membres ce soir.

La CLASSE retourne aux négos

Jeudi soir, le 3 mai 2012, Philippe Lapointe reçoit un appel de la FEUQ pour lui demander si la CLASSE avait reçu un appel du ministère concernant une éventuelle rencontre avec le gouvernement. Nous avons finalement reçu un appel de Pierre Pilote nous invitant à une rencontre vendredi. Pierre Pilote nous a même demandé si nous accepterions de négocier sans la FEUQ puisqu’elle préférait faire cette rencontre lundi plutôt que vendredi. Nous avons répondu par la négative à cette demande puisque notre mandat nous dictait de ne pas négocier sans les autres organisations nationales. C’est le lendemain matin que nous avons été invité a une nouvelle table de négociation, sans condition et publique. Nous avons donc envoyé un courriel aux associations étudiantes membres leur annonçant la tenue d’un deuxième ronde de négociations. À cette rencontre plusieurs personnes ont été conviées, la CSN, la FTQ, la CSQ, la CRÉPUQ, la fédération des cégeps, Michelle Courchesne, Line Beauchamp, Alain Paquet et Pierre Pilote.

Vendredi midi nous partons donc vers Québec au lieu d’aller à Victoriaville. Vers 16h00 nous allons rejoindre les représentants syndicaux au Hilton afin de voir notre plan de match pour la ou les journées à venir. Cette fois-ci dans les négociations il n’y a qu’une seule personne par délégation, sauf pour la CRÉPUQ qui a deux personnes et le gouvernement qui en a trois. Nous avons décidé que c’est Philippe Lapointe qui allait aller à la table puisqu’il connait mieux les délégués syndicaux et que ça fait un suivi avec la dernière rencontre de négociation.

La rencontre débute avec une mise au point sur les sessions qui pourraient être compromises. La partie adverse avoue qu’on ne trouvera pas la solution au problème des frais de scolarité et qu’il faut, le plus rapidement possible, trouver une façon de sauver les sessions et un plan pour essayer de se sortir de la crise. Les positions de tous les camps n’ont pas changé, il y a seulement plus d’acteurs dans chacun des camps. Il y a une tentative de recherche des points de convergence afin de trouver des pistes de solution pour sortir de l’impasse et de sauver les sessions.

Personnes présentes :

Alain Paquet : Ministre délégué aux finances

Jean Beauchesne : Président de la Fédération des cégeps

Luce Samoisette : Présidente déléguée de la CRÉPUQ

Daniel Zizian : PDG de la CRÉPUQ

Michèle Courchesne : Présidente de la rencontre

Line Beauchamp

Pierre Pilote : ministère du Conseil exécutif

Louis Roy : CSN

Rejean Parent : CSQ

Michel Arsenault : FTQ

Martine Desjardins : FEUQ

Léo Bureau-Blouin : FECQ

Philippe Lapointe : CLASSE

Paul-Émile Auger : TaCEQ

Beauchesne de la fédération des cégeps tente de faire un état de la situation :

- 70 000 étudiant-e-s hors des classes, c'est-à-dire en grève

- 12 sessions d’été annulées

- Trois collèges reportent au mois d’août leur fin de session, si la grève se poursuit au-delà de lundi, sept autres devront leur faire une semaine plus tard.

- Les directions ont perdu le contrôle du mode de réorganisation du calendrier scolaire

- Il admet que les injonctions sont des échecs, qu’elles sont difficiles à vivre pour toutes et tous, qu’elles compromettaient la sécurité. Il fait un appel à respecter les injonctions parce que les directions sont accusées d’outrage. Mais reconnaît l’échec des procédures judiciaires pour régler le conflit.

- Il souhaite qu’il y ait assez d’éléments pour rétablir la confiance afin de supporter le débat

- Il termine en nous disant que si ça continue des étudiants et des étudiantes retarderont d’un an leur scolarité et donc leur carrière, par exemple les techniques policières.

En ce qui concerne la CRÉPUQ :

- Plusieurs établissements et programmes ont déjà terminé

- Les dates d’abandon ont été prolongées

- Il est impossible de faire le rattrapage cet été

- Les emplois d’été sont reportés

- Il y a un report de la fin de session et les finissant-e-s sont donc retardé-e-s

- Il y a un retard marqué pour l’obtention des préalables

- Les bourses d’excellences pour les cycles supérieurs sont chamboulées dans leurs remises

- Il est impossible de décaler l’entrée à l’université pour les étudiants collégiaux et étudiantes collégiales

- Elle revient aussi sur les injonctions

Pour ce qui est de la CLASSE :

- En Congrès et dans les assemblées générales nous avons discuté-e-s des annulations de session et la détermination des étudiantes et des étudiants est toujours présente

- Nous ne sommes pas responsables de la longueur du conflit

- Nous avons perdu quelques votes, mais le mouvement reste fort, les reconductions sont plus appuyées.

La TaCEQ :

- La mobilisation est constante

- La crise est politique

La FECQ :

- Ils et elles sont à l’écoute du gouvernement, mais la question des droits de scolarité doit être abordée

- Ils et elles ne veulent pas servir d’exercice de relation publique

La FEUQ :

- Il y a une augmentation du nombre de grévistes

- Ils et elles sont conscient-e-s de la crise politique actuelle

- La FEUQ écoute, mais le fardeau de cette crise repose sur les épaules du gouvernement

La FTQ :

- Elle reconnait la crise et affirme que la seule sortie possible est la négociation

- Le gouvernement doit bouger, si cela n’arrive pas il faut un facilitateur-médiateur

- Le conflit actuel est un problème social, mais ce n’est pas celui de la FTQ. Ce sont les étudiantes et les étudiants qui doivent être écouté-e-s

La CSQ :

- Pense comme la FTQ

- C’est un peu leur rôle de replacer le débat et le conflit à sa place

- Durant le conflit entre le gouvernement, les étudiants et étudiantes, les syndicats ne doivent pas jouer aux belles mères.

- Il faut que les discussions portent sur ce qui oppose les deux partis afin de régler le conflit

- Si des enjeux touchent les syndicats, les centrales syndicales vont s’inviter à la table de négociations

La CSN :

- Elle est pour la gratuité scolaire depuis 40 ans, c’est un enjeu important pour elle.

- Elle représente les enseignantes et les enseignants des cégeps

- Si tout le monde cherche une solution, on devrait finir par en trouver une. Si jamais autour de la table aucune solution est mise de l’avant d’où viendrait-elle?!!

- Il faut une feuille de route pour la suite des choses

Beauchamp :

- Elle a des préoccupations sur la question des impacts individuels, les relations de travail, des injonctions et les impacts sociaux.

- Elle reconnait que nous avons le respect de nos positions et que plusieurs y adhèrent. Elle affirme aussi que la crise ne se règlera pas que si on tient compte du respect de ces positions

- On ne sortira pas gagnant-e-s ou perdant-e-s aujourd’hui, mais bien avec un cadre de discussion dans lequel nous allons savoir sur quoi travailler

- Sur la question de la confiance : ils et elles voulaient une rencontre confidentielle pour éviter que cela ait l’air une opération publique

- Il faut aborder toutes les possibles, mais il est évident que le règlement complet de la crise ne se fera pas immédiatement

- Pour elle, le plan de sortie de crise doit parler d’abord et avant tout de la gestion des universités

Courchesne

- Il faut y aller par étape

- Nous allons discuter de frais de scolarité parce que la gestion touche aux frais de scolarité.

Le débat est lancé, tout le monde se lance la balle, mais la CRÉPUQ est l’organisation qui se fait le plus remettre à sa place. On parle encore de frais de scolarité, que si ce sujet n’est pas abordé il n’y aura pas de sortie de crise. En fait, les organisations syndicales, les organisations étudiantes et un peu la fédération des cégeps sont du même côté de la barricades et les autres sont de l’autre côté. Nous poussons pour parler de frais de scolarité et du manque d’ouverture de la part du gouvernement. Nous parlons également de réorganisation budgétaire et non de coupures.

La partie gouvernementale nous reparle du conseil provisoire qui viserait à avoir des mandats pour une réflexion. Ce conseil serait l’expression d’une volonté commune et il ferait des recommandations. On nous dit aussi que le conseil aurait pour mandat de répondre à la question de la nécessité des frais en abordant la question des besoins, de la gestion, du modèle universitaire ainsi que de la mission des universités. Nous répondons à cela que le minimum qu’ils et elles pourraient faire pendant ce conseil c’est de suspendre la hausse des frais puisque ce qui sera discuté dans ce conseil est intimement relié aux frais. La question de la gestion universitaire et la réorganisation budgétaire ne peuvent être traitées en même temps qu’une hausse. Ils et elles mettent un peu la charrue avant les bœufs. Il faut regarder comment l’argent est géré avant d’en rajouter, surtout si comme disait Michèle Courchesne que le conseil provisoire devrait répondre à la question de la nécessité de la hausse. Le gouvernement tient toujours leur ligne dure et dit qu’il est trop tôt pour parler de frais, de recul ou d’un moratoire. Le mot moratoire semble donner la frousse au gouvernement. Les syndicats reviennent sur la question des États généraux, autre mot qui fait peur au gouvernement, et de la gratuité scolaire. Fait intéressant, Beauchamp a dit qu’elle comprenait que pour la CLASSE il faut présenter des mesures concrètes. Courchesne a, quant-à elle, affirmé à demi-mot qu’elle avait lu l’article de Philippe Lapointe sur l’assurance-qualité dans la revue Ultimatum et qu'elle comprenait qu'on ne veuille pas que ce soit à l'ordre du jour.

Il est rendu environ 18h00 et la question des évènements de Victoriaville fait sourciller le gouvernement. Lors d’une rencontre-souper avec les associations nationales étudiantes et les centrales syndicales Mr Canon demande à parler à Louis Roy. Au début il voulait nous exclure de la table (encore!) à cause des évènements de Victoriaville, mais finalement, sous la pression des centrales syndicales, il demande que l’on fasse un appel au calme. Vers 20h00 nous faisons un point de presse qui ressort notre mandat de condamner la violence délibérée envers des individus et que nous déplorons la violence (celle des policiers de façon implicite et non celle des militantes et militantes) qui eut lieu à Victoriaville. Environ en même temps ça semble se calmer à Victoriaville et nous ne sommes pas vraiment au courant de l’ampleur des violences, des blessé-e-s ainsi que les arrestations d’autobus.

Il est maintenant 21h00, nous revenons en réunion. Courchesne fait le premier pas, elle demande ce que comprend le cadre de gestion des universités. La CRÉPUQ saute sur le ballon, elle parle de meilleure pratique, vous savez, suivre l’exemple américain et anglais…Elle enchaîne sur sa vision de la gestion des grands enjeux. Courchesne fait un point d’ordre, leur coupe la parole et dit qu’elle veut du concret, pas que des grandes lignes floues comme meilleure pratique. On se met donc à parler des problèmes dans la gestion universitaire, encore une fois. Le problème de la délocalisation des campus, la reddition de compte, la publicité etc. 25 minutes plus tard une pause est décrétée.

Il est 22h00, on parle de gestion universitaire, mais toutes les partis disent ce qu’ils aimeraient qu’il y ait dans le conseil provisoire et quelles sont les options de sortie de crise. Nous faisons une énumération, 14 points ressortent du truc que nous classons comme cela :

Éléments de possible sortie de crise :

- Reddition de compte

- Gestion et transfert de fond

- Dépenses en publicité et promotion

- Parc immobilier

- Délocalisation des campus

- Personnel de gérance

- (nous rajoutons ce quinzième en caucus : frais de scolarité!)

Mandat du conseil :

Revoir les Règles budgétaires

Revoir l'internationalisation des universités

Partenariat privé et université

Pouvoir des instances (CA, CRÉPUQ)

On n’en parle pas :

Meilleures pratiques

Formation continue

Élément à retirer :

- Assurance-qualité (qui a été finalement changé en : Qualité et évaluation de la formation, de la recherche et du soutien aux étudiants et étudiantes)

Nous faisons une priorisation en caucus seulement la CLASSE et cela ressemble un peu au plan de la FEUQ. Ensemble nous décidons quels seront les enjeux abordés et ceux négligés. Nous ne discutons pas des mandats qui seront traités dans le conseil provisoire. Pour le reste il y a deux éléments distincts, les règles budgétaires et les outils de comparaison. Nous ne touchons pas aux outils de comparaison telle l’assurance-qualité. Avec les centrales syndicales nous décidons de définir la composition de ce conseil provisoire avant de définir les mandats. Au départ cela ressemble à : 4 organisations nationales étudiantes, 4 centrales syndicales, 4 personnes de la CRÉPUQ, 1 présidence, 4 personnes autres des milieux sociaux, 1 personne du MELS et 1 personne de la fédération des cégeps. Après discussion, il a été décidé d’intégrer 6 personnes de la CRÉPUQ et 2 personnes du milieu socio-économique au lieu des 4 personnes des milieux sociaux afin de maintenir un équilibre des forces. Nous avons réussi à changer le terme assurance-qualité pour qualité et évaluation de la formation, de la recherche et du soutient académique.

Il est rendu passé 1h30 du matin, nous établissons le profil d’une présidence qui pourrait faire consensus : soit une personne qui détient une certaine crédibilité dans le domaine de l’éducation supérieure et auprès du public. De préférence une personne qui connaît les rouages de la fonction publique, du budget du MELS et des universités et qui détient une certaine expertise en conseil et comités ministériels. Nous avançons que nous croyons que pour parler d’éducation et de la mission des universités, il pourrait être de mise que la personne détienne une expérience académique. Cela sera pris en compte.

Dès que nous nous sommes entendus sur les bases à donner au comité, Michelle Courchesne nous demande quel serait notre vision des frais et du comité. Léo Bureau-Blouin présente donc qu’il y a des économies substantielles à faire, ces économies peuvent mener à une réduction de la facture étudiante. En ce moment, on a la possibilité de faire des coupures avec l’approbation du milieu et du public, mais cela doit se faire avec un engagement au niveau de la contribution étudiante, sinon nous n’avons aucun avantage à appuyer les coupures.

Line Beauchamp tient à préciser qu’il doit davantage être question de réduire la contribution étudiante. Si la partie étudiante prouve qu’il est possible de trouver de l’argent dans la gestion des institutions universitaires dans le cadre du conseil provisoire il sera possible de réduire les frais. Le débat fini donc sur la question des frais institutionnels obligatoire (FIO). Cette question est mise de l’avant par les centrales syndicales. Elles font le constat que le comité n’est pas assez pour faire entrer les grévistes en classe. Courchesne tente de trouver une solution sans gagnant-e-s ni perdant-e-s et c’est le comité. Vers 5h00 les centrales font donc une offre avec un compromis possible. De faire la suspension du paiement des frais à la hauteur de la hausse durant les travaux du comité. Le conseil provisoire pourra faire des recommandations sur la question des FIO et des droits de scolarité. Si nous trouvons dans ce comité des endroits pour aller chercher l’argent de la hausse. Cela serait donc comme un gel, mais sans être un gel. Le gouvernement évalue la question l'oriente vers les FIO plutôt que les frais. Le Comité de négociation se trouve bien embêté. L’État continue de se désengager dans l’éducation, mais concrètement sur la facture étudiante il n’y a pas d’augmentation tant qu’on trouve de l’argent dans le gras des universités.

Vers 4h une nouvelle pause est décrétée. Au retour nous revenons sur cette question de la hausse des frais de scolarité et de la baisse des FIO, la FECQ affirme que la contribution étudiante est un concept acceptable, mais il faut avoir des engagements clairs de la part du gouvernement comme preuve de leur bonne foi. Selon eux, le comité devra avoir le pouvoir de déterminer comment sera remboursé. De plus, ils veulent un engagement clair, ainsi que des obligations de résultat. Courchesne affirme alors que le comité aura de la latitude quant à ces décisions et que plusieurs des questions abordées en ce moment ce feront par un décret ministériel après l'acceptation de l'offre par les associations étudiantes garantissant ainsi les résultats. Beauchamp maintien que les résultats seront motivés par le 125$ à aller chercher pendant les travaux.

C'est alors que l'on nous dit que la fin des travaux sera effectif lors du dépôt du rapport du comité, que dans le décret, il sera spécifié que chaque dollars économisé sera investi dans la réduction de la facture étudiante. Mais qu'arrivera-t-il si les économies dépassent les frais institutionnels? Line Beauchamp répond du bout des lèvres que cela pourra, si les économies dépasse les FIO, affecter les frais de scolarité, mais que ce sera au comité provisoire de trouver les modalités de remboursement. Elle ajoute aussi que toutes les offres annoncées auparavant seront maintenu: RPR, réduction de la contribution parentale, étalement, etc.

La CRÉPUQ se pose alors comme question quelle sera la motivation des universités sur le comité si, trouvant des économies dans son propre budget, il n'y aura aucune avancée pour elle, mais seulement un bénéfice pour les étudiantes et les étudiants? Louis Roy, de la CSN, répond alors que le chantier sera ouvert sur le thème de la facture étudiante, que c'est eux qui ont posé le problème et amené les enjeux sur la table, mais que ce faisant, plusieurs débats seront à mener et qu'ainsi, la CRÉPUQ aussi bénéficiera d'un nouveau forum pour se faire entendre.

Le soleil se lève, la nuit a été longue. Les acteurs autour de la table sentent que le débat a été écoulé quant à la formule et qu'il faut maintenant se concentrer sur du concret. Le gouvernement demande donc un moment de rédaction pour que l'on puisse travailler sur le texte final.

Le premier texte apporté comporte de nombreuses erreurs par rapport aux divers accords que nous avions. Il y avait entre autre un mélange entre les mandats et les thèmes de sortie de crise, le document ne faisait que mention des FIO et non de la contribution étudiante, plusieurs flous subsistaient au sujet du comité et de l'application du paiement différé. Nous avons donc, entre associations étudiantes convenus de plusieurs modifications majeures et mineures. Principalement, il était important pour nous que le libellé de la fin ne signifie pas que notre signature nous demande de recommander l'offre, de faire une trêve ou encore la fin immédiate de la grève.

Le reste se passe malheureusement dans un jeu de couloir bourdonnant qui a principalement été fait auprès de Philippe Lapointe. À notre sortie de notre caucus étudiant, nous avons rencontré les syndicats qui avaient certaines modifications similaires aux autres mais elles trouvaient que nous poussions un peu loin après une consultation avec Justin Arcand.. Confiant-e-s, nous attendions la reprise. Attendant dans le couloir, Martine Desjardins fut prise à part pour aller discuter. Philippe, en se servant du café, se fit aussi inviter à discuter avec Pierre Pilote de nos modifications afin «d'accélérer les travaux». La porte ouverte, dans le local de négociation, avec Jean Beauchesne de la Fédération des Cégeps, il énuméra nos modifications qui furent entièrement prises en notes et, en général, Pierre Pilote comprenait le bien fondé des demandes étudiantes. Après cette longue discussion, Martine entra avec Courchesne, elle avait fait le même travail avec la ministre qui semblait être d'accord avec toutes nos modifications, qui visaient principalement 3 points:

- Toute les économies trouvées par la partie étudiante ferait en sorte de réduire l'ensemble de la contribution étudiante, et non seulement les FIO;

- Que le conseil puisse choisir ses 2 membres de la communauté économique et son président par consensus afin d'assurer la parité et;

-Que le paiement différé s'applique sur 2 ans et qui serait renouvelable si nécessaire.

Les représentant-es du ministère se sont retiré-es pour réécrire le document.

Nous retournons voir nos collègues, confiantes et confiants: «Nos modifications ont toutes été acceptées.» Nous attendons donc, pensant que la journée serait terminée. La journée est bel et bien commencée. Nous sommes convié-e-s à retourner à la table. Courchesne nous annonce qu'ils se sentent près d'une entente, le document a été envoyé au bureau du Premier ministre et ils attendent une réponse, ils nous demandent donc d'attendre jusqu'à 8h, moment où ils devraient avoir une confirmation. Nous retournons patienter. Pendant l'attente, Philippe se fait approché à plusieurs reprises pour des modifications mineures (changer des mots tel que: l'entente sera sujette à approbation, par l'entente sera soumise à approbation.)

Il est ensuite question d'insérer une clause demandant une trêve pendant la consultation. Nous refusons. Toujours informellement, la discussion se fait sur comment la question de la trêve entre Philippe Cannon du bureau de Mme Beauchamp, Pierre Pilote et Philippe Lapointe et Justin Arcand, puis avec Réjean Parent et Louis Roy. Nous maintenons notre point. Enfin, on s'entend pour dire que la CLASSE n'appellera pas à une manifestation sur la question de l'offre pendant la consultation des assemblées générales, vu que la CLASSE n'a pas de mandat sur l'offre. Ainsi, si les associations sont contre l'«entente», nous pourrons faire une manifestation contre, puisque ce n'est plus une entente. Il a été bien spécifié que les associations locales sont exclues de cette clause et que chaque association locale peut faire ce qu'elle veut. La FEUQ demande une pause avec pour objectif caché de quitter les lieux, d'aller faire une sieste, revenir frais et disponibles en prévision de la tempête médiatique qui suivra, mais aussi des derniers détails à mener. Cette pause est refusée par le gouvernement, les syndicats et la CRÉPUQ qui veulent en finir le plus rapidement possible.

Vers 13h, nous sommes réinvités à la table pour voir le texte final. Ce texte comporte encore quelques erreurs que nous demandons illico de modifier. Mais la lecture fut rapide. Le nouveau texte nous arrive, en ne regardant que si les dernières modifications ont été faites Philippe approuve le texte et, devant l'ambiance générale de sentiment de fin des travaux et signe le document sans consulter le reste du comité de négociation. Ce fut, il en conviendra par la suite, une erreur fatidique dont il prend l'entière responsabilité.

Le texte final n'était pas exactement celui convenu. Plusieurs éléments avaient été modifiés et il semble que la CRÉPUQ ait travaillé plus ardemment que les étudiants et les étudiantes dans les dernières modifications des détails. Le comité de négociation fut consterné de voir ce avec quoi revenait Philippe. Une grande tension s'est fait sentir au sain du comité. Nous nous sommes donc consulté, seul, dans une salle pour en discuter. C'est amèrement déçu-e-s que nous sommes revenus à Montréal présenter ce document aux associations alors réunies en congrès.

S'il y a un constat à avoir avec les stratégies gouvernementales de négociation c'est qu'ils ont isolé un représentant tout au long des négociations. Une personne alors prise dans un constant effort intellectuel et isolé du reste se concentre sur un seul enjeu, soit le comité provisoire dans ce cas-ci. Même si au départ nous n'étions pas convaincu-e-s de la pertinence du comité provisoire et voulions l'utiliser en échange d'une négociation véritable sur les frais de scolarité, le temps mis sur la question a «hypnotisé» le comité de négociation de façon à considérer que lorsque nous gagnions notre point sur certaines modifications cela représentait des avancées. Au final, ce ne fut qu'un subterfuge qui nous ramenait sur un enjeu qui n'avait pas de rapport direct avec les frais de scolarité.

En isolant le représentant, le gouvernement a aussi pu plus facilement l'introduire dans un état de fatigue et émotionnellement plus faible. Lors de la signature finale du document qui devait être référé à consultation, il était donc passablement moins éveillé, alerte et capable de sens critique. Après 22 heures de négociation entrecoupées de courtes pauses, nous aurions dû, en ce samedi après-midi, exiger la suspension des travaux. Le mouvement étudiant a fait 12 semaines de grève, une journée de fin de semaine de plus ou de moins n'aurait pas été catastrophique. Le sentiment d'urgence fut créé par le gouvernement qui, eux, avaient besoin d'un règlement rapide.

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Les syndicats confirment que l'entente de principe qui a été signée vendredi est bien celle qui a été émise par le gouvernement. Les étudiants vont sceller la réélection de Jean Charest.

C'est un peut partout dans les médias

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Que fera la CLASSE de cette entente ce week-end en congrès?

Considérant que le texte de l'offre présente plusieurs éléments ambigus et susceptibles d'être détournés contre les intérêts étudiants;

L'AELLFUM propose que la CLASSE propose les modifications suivantes comme conditionnelles à l'acceptation de l'offre :

• Que le comité provisoire ait un pouvoir décisionnel et exécutif;

• Que les règles de fonctionnement du comité provisoire soient clarifiées et incluses dans le texte de

l'entente plutôt qu'établies à la première rencontre;

• Que la question de l'ajout de « personnes jugées utiles aux fins de travaux » dans la composition du

comité provisoire soit clarifiée de façon à ne pas changer le pouvoir relatif des parties en présence;

• Que des représentants et représentantes du corps professoral universitaire issus de différentes

disciplines (sciences humaines, sciences pures, domaines à tendance technique) soient inclus dans le

comité provisoire;

• Que le nombre de places réservées a la CRÉPUQ et à la Fédération des cégeps soit équivalent à

celui des associations étudiantes;

• Que le président ou la présidente et les représentantes et représentants du milieu des affaires (issue-

s préférablement de coopératives)soient désigné-e-s par les autres membres du comité provisoire;

• Que la question des droits de scolarité soit clairement mentionnée dans les sujets de discussion

énumérés au point 3;

• Que toutes les économies dégagées par les travaux du comité soient utilisées pour diminuer la part

étudiante dans le financement des universités;

• Que la réglementation des FIO soit reconduite jusqu'à la fin de la hausse.

Considérant que le présent mouvement ne porte pas uniquement sur des revendications comptables, mais vise à engager une

réflexion collective impliquant l'ensemble de la société sur la mission fondamentale, le rôle social, les acteurs et le financement de l'université;

L'AELLFUM propose que la CLASSE exige, parallèlement au travail du comité provisoire et de l'éventuel comité permanent et pour asseoir la légitimité de la réflexion dans un cadre politique plus large, la tenue d'états-généraux sur l'éducation postsecondaire ayant pour mandat d'examiner les questions suivantes :

• La part étudiante dans le financement des universités en considérant la gratuité, le gel, l'indexation, les hausses futures, le remboursement proportionnel au revenu, la modulation des droits de scolarité en fonction du domaine d'étude;

• La marchandisation de l'éducation et l'arrimage des programmes d'étude sur le marché du travail;

• Les modes de financement des universités (rôle des entreprises privées, de la part étudiante, du financement public);

• La gestion et le personnel de gestion des universités (rôle des entreprises privées, du corps professoral,

des étudiants);

• La pertinence et la complémentarité des différents domaines d'études et modes de recherche (fondamentale, appliquée, commercialisable);

Que la CLASSE considère que ces modifications à l'offre initiale permettraient une sortie de crise et

favoriseraient le retour en classe.

Ce qui au départ était une grève sur la hausse des frais s'inscrit maintenant dans un cadre plus large de la mission et du rôle fondamental des universités? Faudrait en parler dans les assemblées, il ne me semble pas que ça soit clair pour tout le monde. Voici d'ailleurs une contre offre qui modifiera le texte de l'entente de principe de la façon suivante (ce n'est qu'une petite partie):

4. Les recommandations au ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport relativement à l’optimisation des ressources financières prévue à l’article 3, seront utilisées, à l’automne 2012 de la façon suivante : les économies ainsi dégagées seront appliquées à l'ensemble des frais de scolarité, autant aux droits de scolarité qu'aux FIO et ce, selon un montant équivalent, dollars pour dollars. Un moratoire sur la hausse des droits de scolarité d'une durée de 2 ans sera appliqué dès l'automne 2012, et ce, jusqu'aux dépôts des recommandations au ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport, lequel s'engage à mettre en application les dites recommandations au cours de cette période et au delà. Le moratoire permettra également de mettre en place le comité permanent et celui-ci pourra débuter ses travaux dès l'hiver 2013 ou au plus tard à l'automne 2013.

5. Le Conseil provisoire est composé des personnes suivantes :

- 2 recteurs/rectrices ou leurs représentantEs, désignéEs par la CREPUQ ;

- 4 représentantEs étudiants, désignéEs respectivement par la FEUQ, la FECQ, l’ASSE et la TACEQ

- 4 représentantEs du milieu syndical, désignéEs respectivement par la CSN, la CSQ, la FTQ et la FQPPU ;

- 2 chercheurs ou chercheuses socio-économiques spécialiséEs en financement privé des universités et seront désignéEs par consensus lors de la première rencontre du comité;

- 1 représentantE des cégeps, désignéE par la Fédération des cégeps ;

- 1 représentantE du MELS, désignéE par le ministère ;

- Le/La présidentE, désignéE par consensus lors de la première rencontre du comité...

J'aime surtout la nouvelle formation du Conseil, qui cette fois avantagerait probablement les étudiants. Je suis aussi surpris de demander 2 spécialistes du financement privé des universités. Venant de la CLASSE, c'est bizarre.

Pour lire le document complet de ce qui va se tramer ce week-en à Montréal, et tout est sujet à changement bien sûr,c'est par ici.

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