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Que pensez-vous des antidépresseurs?


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(modifié)

Moi j'adhère à la première option. J'peux pas croire qu'on peut se lever un matin et tomber soudainement en dépression pour aucune raison. Sinon t'es pas en dépression, t'es juste bipolaire.

Personnellement j'avais une vie de marde v'la 2 ans et j'ai finalement tombé en dépression. J'avais lâché l'école, lâché ma job, j'mangeais pu, j'dormais pu, j'sortais pu, on m'appellait et j'me trouvais toujours des défaites pour rester chez nous ... mais ça c'est parce que j'avais accumulé un paquet d'affaire et à un moment donné, comme on dit, le presto a sauté.

Mais j'ai pas pris la voie d'la paresse en allant m'faire prescrire des antidépresseurs comme tout le monde fait ... non, j'me suis botté le cul, j'ai r'pris su' moé, pis j'suis reparti à zéro. Moi j'ai l'impression que les gens prennent des antidépresseurs en pensant qu'les pillules vont faire la job à leur place ... pis après les antidépresseurs, ça va être quoi ? Mon frère par exemple ''doit'' prendre 3 pilules avant de se coucher. Tabarnak, il est presque rendu avec un pilulier à 25 ans. Mais comme il me dit, il a l'impression qu'il ne fonctionnera pas s'il arrête de les prendre. Rendu là, t'es pas mieux amanché ...

Modifié par Le Messie
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Et je ne sais pas mais il me semble que c'est vraiment contradictoire de prescrire des antidépresseurs à des gens aillant des pensées suicidaires alors que tu peux t'en servir pour faire une overdose.

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Moi j'adhère à la première option. J'peux pas croire qu'on peut se lever un matin et tomber soudainement en dépression pour aucune raison. Sinon t'es pas en dépression, t'es juste bipolaire.

Personnellement j'avais une vie de marde v'la 2 ans et j'ai finalement tombé en dépression. J'avais lâché l'école, lâché ma job, j'mangeais pu, j'dormais pu, j'sortais pu, on m'appellait et j'me trouvais toujours des défaites pour rester chez nous ... mais ça c'est parce que j'avais accumulé un paquet d'affaire et à un moment donné, comme on dit, le presto a sauté.

Mais j'ai pas pris la voie d'la paresse en allant m'faire prescrire des antidépresseurs comme tout le monde fait ... non, j'me suis botté le cul, j'ai r'pris su' moé, pis j'suis reparti à zéro. Moi j'ai l'impression que les gens prennent des antidépresseurs en pensant qu'les pillules vont faire la job à leur place ... pis après les antidépresseurs, ça va être quoi ? Mon frère par exemple ''doit'' prendre 3 pilules avant de se coucher. Tabarnak, il est presque rendu avec un pilulier à 25 ans. Mais comme il me dit, il a l'impression qu'il ne fonctionnera pas s'il arrête de les prendre. Rendu là, t'es pas mieux amanché ...

Il serait important de garder à l'esprit que la dépression, les troubles d'anxiétés et autres, affecte chaque personne différemment et que ce qui suffit à une personne pour se remettre sur pied, n'en fait pas nécessairement un traitement efficace pour le reste des gens souffrant de la même maladie.

J'ai été sur bien des médicaments dans le passé... et j'avais une attitude auto-destructive assez flagrante. J'ai eu plus de points de suture causé par de l'auto-mutilation que je ne peux compter. J'abusais de médicament d'une façon pratiquement journalière. On a finit par s'arranger avec le pharmacien pour qu'il me donne seulement mes médicaments à la semaine et on serait passé au 1-2-3 jours si on avait eu besoin. J'ai fait des thérapies en conjoncture avec la médication... j'ai aussi participé dans des programmes de jour divers et j'ai passé du temps à l'interne quand les choses ont déraper un peu trop...J'ai reçu plusieurs diagnostiques dans ses années là et aucun ne m'ont suivi. Ce que l'on aurait pas pensé dans le temps car j'étais vraiment un bordel complet... auto-mutilation, overdose de pilule à répétition, etc. Ça m'a prit des années à prendre le dessus et la médication seule n'aurait pas réglé les problèmes. Mais la bonne médication m'a donné un peu de stabilité, ce qui était nécessaire pour que je puisse être capable de suivre thérapie et programmes...

Pendant plus de 5 ans, je me suis battu avec l'énergie du désespoir pour survivre et j'ai finalement pris le dessus... et j'aurais souhaité bien souvent que ce soit aussi simple que de me botté le cul et repartir à zéro... alors ça serait bien de ne pas généraliser ta situation personnelle comme si c'était la réalité pour tous les autres. La dépression n'a rien à voir avec la paresse. C'était pas le cas pour moi, ni pour ma femme, ma sœur et tous les autres que je connais et qui ont souffert de dépression et autres troubles... et c'était certainement pas le cas des gens que je connaissais et qui se sont enlevé la vie... alors SVP vient pas dire que la paresse à quoi que ce soit à voir avec la dépression et autres troubles....

Tout cela dit, je dois dire que je suis bien content d'entendre que tu sois arrivé à te retrouver et repartir à zéro! J'aime toujours entendre parler des gens qui ont trouver la façon qui fonctionnait pour eux de s'en sortir. Si je peux me permettre de te demander, tu as mentionné que tu accumulais tout avant, ce qui a finit par fait sauté le presto. Maintenant, que fais-tu à la place d'accumuler tes émotions? Comment est-ce que tu gères tout cela, à la place de le garder en dedans?

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Moi j'pense que quelqu'un en dépression peut s'en sortir sans antidépresseurs à condition d'avoir de bonnes ressources et un bon support moral.

À vrai dire je pense que des antidépresseurs c'est de la vraie merde, mais ce n'est que mon humble opinion.

Ça revient à mettre des petites roues en arrière du vélo d'un enfant pour lui apprendre à pédaler.

L'enfant a un sentiment qu'il sait pédaler tout seul, mais un jour ou l'autre, tu devras lui enlever les roues.

Le jour où il va embarquer sur son vélo sans ses petites roues, il va se casser la gueule. Puis il va réessayer. Puis il va se re-casser la gueule.

Il va demander à ravoir ses petites roues car c'était tellement plus facile avec...

L'enfant qui n'avait pas de petites roues au départ s'est cassé la gueule également, mais n'a pas développé de dépendance envers sa béquille et n'a pas eu l'illusion de savoir pédaler alors qu'en vérité il n'en était rien.

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Moi j'pense que quelqu'un en dépression peut s'en sortir sans antidépresseurs à condition d'avoir de bonnes ressources et un bon support moral.

À vrai dire je pense que des antidépresseurs c'est de la vraie merde, mais ce n'est que mon humble opinion.

Ça revient à mettre des petites roues en arrière du vélo d'un enfant pour lui apprendre à pédaler.

L'enfant a un sentiment qu'il sait pédaler tout seul, mais un jour ou l'autre, tu devras lui enlever les roues.

Le jour où il va embarquer sur son vélo sans ses petites roues, il va se casser la gueule. Puis il va réessayer. Puis il va se re-casser la gueule.

Il va demander à ravoir ses petites roues car c'était tellement plus facile avec...

L'enfant qui n'avait pas de petites roues au départ s'est cassé la gueule également, mais n'a pas développé de dépendance envers sa béquille et n'a pas eu l'illusion de savoir pédaler alors qu'en vérité il n'en était rien.

As-tu pensé à l'enfant qui se casse la gueule même avec des petites roues ? C'est pour lui que l'antidépresseur existe.

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Ya personne qui est condamné à être dépressif...

T'inquiète pas, mon commentaire n'était qu'une boiteuse façon d'illustrer le pathétisme de "se planter avec des petites roues".

Sinon, l'analogie du bicycle est intéressante, mais partiellement défectueuse.

Tu compare un état mental dépressif à un apprentissage physique pour propulser la notion d'indépendance, mais rien n'est vraiment correspondant entre l'enfant qui tente de garder l'équilibre sur son bicycle et l'individu qui se voit inapte à jongler avec les éléments de la vie courante.

Bien que l'homme adulte juge aisément le stade de l'apprentissage comme un pas vers l'indépendance, l'enfant ne possède pas encore cette notion - il le fait parce qu'il veut s'amuser et sa motivation réside dans cette sphère précise et dans le meilleur des mondes; là où un support s'affaire à le valoriser au plan personnel.

Mais oui, tu dis à une personne dépressive que les pilules sont une béquille et elle va probablement te donner raison. À un certain point, si la personne veut pouvoir fonctionner, l'aspect optimal prend le bord car elle a vue dangereusement pire.

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Tant qu'à faire dans les allégories, aussi bien continuer l'histoire : L'enfant qui apprend à rouler à vélo ne compte pas seulement sur le support des petites roues pour apprendre à avancer, il compte surtout sur un moniteur (bien souvent un parent) qui lui apprend comment se débrouiller sur sa bicyclette et faire face au chemin devant lui. C'est son moniteur qui juge de son progrès et qui lui suggère enfin d'essayer sans les petites roues. Je pourrais dire aussi que c'est vrai que les petites roues peuvent éviter une chute, mais elles n'empêchent pas nécessairement de se frapper contre un mur.

Les antidépresseurs ne guérissent rien. Je pense qu'on s'entend tous là-dessus. Mais pour une personne souffrant de dépression majeure, je suis convaincue que la médication, si elle est bien dosée et que le traitement est suivi à la lettre, peut aider de manière efficace à ce que le malade puisse suivre une thérapie sans crouler sous le poids de ses émotions, de ses angoisses et de son anxiété.

La pensée magique ne guérit rien, et il faudrait cesser de croire que la dépression se soigne à grands coups de pied au cul.

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(modifié)

Si c'était si 'scientifique', ils sauraient quoi prescrire et à quel moment.

La procédure actuelle consiste à tester les médicaments sur les patients jusqu'à ce qu'on trouve '''la bonne dose''''.

J'ai d'ailleurs une connaissance qui aurait pu en crever l'année dernière. Un pote et moi l'avons accompagné pendant un mois dans les dédales du système psychiatrique. Je suis certaine qu'elle ne se serait pas rendue là si elle avait eu des personnes sensées à qui parler dans son entourage. Ils ont finalement décidé qu'elle était bipolaire et l'ont mise sur le lithium.

(C'était une fille du cégep que je n'avais pas vue depuis quatre ans qui est retontie chez moi dans un état bizarroïde. Je l'ai accueillie, elle a fait une psychose nocturne durant la nuit. Elle était sous médication depuis une semaine. Faut croire qu'ils ont convenu que c'était la voie à suivre après une tentative de suicide =/ ) .

En tk.

Trop de proches ont eu la vie gâchée par la médication pour que j'y accorde une quelconque valeur. Au mieux, ça plonge les gens dans un état flegmatique. Ils ne souffrent pas, mais ne sont pas heureux non plus. Ils deviennent au niveau 'larve'.

Pour moi, '''fonctionner'''' n'est CLAIREMENT PAS un signe de mieux êtres.

C'est de la foutaise. De la poudre aux yeux.

Modifié par mouchouânipi
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Si c'était si 'scientifique', ils sauraient quoi prescrire et à quel moment.

La procédure actuelle consiste à tester les médicaments sur les patients jusqu'à ce qu'on trouve '''la bonne dose''''.

J'ai d'ailleurs une connaissance qui aurait pu en crever l'année dernière. Un pote et moi l'avons accompagné pendant un mois dans les dédales du système psychiatrique. Je suis certaine qu'elle ne se serait pas rendue là si elle avait eu des personnes sensées à qui parler dans son entourage. Ils ont finalement décidé qu'elle était bipolaire et l'ont mise sur le lithium.

(C'était une fille du cégep que je n'avais pas vue depuis quatre ans qui est retontie chez moi dans un état bizarroïde. Je l'ai accueillie, elle a fait une psychose nocturne durant la nuit. Elle était sous médication depuis une semaine. Faut croire qu'ils ont convenu que c'était la voie à suivre après une tentative de suicide =/ ) .

En tk.

Trop de proches ont eu la vie gâchée par la médication pour que j'y accorde une quelconque valeur. Au mieux, ça plonge les gens dans un état flegmatique. Ils ne souffrent pas, mais ne sont pas heureux non plus. Ils deviennent au niveau 'larve'.

Pour moi, '''fonctionner'''' n'est CLAIREMENT PAS un signe de mieux êtres.

C'est de la foutaise. De la poudre aux yeux.

C'est pas parce que quelque chose est scientifique que les réponses à tous les maux te sortent du cul. C'est pas exactement simple le cerveau.
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Surtout que l'aspect "empirique" et "itératif" de la chose ne va pas à l'opposé de la méthode scientifique, au contraire en fait.

La méthode scientifique consiste à formuler des énoncés, appelés hypothèses ou encore des systèmes d'énoncés, appelés également théories puis à les mettre à l'épreuve des faits un par un.

La recherche scientifique progresse de manière itérative et elle s'auto corrige par approximations successives. C’est ce qu’illustre le cycle de la recherche.

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Moi j'adhère à la première option. J'peux pas croire qu'on peut se lever un matin et tomber soudainement en dépression pour aucune raison. Sinon t'es pas en dépression, t'es juste bipolaire.

Personnellement j'avais une vie de marde v'la 2 ans et j'ai finalement tombé en dépression. J'avais lâché l'école, lâché ma job, j'mangeais pu, j'dormais pu, j'sortais pu, on m'appellait et j'me trouvais toujours des défaites pour rester chez nous ... mais ça c'est parce que j'avais accumulé un paquet d'affaire et à un moment donné, comme on dit, le presto a sauté.

Mais j'ai pas pris la voie d'la paresse en allant m'faire prescrire des antidépresseurs comme tout le monde fait ... non, j'me suis botté le cul, j'ai r'pris su' moé, pis j'suis reparti à zéro.

Hey t'es hot... Sauf que ta logique implacable semble ignorer la différence entre une dépression circonstancielle et un état dépressif semi-permanent causé par une combinaison de facteurs, parfois même génétiques.

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Tant qu'à faire dans les allégories, aussi bien continuer l'histoire : L'enfant qui apprend à rouler à vélo ne compte pas seulement sur le support des petites roues pour apprendre à avancer, il compte surtout sur un moniteur (bien souvent un parent) qui lui apprend comment se débrouiller sur sa bicyclette et faire face au chemin devant lui. C'est son moniteur qui juge de son progrès et qui lui suggère enfin d'essayer sans les petites roues. Je pourrais dire aussi que c'est vrai que les petites roues peuvent éviter une chute, mais elles n'empêchent pas nécessairement de se frapper contre un mur.

Ça revient à ce que je disais, l'essentiel pour faire face à une dépression réside dans le support moral et l'accessibilité de personnes ressources.

Les antidépresseurs ne guérissent rien. Je pense qu'on s'entend tous là-dessus. Mais pour une personne souffrant de dépression majeure, je suis convaincue que la médication, si elle est bien dosée et que le traitement est suivi à la lettre, peut aider de manière efficace à ce que le malade puisse suivre une thérapie sans crouler sous le poids de ses émotions, de ses angoisses et de son anxiété.

Dans certains cas (extrêmes et/ou génétiques) peut-être que l'utilisation d'antidépresseurs va aider, mais je suis convaincu que dans la plus part des cas les antidépresseurs ne sont d'aucune utilité. De plus, lorsque vient le temps d'arrêter la médication, beaucoup vont se retrouver dans un piètre état.

La pensée magique ne guérit rien, et il faudrait cesser de croire que la dépression se soigne à grands coups de pied au cul.

En 2010, c'est plus de 13 millions d'ordonnances qui ont été remplies uniquement dans la province.

Des chiffres comme ça m'apportent à me questionner: Combien d'ordonnances sur ces 13 millions sont vraiment justifiées et nécessaires ?

Combien de millions auraient eu besoin de coups de pieds au cul au lieu d'une ordonnance ?

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Plusieurs études démontrent que l'activité aérobique est aussi efficace pour combattre la dépression que les antidépresseurs de dernière génération. L'exercice a aussi de nombreux bienfaits sur l'anxiété.

Si tout le monde était actif physiquement, il y aurait probablement très peu de cas de dépression, anxiété, trouble d'hyperactivité, déficit de l'attention, etc.

Researchers wonder whether this interaction between body and brain may, evolutionarily speaking, be hardwired. "It occurs to us that exercise is the more normal or natural condition and that being sedentary is really the abnormal situation,"
Source
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Ça revient à ce que je disais, l'essentiel pour faire face à une dépression réside dans le support moral et l'accessibilité de personnes ressources.

Dans certains cas (extrêmes et/ou génétiques) peut-être que l'utilisation d'antidépresseurs va aider, mais je suis convaincu que dans la plus part des cas les antidépresseurs ne sont d'aucune utilité. De plus, lorsque vient le temps d'arrêter la médication, beaucoup vont se retrouver dans un piètre état.

En 2010, c'est plus de 13 millions d'ordonnances qui ont été remplies uniquement dans la province.

Des chiffres comme ça m'apportent à me questionner: Combien d'ordonnances sur ces 13 millions sont vraiment justifiées et nécessaires ?

Combien de millions auraient eu besoin de coups de pieds au cul au lieu d'une ordonnance ?

Je suis loin de dire que l'abus n'existe pas. Et j'ajouterais même que c'est devenu monnaie courante pour plusieurs médecins de prescrire des antidépresseurs à un peu n'importe qui ayant des périodes de déprime passagère alors qu'il y a de multiples alternatives pour passer au travers sans médicaments. Mais si nous restons dans le contexte de personnes souffrant de dépression sévère qui persiste dans le temps et l'intensité, je continue de croire que la médication, toujours combinée à une thérapie adéquate, peut s'avérer utile dans ces cas bien précis.

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  • 9 mois plus tard...

de mon côté, j'ai utilisé des antidépresseurs pendant plus ou moins 6 mois. J'en avais vraiment besoin car j'avais perdu ma motivation, mon travail, mes amis, mon logis et ma confiance en moi. J'ai été diagnostiqué dépressif par mon médecin et avec raison. J'ai perdu 30 livres à force de ne pas manger. J'étais au bord du ravin, indécis entre sauter dans le vide ou bien à faire un détour et tenter de m'accrocher à la vie. Je me suis dit que tant qu'à mettre un crochet à mon coup, je devais laisser une autre chance à la vie. Les antidépresseurs ont été le coup de pied au derrière que j'avais besoin pour reprendre ma vie en main. depuis, je suis retourné aux études, je me suis fait des amis sincères, j'ai renoué des bons liens avec ma famille proche. J'ai même avoué mon amour à une fille et malgré le fait qu'elle préfère se concentrer sur ses études pour le moment, joue un jeu de charme avec moi qui me plaît amplement. Mais il est plus difficile de laisser les antidépresseurs aller, puisqu'il faut y aller progressivement pour ne pas brusquer notre système.

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Perso, on m'a prescrit des antidépresseurs pour trouble anxieux et phobie sociale au début de l'année dernière. Le premier mois a été atroce, les effets secondaires de ces trucs sont atroces, faut pousser au travers. Par la suite, l'humeur s'est améliorée, les crises de paniques raréfiées. Après deux-trois mois, je me sentais bien. Tellement bien que je ne les prenait qu'une journée sur deux, suivre la prescription m'amortissait et la psychiatre en congé maternité, je ne pouvais pas vraiment la changer.

C'est là que j'ai commencé à me questionner. Oui, l'humeur était fixe et l'anxiété réduite mais je me sentais plus lente, moins "intelligente" (faute de meilleure terme). Puis j'ai eu peur. Vais-je devoir passer toute ma vie là-dessus? Être dépendante aux pilules pour être "normale"? Ça, j'voulais pas.

Pendant six mois, j'ai suivit le traitement puis, avec l'accord du médecin, j'ai décidé d'arrêter. Avoir cette "béquille", ces petites roues pour la vie m'a donné la motivation et l'envie de prendre ma vie en main par moi-même. La peur d'en devenir dépendante à été plus forte que la peur de vivre.

En même temps, je suis chanceuse, mon problème est assez "léger" pour que je puisse m'en occuper seule mais ce n'est pas tout le monde qui peut en dire autant, la dépression, l'anxiété, ça affecte la chimie du cerveau et il y a des limites à ce que les techniques "naturelles" peuvent faire. Les antidépresseurs, oui, mais en dernier recours.

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