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De l’inéquité entre les générations


  

13 membres ont voté

  1. 1. Y a-t-il inéquité générationnelle ?

    • Oui l'hégémonie des papyboomers est terrible
      11
    • Non c'est juste une rengaine de la génération x
      2


Déchet(s) recommandé(s)

Je suis allé au lancement du livre de Joanne Marcotte, mercredi dernier (Pour en finir avec le gouvernemaman). Une bonne partie de la « méchante droite » québécoise était là.

Savez-vous de quoi on a parlé jusqu’aux petites heures du matin ? De l’inéquité entre les générations.

Les jeunes qui sont pris à la gorge, et qui vont devoir s’endetter pendant des années pour payer les folies de leurs parents.

Duhaime condamnait la hausse des frais de scolarité (eh oui !), Joanne Marcotte se demandait pourquoi les riches paient leur garderie 7 $, son chum Denis Julien critiquait les subventions éhontées accordées à certaines entreprises, Bock-Côté me faisait part de sa sympathie pour les indignés (même s’ils n’approuvent pas nécessairement leurs méthodes)…

Indifférence ? Égoïsme ? Individualisme ?

Désolé, mais ça ne cadre absolument pas avec ce que je vois et entends lorsque je discute avec ces gens allumés et passionnés… 1--2--3

http://www.youtube.com/watch?v=JuANZiAq79k&

Amir explique sa vison de l’inéquité générationnelle à Duhaime. Celui-ci se questionne sur le déficit actuariel du Régime des rentes du Québec. Il a peur qu'il ne reste plus d'argent dans la RRQ à sa retraite. Il défend l'opting-out.

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C'est les solutions qui changent entre les intervenants.

Eux, ils veulent passer la hache dans les services publics au lieu de travailler à moderniser le système actuel.

Le système de la santé, s'il était mieux gérer, il couterait moins cher et irait mieux. L'éducation, même chose. De l'argent, il y en a beaucoup mais c'est mal gérer. Quand t'as l'UQAM qui construit un monstre de béton pour des centaines de millions de dollars sans l'accord des étudiants, c'est que les priorités ne sont pas aux bonnes places.

Ces gens sont obsédés par la dette mais avec un peu de recul, on s'aperçoit vite que ce n'est pas si pire. Le Québec a des avoirs non-négligeables comme Hydro-Québec qui a une valeur tournant autour du 100 milliards de dollar et des ressources naturelles à la pochetée. Une crise "à la grecque" est presque impensable ici.

Qu'on boost la mentalité entrepreneuriale, qu'on se tourne vers un développement durable, que l'éducation devienne un pilier de la société, qu'un sérieux ménage se fasse dans la façon de gérer l'État et le Québec pourra s'enorgueillir d'un futur prospère.

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C'est les solutions qui changent entre les intervenants.

Eux, ils veulent passer la hache dans les services publics au lieu de travailler à moderniser le système actuel.

Le système de la santé, s'il était mieux gérer, il couterait moins cher et irait mieux. L'éducation, même chose. De l'argent, il y en a beaucoup mais c'est mal gérer. Quand t'as l'UQAM qui construit un monstre de béton pour des centaines de millions de dollars sans l'accord des étudiants, c'est que les priorités ne sont pas aux bonnes places.

Ces gens sont obsédés par la dette mais avec un peu de recul, on s'aperçoit vite que ce n'est pas si pire. Le Québec a des avoirs non-négligeables comme Hydro-Québec qui a une valeur tournant autour du 100 milliards de dollar et des ressources naturelles à la pochetée. Une crise "à la grecque" est presque impensable ici.

Qu'on boost la mentalité entrepreneuriale, qu'on se tourne vers un développement durable, que l'éducation devienne un pilier de la société, qu'un sérieux ménage se fasse dans la façon de gérer l'État et le Québec pourra s'enorgueillir d'un futur prospère.

Est-ce que tu te souviens de la fameuse réingénrie de l'État de Jean Charest? Est-ce que tu te souviens de toutes les autres promesses faites par les politiciens avant lui pour améliorer la gestion des programmes gouvernementaux? Avec toutes les réformes, tous les gestionnaires et toutes les bonnes intentions, y'a-t-il quelque chose qui change réellement?

Présentement, c'est François Legault qui surfe sur la populaire vague électorale de l'amélioration de la gestion de l'État et comme il arrive avec ses nouvelles idées et un nouveau parti, la population lui fait aveuglément confiance. Mon impression c'est que rien de significatif ne va changer si Legault est porté au pouvoir. Les programmes sont trop gros, trop lourds, trop immobiles. Même si les ministres changent, c'est l'armée de fonctionnaires encrassés dans leur façon de faire qui crée l'immobiliste étatique.

C'est pourquoi beaucoup de gens de droite, comme moi, ont perdu espoir en ces vieux pieux de l'amélioration de la gestion et préfèrent jouer de prudence en préconisant un État plus minimaliste.

Regardons ce qui se produit quand l'État prend de l’expansion; utilisons en exemple le service des garderies publiques.

1) Le gouvernement décide de créer un système de garderie universelle publique - Presque automatiquement, des pénuries sont créées par rapport au nombre de places. (Il n'y avait jamais eu de pénuries dans le système privé)

2) Le programme coute plus cher que prévu; on doit éponger des déficits importants.

3) En quelques années, un système de corruption s’installe pour l'attribution des places.

etc.

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Regardons ce qui se produit quand l'État prend de l’expansion; utilisons en exemple le service des garderies publiques.

1) Le gouvernement décide de créer un système de garderie universelle publique - Presque automatiquement, des pénuries sont créées par rapport au nombre de places. (Il n'y avait jamais eu de pénuries dans le système privé)

2) Le programme coute plus cher que prévu; on doit éponger des déficits importants.

3) En quelques années, un système de corruption s’installe pour l'attribution des places.

etc.

tu n'as pas l'air de bien comprendre le fonctionnement des garderies au Québec. il n'y a pas de "système de garderie universelle publique" au Québec, pas plus qu'il n'y a de "pénurie de garderies" au Québec. il y a des garderies subventionnées, appellées Centres de la petite enfance (CPE) ou garderies à 7$. ensuite tu as les garderies en milieu familial qui sont de plus petite taille et peuvent également être subventionnées. tu as finalement les autres garderies qui fonctionnent de la même façon que les CPE, mais ne sont pas subventionnées.

il y a une pénurie de garderies subventionnées (et non de garderies) parce que, évidemment, tout le monde se jette là-dessus pour profiter des sommes dérisoires qu'elles impliquent aux parents. les familles moins chanceuses se mettent sur la liste d'attente des CPE et se tournent vers les garderies non subventionnées. c'est simplement un problème prévisible de déséquilibre entre l'offre et la demande. la Ministre de la Famille et des Aînés vient d'annoncer l'ouverture de 15 000 nouvelles places en garderie subventionnées pour les prochaines années, ce qui fera passer le nombre de places subventionnées à 235 000 d'ici 2015.

lorsque tu subventionnes un système du genre, il ne faut pas s'attendre à créer des profit, d'où la non pertinence de ton point sur le déficit ci-haut. c'est un système qui n'occasionne que des coûts.

pour ce qui est du système de corruption dans les garderies, j'aimerais bien que tu m'expliques ça.

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tu n'as pas l'air de bien comprendre le fonctionnement des garderies au Québec. il n'y a pas de "système de garderie universelle publique" au Québec, pas plus qu'il n'y a de "pénurie de garderies" au Québec. il y a des garderies subventionnées, appellées Centres de la petite enfance (CPE) ou garderies à 7$. ensuite tu as les garderies en milieu familial qui sont de plus petite taille et peuvent également être subventionnées. tu as finalement les garderies "privées" qui fonctionnent de la même façon que les CPE, mais ne sont pas subventionnées.

il y a une pénurie de garderies subventionnées (et non de garderies) parce que, évidemment, tout le monde se jette là-dessus pour profiter des sommes dérisoires qu'elles impliquent aux parents. c'est simplement un problème prévisible de déséquilibre entre l'offre et la demande. la Ministre de la Famille et des Aînés vient d'annoncer l'ouverture de 15 000 nouvelles places en garderie subventionnées pour les prochaines années, ce qui fera passer le nombre de places subventionnées à 235 000 d'ici 2015.

pour ce qu est du système de corruption dans les garderies, j'aimerais bien que tu m'expliques ça.

Évidemment, quand je parle de pénurie; je parle des places en CPE.

pour ce qu est du système de corruption dans les garderies, j'aimerais bien que tu m'expliques ça.

Le «marché noir» des garderies

Nouvelles places en garderie - Les donateurs libéraux ont priorité

Favoritisme dans les CPE: des places réservées en échange de 5000$

Le PQ a découvert à ce jour (et ce n'est pas tout, apparemment) que quatre groupes représentant quelques familles ont versé plus de 300 000$ au PLQ dans les dernières années et ont obtenu des dizaines de permis pour des milliers de places.

Est-ce que tu veux d'autres liens?

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il n'y a pas de corruption dans ton premier et ton troisième lien, mais des écarts de conduites dénoncés par le gouvernement même.

pour ce qui est de l'autre affaire, ça a été déterré par Pauline (parce qu'elle aime bien pelleter des grenailles), et ce sont des accusation plus ou moins fondées qui n'auront servi qu'à discréditer le PLQ pour un temps.

tu n'es pas d'accord avec les garderies subventionnées?

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Regardons ce qui se produit quand l'État prend de l’expansion; utilisons en exemple le service des garderies publiques.

1) Le gouvernement décide de créer un système de garderie universelle publique - Presque automatiquement, des pénuries sont créées par rapport au nombre de places. (Il n'y avait jamais eu de pénuries dans le système privé)

2) Le programme coute plus cher que prévu; on doit éponger des déficits importants.

3) En quelques années, un système de corruption s’installe pour l'attribution des places.

1. C'est le genre de situations qui arrive quand on fait coexisté le public et le privé. Cela démontre seulement que le privé est incapable de faire concurrence; tout le monde veut aller dans le système public car il est mieux et moins cher. Il faut soit switcher à un système 100% public ou 100% privé. Un entre-deux ne peut subsisté seulement si le privé est capable de s'adapter à la qualité et au prix du public. Ce qui n'est pas le cas.

2. L'affaire est qu'au public, tu ne peux pas commencer à demander à ce que chaque programme rapporte de l'argent. Des services vitaux comme la santé, l'éducation et le transport collectif vont toujours être déficitaire. Il ne faut pas les calculer sur une base 'utilisateur-payeur' à l'unité. Il faut les calculer dans le cadre du budget global du gouvernement. C'est ce qu'on appelle la redistribution de la richesse. La seule chose qu'on devrait penser à balancer est le budget global. Who cares si les 7$ par enfant ne couvre pas la totalité des coûts des garderies?

Le gouvernement doit être dirigé comme une entreprise. Une entreprise comme Toyota a des départements qui ne font que perdre de l'argent (R&D) mais les dirigeants savent qu'ils sont nécessaires au futur de l'entreprise. Ici, c'est la même chose. Un gouvernement n'est rien d'autre qu'une grosse entreprise. Par contre, c'est une entreprise qui appartient à tout le monde et qui profite à tout le monde à l'opposé de l'entreprise privé qui profite qu'à une infime minorité.

3. La même chose arrive dans le privé à tous les jours. C'est juste qu'on appelle ça un service 'Premium' ou 'VIP'. Vous avez voté pour donner un gouvernement majoritaire à Jean Charest; maintenant, profitez de votre gouvernement corrompu à la moelle. On ne peut qu'espérer que le prochaine gouvernement envoye des gens en prison. On ne peut pas prendre en exemple le gouvernement Charest pour montrer les défauts du système public. Moi-même, je ne peux que déplorer la piètre performance des Libéraux. On a un RIM à la tête du gouvernement mais j'aimerais beaucoup mieux avoir un Apple!

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1. C'est le genre de situations qui arrive quand on fait coexisté le public et le privé. Cela démontre seulement que le privé est incapable de faire concurrence; tout le monde veut aller dans le système public car il est mieux et moins cher. Il faut soit switcher à un système 100% public ou 100% privé. Un entre-deux ne peut subsisté seulement si le privé est capable de s'adapter à la qualité et au prix du public. Ce qui n'est pas le cas.

Ce que tu dis est absolument faux. Le coût réel d'une place en CPE avoisine les 45$ et plus. Le privé ne pourra jamais s'adapter au prix du système public qui est subventionné à 80%. En fait, le système public a fait bondir le prix d'une place en garderie. Alors qu'une place en CPE coûte 45$, il est possible de trouver une très bonne garderie à 20-30$ dans le système privé. En plus, les prix du public vont encore augmenter avec la syndicalisation des éducatrices.

2. L'affaire est qu'au public, tu ne peux pas commencer à demander à ce que chaque programme rapporte de l'argent. Des services vitaux comme la santé, l'éducation et le transport collectif vont toujours être déficitaire. Il ne faut pas les calculer sur une base 'utilisateur-payeur' à l'unité. Il faut les calculer dans le cadre du budget global du gouvernement. C'est ce qu'on appelle la redistribution de la richesse. La seule chose qu'on devrait penser à balancer est le budget global. Who cares si les 7$ par enfant ne couvre pas la totalité des coûts des garderies?

Est-ce que tu penses que je suis naïf au point d'espérer que les CPE entrent dans leur argent avec la maigre contribution de 7$ par jour?

Ce que je dénonce, c'est l’explosion spectaculaire des coûts du programme depuis sa création. Lors de sa première année, en 1997, le programme a exigé un budget de 290 millions. Avec les nouvelles ententes syndicales, le programme va coûter 2.5 milliards cette année, une belle augmentation de 1000% en 14 ans!

3. La même chose arrive dans le privé à tous les jours. C'est juste qu'on appelle ça un service 'Premium' ou 'VIP'. Vous avez voté pour donner un gouvernement majoritaire à Jean Charest; maintenant, profitez de votre gouvernement corrompu à la moelle. On ne peut qu'espérer que le prochaine gouvernement envoye des gens en prison. On ne peut pas prendre en exemple le gouvernement Charest pour montrer les défauts du système public. Moi-même, je ne peux que déplorer la piètre performance des Libéraux. On a un RIM à la tête du gouvernement mais j'aimerais beaucoup mieux avoir un Apple!

Encore une fois tu fais erreur, la corruption du système public n'est certainement pas assimilable à un service "VIP" dans une entreprise privée. Je ne vois même pas pourquoi on ferait le lien entre les deux. La réalité, c'est que où il y a de l'argent public en quantité appréciable, la corruption n'est jamais bien loin. Le programme des CPE est un exemple flagrant.

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