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Les itinérants


Déchet(s) recommandé(s)

(modifié)

Tu sais un itinérant français ça reste un Français. Il risque d'être aussi râleur sinon plus que le Français moyen. Tu lui donnes un pouce et il en réclame deux.

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Dans la rue, un itinérant coûte en moyenne près de 53 000 $ - en transport en ambulance, en nuits à l’hôpital ou en refuge, en interventions policières, en séjours en prison, etc. Logé, meublé, suivi par un psychiatre et toute une équipe ? Ça ne coûte pas un denier de plus, apprend-on à l’issue de cette expérience. Et ce, sans exiger d’eux stabilité psychologique et arrêt de consommation de drogue au préalable.

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L’itinéraire a environ 125 vendeurs. Ils paient chaque exemplaire 1,50 $ et le revendent le double. Par rapport à la mendicité, le rapport humain est complètement transformé, poursuit M. Lareault. « Ils ont un rapport plus égalitaire de client à vendeur.

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La drogue fait de plus en plus de ravages. « Quand j’ai commencé, je trouvais ça bien effrayant, les gens qui se piquaient à l’héroïne. La cocaïne, tout ça. Mais aujourd’hui, je dirais que c’est de la petite bière. Quand ils prennent juste de l’héroïne, je suis quasiment content. C’est rien comparé au crystal meth, au crack et à tous les mélanges qu’ils font. Après deux ans de crack, les gens ont plus de lésions au cerveau qu’après 10 ans de cocaïne. »

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À Montréal seulement, 30 000 personnes vivent la dure réalité de la rue.

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La liste d’attente pour un HLM fait 20 895 ménages à Montréal, selon le plus récent relevé de l’Office municipal d’habitation de Montréal. De deux à trois mille logements seulement se libèrent chaque année.

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Le seul refuge de nuit pour autochtones de Montréal, est menacé de fermeture. Depuis deux ans, le groupe qui tente de le déménager se bute de tous bords tous côtés aux refus, soit des propriétaires d’immeubles, soit des arrondissements concernés, d’abriter cette clientèle.

Ce syndrome « pas dans ma cour » n’est pas sans rappeler celui qui est survenu autour de la localisation d’un centre d’hébergement pour autochtones venus du Nord et nécessitant des soins de santé au Sud, dans le quartier Villeray, à Montréal. Population en croissance, les itinérants autochtones de Montréal font en fait face à une double discrimination, d’une part parce qu’ils sont autochtones et d’autre part parce qu’ils sont itinérants.

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Des jeunes femmes enceintes, dit-elle, on n'en voyait pas avant.» «On offre aussi un suivi post-hébergement, ajoute-t-elle. Sur les 32 cas suivis dernièrement, il y avait 11 enfants, dont certains de moins de un an. Vous savez ce que ça veut dire, ça? Ça veut dire qu'on pourrait se retrouver bientôt avec des familles itinérantes, comme aux États-Unis», dit-elle.

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La judiciarisation des populations itinérantes à Montréal

  • Nombre de constats délivrés entre le 1er janvier 2006 et le 31 décembre 2010 : 30 551
  • Nombre de personnes associées à ces constats : 4370 personnes

Modifié par Nouveau Projet
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(modifié)

@nixon es-tu un ''travailleur de rue'' ?

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Le Lady Byng des squatteurs

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Le Brad Pitt du trottoir

@guyalepage

la triste fin de Picolo, un itinérant du Plateau avec qui j'ai échangé souvent

https://twitter.com/...631559878770688

Piccolo had killed himself in an apartment in Hochelaga-Maisonneuve.

Rumours on the street that he had hanged himself in Parc Lafontaine are untrue.

Modifié par Nouveau Projet
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@nouveau projet non vraiment pas.

Je l'avais simplement déjà remarqué lors d'une sortie a Montréal et j'ai vu la page RIP picolo passé sur facebook et la lecture de la page m'a un peu fasciné et a remis en question certains préjugés que j'avais.

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L'autre soir j'attendais mon bus et il y a un itinérant qui m'a jasé ça pendant toutes mes 35 minutes d'attente. Un bon monsieur de genre 50-60 ans. Dur à dire son âge vu qu'il avait l'air magané.

Il avait frette. Il me racontait qu'il y avait une femme qu'il croisait souvent qui l'invitait à coucher des fois, plutôt que de rester dans le frette, mais que là elle pouvait pu parce qu'elle habite une maison de chambre pi qu'ils se font checker, qu'il y a des snitchs qui vérifient dans les blocs les allées et venues pour être sûrs qu'il y a juste les gens sensés être là qui sont là. C'est des blocs de la ville. J'trouve ça triste, que si quelqu'un veut aider une autre personne, qu'elle se fasse mettre dans le trouble.

L'itinérant me disait qu'il était dans la rue depuis juillet. Que c'était des ups et des downs. Qu'il a été itinérant avant, pi qu'il a eu une place en maison de chambre, pi qu'il a foiré. Pi c'est là qu'on se dit qu'on en a tous des ups et des downs, mais que quand t'es déjà pas ben ben haut, le down peut te ramener TELLEMENT bas.

Il m'a aussi raconté qu'il veut ben coucher dans les places pour itinérants comme maison du père et tout, mais que ça le rend fou, qu'il faut être là à 2h pm pour avoir une chambre le soir, pi qu'à part attendre chaque jour pour une chambre, il fait rien pi ça le rend fou. Pi je le comprends. Passer mon temps à attendre c'est probablement une des pire tortures mentales pour moi. Il a dit qu'il aimait mieux avoir froid pi aller se réchauffer ce Mcdo en Mcdo et de Tim Hortons en Tim Hortons, les Mcdo ont souvent des télés, les Tim Hortons la radio. Comme ça au moins ça l'occupe. Ça pi jaser au monde. Il me l'a dit qu'il boit un verre de temps en temps, mais c'est visiblement pas un ivrogne. Il prend pas de drogue non plus. Il m'a expliqué comment reconnaître ceux qui quêtent pour se geler la face ben raide. Il traîne ses papiers importants dans son sac à dos, il essaie de ravoir une place dans une maison de chambre.

Ça donne un coup pareil.

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Il m'a expliqué comment reconnaître ceux qui quêtent pour se geler la face ben raide.

Il m'a aussi raconté qu'il veut ben coucher dans les places pour itinérants comme maison du père et tout, mais que ça le rend fou, qu'il faut être là à 2h pm

Ils sont dans la rue après 2h pm l'hiver ?

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  • 2 semaines plus tard...

Jai vu quelque chose qui ma fait ouvrir les yeux sur les itinerants lautre jour. Leur vie est simple et facile dans lfond. Ils se cassent pas la tete. Mettons quon achete une maison, le processus prend plusieurs mois voir années. Ca cause des maux de tetes, des chicane du stress etc pour finalement arriver qqpart qui faut faire des renos.

L'itinirant que j'ai vu, il marchait dans la ruelle, il a agripé une boite en carton plié qui depassait dune benne a ordure, et hop sa maison pour la nuit, facile de meme

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Jai vu quelque chose qui ma fait ouvrir les yeux sur les itinerants lautre jour. Leur vie est simple et facile dans lfond. Ils se cassent pas la tete. Mettons quon achete une maison, le processus prend plusieurs mois voir années. Ca cause des maux de tetes, des chicane du stress etc pour finalement arriver qqpart qui faut faire des renos.

L'itinirant que j'ai vu, il marchait dans la ruelle, il a agripé une boite en carton plié qui depassait dune benne a ordure, et hop sa maison pour la nuit, facile de meme

Avec un peu de chance mp Dirtbag et si t'es assez sympa il devrait te supprimer ton compte et tout les messages liés.

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Ouais, ils vivent peut-etre la grosse misere mais reste qu'ils se cassent pas la tete jamais. J'veux dire, ils sont ce qu'on etait a la base: vivent le plus simplement du monde. Ils polluent pratiquement pas, ils font surement pas de surconsommation (du moins pas autant que nous lol). Pas de stress, pas de problèmes de la vie que m. mme. tout le monde a.

J'pense qu'on peut être heureux avec rien dans la vie. COnnaissez-vous Lars Eigner? Un texan de 64 ans qui a vécu le ''dumpster living'' comme il appelle. Il a vécu l'itinerance pis il a écrit un livre sur ca, disant quon peut etre heureux qu'en comblant ses besoins primaires.

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C'est vrai qu'une boîte de carton à -40, c'est un abris adéquat... Banaliser/idéaliser l'itinerance à ce point-là, je trouve ça assez triste. Disons que ce n'est pas le témoignage d'un cas d'exception qui prouve quoi que ce soit.

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C'est pas un cas d'exception, il a vecu ce que les itinerants vivent. En se creant des besoins comme on fait, on devient les artisans de notre propre malheur quand on est plus capable de les combler.

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Dans les escaliers menant au métro longueuil, un itinérant demande de la monnaie pour "un billet de transport".

Je lui réponds que j'ai pas de monnaie. Comme je feelais smath, je suis aller au guichet lui acheter un billet de métro.

Quand je suis aller lui donner, il ma dit que son transport, c'était le bus vers Sorel. Fake si quelqu'un a besoin d'un billet de metro, je le vends 2,50$

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