Louise Cyphre 7 décembre 2011 Partager 7 décembre 2011 (modifié) Malgré que la vidéo date de 2010, je l'ai beaucoup vu circuler aujourd'hui. Henry Rollins (Black Fag) explique sa pensée sur l'état de la musique aujourd'hui, principalement sur l'industrie. Je suis entièrement d'accord sur ses points. (désolé si mes propes semblent confus, je n'ai jamais vraiment eu grand talent pour argumenter ou m'exprimer sur divers sujets par écrit) Je participe activement sur la scène DIY (do it yourself) et musicale montréalaise. C'est une chose qui me tient beaucoup à coeur. La musique, que tu sois musiciens, booker, que tu fasses des flyers, que tu aies un label, que tu aies un zine, que tu t'occupes d'une salle ou que tu sois spectateurs, est comme une grande famille, surtout dans des sous-cultures punk ou metal. Dans le milieu, la musique est encore perçu comme un art. Tout le monde se force pour sortir un album qui n'est pas juste un produit musical. On s'en fou des ventes, parce que de toute façon c'est le plaisir de partager une passion (je ne dis pas non plus de downloader tout, seulement d'encourager de tous les moyens possible). Le travail artistique et l'énergie derrière chaque album n'est pas sous l'influence d'un deadline avec un contrat. J'ai plusieurs albums qui sont DIY de a à z et je respecte et j'admire tout le travail. Je connais aussi plusieurs personnes ( qui passent des nuits blanches (qui doivent travailler le lendemain) à sérigraphier X pochettes de vinyle, emballer les pre-order pour que ce soit envoyer par la poste, etc. Je ne vois que de la passion en eux. Un album, ça se prête, ça se diffuse. Un vrai musicien va être plus satisfait d'avoir des bonnes critiques et de voir à quel point que son album a été partagé que de voir le nombre de ventes. Le band va bien plus être content si tu lui achète un album ou un chandail à un show et que tu lui dis à quel point tu as apprécié le spectacle. La musique aujourd'hui est beaucoup plus un divertissement de masse qu'il l'était avant. C'est souvent vite oublié pour passer à un autre. C'est un produit, on applique un code barre à un album. Rarement, on va entendre un de ces produits qui sonne encore vrai. Malheureusement, on passe trop de temps sur l'apparence de la star que sur le "produit" en tant que tel. Pas besoin de promo shoots pour prouvez que ta musique est bonne et vaut la peine d'être entendu. Sur un autre sujet relié, récemment beaucoup de groupes financent leur album avec le site Kickstarter. Beaucoup de gens, n'approuvent pas ce dernier. Ils se défendent en disant qu'un band ne devrait pas quêter de l'argent à ses fans pour produire un album ou une tournée (peu importe le projet). Personellement, je n'y vois pas d'inconvéniants. Je vois un peu ça comme un pre-order. Au final l'argent va à la même place et ça arrive souvent que le surplus qu'ils ont accumulé aide à financer une tournée. Encouragez les touring band autant que la scène locale. Encouragez vos disquaires locaux, ainsi que les petites salles. Un blog intéressant avec des interviews avec différentes personnes qui sont impliquées dans la musique DIY: http://sleptonthefloor.tumblr.com/ Que pensez-vous de la vidéo? Vous avez des réflections à partager? Participez-vous activement sur une scène en particulier? Est-ce-que le DIY (complet ou partiel) est important pour vous? Modifié 7 décembre 2011 par Louise Cyphre 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
L'Oracle-W00t 7 décembre 2011 Partager 7 décembre 2011 Pour un sujet connexe: Quand je suis allé pour la première fois au festival Kinetik l'an passé je me sentais comme un membre à part entière d'une immense communauté de musique spécialisée. Je m'explique: dans mon entourage je suis seul à tripper sur des artistes comme VNV Nation Covenant, BlutEngel, Mind.in.a.Box et quand j'étais à Kinetik et entendre les gens chanter les paroles de VNV ou Covenant, je ne me sentais plus seul au monde, c'était très spécial comme feeling! Je crois que ce type de feeling s'applique à tout style de musiques dites underground. J'ai bien hâte de voir l’accueil que recevra BlutEngel, qui débarque pour la première fois en Amérique, au prochain Kinetik, ça va être l'enfer! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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