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L'Alberta et le Wildrose party


Déchet(s) recommandé(s)

Les Québécois doivent s’intéresser à l’élection albertaine du 23 avril prochain. Selon les derniers sondages, la province la plus riche du pays s’apprête non seulement à mettre fin au règne ininterrompu de 41 ans du Parti progressiste-conservateur, mais également à redéfinir le fédéralisme canadien.

Le parti Wildrose de la charismatique cheffe Danielle Smith domine présentement dans les intentions de vote. Il devance les conservateurs d’Alyson Redford par une dizaine de points.

Madame Smith deviendra possiblement dans deux semaines la première Première ministre à s’afficher comme libertarienne et fière autonomiste.

DÉSÉQUILIBRE FISCAL

Les Albertains envoient 21 milliards de dollars de plus à Ottawa que ce qu’ils obtiennent en retour du gouvernement fédéral, soit l’équivalent de 5700$ pour chaque homme, femme ou enfant.

Le plus grand bénéficiaire de cette généreuse contribution est évidemment le Québec qui reçoit à lui seul 7,4 milliards de dollars (48%) de l’enveloppe des 15,4 milliards de dollars en péréquation. En fait, au cours de la dernière décennie, les transferts fédéraux totaux au Québec sont passés de 8,9 à 15,1 milliards de dollars par année, en hausse de 69%.

Madame Smith rappelle que tous ces programme de transfert de richesse entre les provinces visaient initialement à équilibrer la qualité des programmes sociaux à travers le pays.

CULTURE DE DÉPENDANCE

Elle ne comprend pas pourquoi aujourd’hui le gouvernement du Québec accepte l’argent venu de l’Ouest pour offrir les frais de scolarité les plus bas en Amérique du Nord, des garderies à 7$ par jour, une assurance-médicaments universelle et de généreux congés parentaux, alors que les Albertains n’ont pas les moyens de se payer de telles gâteries publiques.

Elle déplore aussi l’effet pervers de cette aide sociale entre provinces qui récompense l’irresponsabilité fiscale d’un Québec dépensier qui bloque l’exploitation de ses ressources naturelles à coup de moratoire alors qu’on punit l’Alberta qui se gère bien (sans dette publique et sans taxe de vente provinciale!) et qui exploite ses ressources.

Bref, c’est l’histoire d’une fille qui travaille comme une folle 50 à 60 heures par semaine pour payer toutes ses taxes et ses impôts. Quand elle revient tard le soir à la maison en transport en commun, elle tombe sur le cul en voyant que son voisin assisté-social vient de s’acheter un yacht pis un char de l’année. Elle se révolte et demande justice.

LE NOUVEAU CANADA

La cheffe du Wildrose promet que l’Alberta ne signera plus jamais une entente de péréquation qui soit injuste pour ses concitoyens. Que ce soit via un transfert de points d’impôt, par l’imposition d’un plafond sur le montant de péréquation ou en enlevant les revenus associés à l’exploitation des ressources naturelles de la formule, un éventuel gouvernement Wildrose s’engage à se battre contre toute intrusion fédérale et à conserver chez-lui le maximum d’argent produit par les Albertains.

Le mouvement dépendantiste du Québec, composé de libéraux et de péquistes qui quémandent toujours plus d’argent du fédéral, pourrait se retrouver bientôt à défendre des positions centralisatrices contre une Alberta de plus en plus autonomiste.

J’ai mal à mon Québec!

(écrit par votre ennemi national #1: http://blogues.journ...om/ericduhaime/)

TL:DR?

Les Albertains risquent de porter au pouvoir un parti autonomiste qui va refuser de signer des ententes de péréquation comme celles qu'on a vu dans les années passées.

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On peut comprendre un peu la réflexion. Bien que dans le passé la péréquation émanait du Québec et de l'Ontario, le tout a balancé vers l'Ouest. Sauf que, depuis quelques années, le Québec garde ses services à des coûts artificiellement bas, soit par de la mauvaise gestion, soit par l'argent qui arrive de l'Alberta. Mais l'argent du prétole est bel et bien là, et on peut comprendre les Albertains de voir qu'au Québec y'a l'école qui est pas chère, les soins de santé gratuits quasi murs à murs, et j'en passe, alors qu'eux "ne peuvent pas se le payer". De plus, des voix politiques et cityoennes s'élèvent contre l'exploitation des sables bitumineux, tout en ayant un blocage du développement des ressources ici. Un peu hypocrite de leur point de vue probablement.

Je peux la comprendre d'être en crisse.

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Duhaime qui explique la péréquation.

/Facepalm. Il devrait se concentrer à affiner sa théorie du déséquilibre intergénérationnel, plutôt que du déséquilibre fiscal inter-provincial.

Sinon, c'est quand même ironique que les Albertains, qui ont profité durant des années de la richesse des autres provinces canadiennes pour financer leur industrie pétrolière, ne veulent plus faire l'effort en sens opposé. D'autant plus que les exportations de pétrole portent le huard à la hausse, au détriment des économies de l'Ontario et du Québec.

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Sinon, c'est quand même ironique que les Albertains, qui ont profité durant des années de la richesse des autres provinces canadiennes pour financer leur industrie pétrolière, ne veulent plus faire l'effort en sens opposé. D'autant plus que les exportations de pétrole porte le huard à la hausse, au détriment des économies de l'Ontario et du Québec.

Quoique après quelques recherches, je me demande quand est-ce qu'on a donné de l'argent à l'Alberta avec la péréquation seule.

Texte de 1996 de la Presse de Claude Picher.

Il n'y a donc pas de provinces qui «paient» de la péréquation aux autres. Les paiements vont directement d'Ottawa aux provinces. Bien sûr, comme la péréquation est financée par tous les Canadiens et que ceux des provinces riches envoient plus d'impôts à Ottawa que ceux des provinces pauvres, la péréquation représente en réalité un transfert des provinces riches vers les pauvres. Mais ce transfert n'ajoute aucune contribution additionnelle au fardeau fiscal que doivent déjà assumer les citoyens des provinces riches. Ces provinces riches, celles dont l'assiette fiscale est supérieure à la moyenne, ne reçoivent tout simplement rien d'Ottawa.

Trois provinces seulement, l'Ontario, l'Alberta et la Colombie-Britannique, ne sont pas admissibles aux paiements de péréquation. Il n'en a pas toujours été ainsi. L'Alberta et la Colombie-Britannique ont déjà reçu, au début des années 60, des paiements de péréquation. La Saskatchewan en reçoit régulièrement depuis le début du programme, mais en a été privée au début des années 80. Cela s'explique, bien sûr, parce que la bonne ou la mauvaise fortune des provinces peut varier d'une année à l'autre, surtout dans le cas de provinces lourdement dépendantes des prix des ressources naturelles. Une seule province, l'Ontario, n'a jamais touché un cent de péréquation.

Seulement au début des années 60? Ça me semble bien peu, surtout 50 ans plus tard.

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Quoique après quelques recherches, je me demande quand est-ce qu'on a donné de l'argent à l'Alberta avec la péréquation seule.

Texte de 1996 de la Presse de Claude Picher.

Seulement au début des années 60? Ça me semble bien peu, surtout 50 ans plus tard.

J'ai jamais réussi à trouver un seul tableau utile sur stats Can...

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Pas avec la péréquation nécessairement. Mais par des projets de développement du gouvernement fédéral. Un peu comme en ce moment, avec Terre-Neuve qui reçoit l'aide du Canada pour son projet hydroélectrique.

Les premières recherches de gisements d'hydrocarbures ont été financées par le fédéral. Je vais essayer de vous trouver des documents l'expliquant.

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Duhaime qui explique la péréquation.

/Facepalm. Il devrait se concentrer à affiner sa théorie du déséquilibre intergénérationnel, plutôt que du déséquilibre fiscal inter-provincial.

J'aimerais bien t'entendre nous expliquer ce qu'est la péréquation...

Sinon, c'est quand même ironique que les Albertains, qui ont profité durant des années de la richesse des autres provinces canadiennes pour financer leur industrie pétrolière, ne veulent plus faire l'effort en sens opposé. D'autant plus que les exportations de pétrole portent le huard à la hausse, au détriment des économies de l'Ontario et du Québec.

Quoique après quelques recherches, je me demande quand est-ce qu'on a donné de l'argent à l'Alberta avec la péréquation seule.

Seulement au début des années 60? Ça me semble bien peu, surtout 50 ans plus tard.

Leçon #1 quand tu argumentes avec un gauchiste. La philosophie de ces gens est "don't let the facts get in the way of a good story". Dans sa ligne narrative, le Québec a subventionné l'Alberta pendant des années et des années. S'il admet que c'est faux, c'est toute son argumentation qui s'écroule.

J'ai jamais réussi à trouver un seul tableau utile sur stats Can...

Est-ce que ça t'a traversé l'esprit que c'est peut-être parce que tu ne sais pas interpréter les données?

Autre chose, pourquoi as-tu créer un nouveau sujet pour parler du Wildrose Alliance alors qu'il y a un sujet existant depuis plus de deux ans (dans lequel j'ai posté pas plus tard qu'hier)?

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J'espère que leur élection ferait monter l'appui à la souveraineté.

Personnellement, j'aimerais mieux que la situation soit inversée. J'aimerais mieux que ce soit le Québec qui envoie un surplus de 21 milliards au fédéral tellement la province est prospère et bien gérée. J'aimerais mieux que notre fierté nationaliste se définisse dans notre excellence et dans notre réussite plutôt que dans la défense de notre modèle québécois technocratique et sclérosé.

Difficile d'être fière du Québec quand nous sommes à la traîne du Canada.

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J'aimerais bien t'entendre nous expliquer ce qu'est la péréquation...

Un programme ayant pour but d'assurer aux provinces une capacité de lever des impôts semblables, dans l'optique d'être en mesure d'assurer un minimum de service publics de qualité comparable. Le but n'est pas de permettre aux provinces de boucler leur budget. C'est, qu'à taux d'imposition donné, deux provinces puissent lever la même quantité de revenus. Autrement dit, c'est une approche par les revenus, et non par les dépenses. Si je voulais être pointilleux, je pourrais même dire que les riches du Québec financent les pauvres de l'Alberta par la péréquation. Bien évidemment, au niveau des transferts nets, le Québec reçoit plus de péréquation que ce qu'il en donne.

Mais, l'idée de base des transferts fédéraux y est présente. Il s'agit de déterminer un niveau moyen de revenu imposable pour tous les canadiens.Si t'es au-dessus, tu paies, si t'es en dessous, tu reçois.

Cependant, puisque le montant est basé sur les revenus, les programmes sociaux n'ont aucune importance. Que le Québec ait des garderies à 7$ ou non, qu'il ait des universités gratuites ou non, qu'il ait un programme d'assurance-maladie universel ou non, le montant de la péréquation reste strictement le même. Si l'Alberta n'a pas les moyens de se payer ces programmes et que le Québec oui, ce n'est pas en raison des transferts fédéraux, mais en raison de choix politiques sur les niveaux de taxation provinciale.

Duhaime le sait très bien, mais c'est tellement plus facile de prétendre qu'on se fait payer nos programmes par le pétrole albertain.

Leçon #1 quand tu argumentes avec un gauchiste. La philosophie de ces gens est "don't let the facts get in the way of a good story".

Dans sa ligne narrative, le Québec a subventionné l'Alberta pendant des années et des années.

Leçon #2 on reconnait un imbécile lorsque c'est un fervent utilisateur de l'idée derrière laquelle tout gauchiste est un idéaliste rêveur loin des sciences dures(lol).

D'autant plus que je n'ai jamais prétendu que c'était le Québec qui avait financé l'Alberta, mais bien le fédéral.

Et, en fait, selon des travaux parlementaires, le gouvernement fédéral aurait donné, des années 1970 à 1999, 79MM$(dollars actuels) à l'industrie pétrolière albertaine. Et, aussi, bien que l'aide fut moindre après le millénaire, elle n'en est pas moins disparue.

Je ne retrouve plus le document original des travaux parlementaires sur ce calcul, mais Lisée le soulignait déjà il y a deux ans. (Oui, oui, ce méchant Lisée gauchiste. Mais j'espère que tu comprendras que je parle uniquement de la donnée sur les travaux parlementaires.)

http://www2.lactuali...plus-tard/1760/

S'il admet que c'est faux, c'est toute son argumentation qui s'écroule.

En fait non. Si tu avais continuer ta lecture, tu aurais constaté que je parlais aussi du fait que l'importance de l'industrie pétrolière porte le dollar à la hausse, au détriment des économies du Québec et de l'Ontario. Mon argumentation ne s'écroule donc pas tant.

Mais bon, ça doit être parce que tu étais occupé à éplucher des CV que tu n'a pas porté ta réflexion plus loin qu'un comportement pavlovien.

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Est-ce que ça t'a traversé l'esprit que c'est peut-être parce que tu ne sais pas interpréter les données?

-Estie de pino des montagnes, si tu trouves un tableau avec les sommes reçues dans les années 50 tu me le monteras.

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-Estie de pino des montagnes, si tu trouves un tableau avec les sommes reçues dans les années 50 tu me le monteras.

Statistiques Canada a été créé en 1971. Penses-tu que ça a quelque chose à voir avec le fait qu'on n'y trouve pas de données plus anciennes?

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Un programme ayant pour but d'assurer aux provinces une capacité de lever des impôts semblables, dans l'optique d'être en mesure d'assurer un minimum de service publics de qualité comparable.

...

Cependant, puisque le montant est basé sur les revenus, les programmes sociaux n'ont aucune importance.

...

Que le Québec ait des garderies à 7$ ou non, qu'il ait des universités gratuites ou non, qu'il ait un programme d'assurance-maladie universel ou non, le montant de la péréquation reste strictement le même. Si l'Alberta n'a pas les moyens de se payer ces programmes et que le Québec oui, ce n'est pas en raison des transferts fédéraux, mais en raison de choix politiques sur les niveaux de taxation provinciale.

Belle contorsion intellectuelle: tu pars d'un fait réel (i.e. ton premier point, qui est la définition de la péréquation), tu ajoutes une opinion boboche (i.e. ton deuxième point), tu finis par dire que le Québec et l'Alberta font des choix différents donc personne n'a à chiâler (en fait, pour être exact, l'Alberta doit payer mais n'a pas le droit de chiâler).

Si le Québec ne faisait pas déficit par dessus déficit et l'Alberta surplus par dessus surplus, ta position serait plus facile à défendre. Là, le Québec n'a même pas les moyens de se payer ce qu'il a déjà! L'Alberta choisit de vivre selon ses moyens et laisser le choix à ses citoyens. Tsé, les albertains aussi font garder leurs enfants (depuis des générations!), ils n'ont pas besoin que le gouvernement s'en mêle.

Et, en fait, selon des travaux parlementaires, le gouvernement fédéral aurait donné, des années 1970 à 1999, 79MM$(dollars actuels) à l'industrie pétrolière albertaine. Et, aussi, bien que l'aide fut moindre après le millénaire, elle n'en est pas moins disparue.

C'est quoi le problème? Mettons qu'on compare cette somme aux 28 milliards (à peu près) reçus par Radio-Canada sur la même période, qu'est-ce qui a été le plus profitable pour le pays? Une industrie qui a créé des centaines de milliers d'emplois très bien rémunérés ou bien la boite qui nous offre le chef d'oeuvre qu'est L'Auberge du Chien Noir?

Les 79 milliards investis dans l'industrie pétrolière ont contribué à faire du Canada un des pays les plus riches au monde. Radio-Canada ne sert qu'à faire de la compétition déloyale à des entreprises privées.

Mais bon, ça doit être parce que tu étais occupé à éplucher des CV que tu n'a pas porté ta réflexion plus loin qu'un comportement pavlovien.

Je t'assure que j'y ai bien pensé. Je ne me suis cependant pas donné la peine de faire des contorsions intellectuelles pour arriver à la conclusion inverse que ce que montrent clairement les données.

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Belle contorsion intellectuelle: tu pars d'un fait réel (i.e. ton premier point, qui est la définition de la péréquation), tu ajoutes une opinion boboche (i.e. ton deuxième point), tu finis par dire que le Québec et l'Alberta font des choix différents donc personne n'a à chiâler (en fait, pour être exact, l'Alberta doit payer mais n'a pas le droit de chiâler).

Non. Tu m'as demandé mon explication de la péréquation. Je te l'ai donné dans la première partie. J'ai développé un peu plus par la suite pour démontrer en quoi Duhaime se trompe. Le point deux n'est pas une opinion boboche.

C'est directement tiré du Ministere des Finances.

Les droits à péréquation sont établis en mesurant la capacité des provinces de générer des revenus, ce qu'on appelle la « capacité fiscale ». http://www.fin.gc.ca...rov/eqp-fra.asp

Et pour mon troisième point, c'est dans la suite de ce principe fondamental de la péréquation. Les programmes sociaux provinciaux ne sont pas pris en compte dans le calcul de la péréquation.

Si le Québec ne faisait pas déficit par dessus déficit et l'Alberta surplus par dessus surplus, ta position serait plus facile à défendre. Là, le Québec n'a même pas les moyens de se payer ce qu'il a déjà! L'Alberta choisit de vivre selon ses moyens et laisser le choix à ses citoyens. Tsé, les albertains aussi font garder leurs enfants (depuis des générations!), ils n'ont pas besoin que le gouvernement s'en mêle.

C,est bien beau tout ça, mais le Québec pourrait aussi privatiser tout ses services publics et il recevrait LE MÊME CALISS DE MONTANT EN PÉRÉQUATION.

C'est quoi le problème? Mettons qu'on compare cette somme aux 28 milliards (à peu près) reçus par Radio-Canada sur la même période, qu'est-ce qui a été le plus profitable pour le pays? Une industrie qui a créé des centaines de milliers d'emplois très bien rémunérés ou bien la boite qui nous offre le chef d'oeuvre qu'est L'Auberge du Chien Noir?Les 79 milliards investis dans l'industrie pétrolière ont contribué à faire du Canada un des pays les plus riches au monde. Radio-Canada ne sert qu'à faire de la compétition déloyale à des entreprises privées.

Mais où est-ce que j'ai dit que c'était une mauvaise chose? Où ai-je blâmé les Albertains pour avoir reçu cette aide fédérale?

Nulle part. Je fais juste soulever l'ironie à savoir que l'Alberta a profité durant plusieurs années d'une aide financière fédérale importante, mais lorsque vient le temps de redonner au fédéral, ils ne veulent plus.

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  • 2 semaines plus tard...

C'est juste pour dire un petit allo à mes chers copains(allo daniel!) qui aiment tellement leur alberta si économiquement libérale qui est en train de réélire le PC et qui est en train de dire NON au wildrose party, ce parti de pacotille. Je vous aime =)

MUHAHAHHA

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C'est juste pour dire un petit allo à mes chers copains(allo daniel!) qui aiment tellement leur alberta si économiquement libérale qui est en train de réélire le PC et qui est en train de dire NON au wildrose party, ce parti de pacotille. Je vous aime =)

MUHAHAHHA

Personnellement je crois que c'est comme le Front National en France. Ces partis savent qu'ils ne sont pas assurés de former un gouvernement majoritaire, mais se taillent progressivement une place dans la société. Ce sont le genre de partis qui ressortent toujours plus forts au fil des élections.

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