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Un record de pauvreté extrême aux États-Unis


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Un vieux mythe persiste à dire que les États-Unis sont un modèle capitaliste à suivre, avec ses perfections en matière de marché libre et où la pauvreté n'existe que parce que les gens ont choisi d'être pauvres, et que ce n'est qu'un fait marginal à ne pas vraiment prendre en considération.. Ce mythe, plusieurs fois dénoncés et détruits, vient à nouveau d'être démoli. On parle ici d'un record de pauvreté extrême, c'est-à-dire des gens vivant avec moins de 5 570$ par année (ou 11 157$ par famille de 4 personnes). Aux États-Unis, ils sont plus de 20 millions de personnes, soit près de trois fois la population du Québec.

C'est énorme et je n'imagine même pas le nombre de pauvres non-extrême. N'oubliez pas que la plus forte concentration de « super-riches » sur la planète se trouve aux États-Unis. Beau paradoxe.

Selon le plus récent recensement, 20 millions et demi de personnes vivent dans l'extrême pauvreté aux États-Unis. C'est presque 7 % de la population. Il s'agit d'un record en 35 ans, soit depuis que ces statistiques sont compilées.

Le recensement qualifie de « très pauvre » une personne célibataire qui gagne moins de 5570 dollars et une famille de 4 personnes qui gagne 11 157 dollars ou moins par année.

Les poches de pauvreté se concentrent essentiellement dans les grandes régions métropolitaines. Elles se sont élargies au cours des dernières années, après s'être un peu résorbées au cours des années 1990.

« Les récessions sont censées être temporaires, et quand elles sont terminées, tout devrait revenir comme avant. Mais l'inquiétude, en ce moment, c'est que le ralentissement économique - qui prendra fin éventuellement - aura des effets durables sur les familles qui ont perdu leur emploi, qui se sont retrouvées dans une situation difficile et qui n'arrivent pas à en sortir », explique Robert Moffitt, professeur d'économie à l'université John Hopkins.

De nouvelles données sur la pauvreté en 2010 doivent être diffusées la semaine prochaine par le Bureau du recensement américain. Elles devraient montrer que pour la première fois dans l'histoire des États-Unis, la proportion d'Hispaniques vivant dans la pauvreté devait dépasser la proportion d'Afro-Américains pauvres.

Le plus frappant dans cet article de Radio-Canada, c'est que l'économiste Robert Moffitt persiste à croire que, malgré les impacts catastrophiques du capitalisme sur le plan social, les crises sont temporaires (!) et que tout revient comme avant une fois terminées, avec du plein emploi et ainsi de suite. Il ne réalise pas que les crises capitalistes renforcent non pas la sécurité sociale, mais l'inégalité sociale. Coincé dans son modèle économique, il est incapable de saisir que de telles crises ne sont pas temporaires mais récurrentes et inertes au capitalisme.

Sa conviction que le ralentissement économique prendra éventuellement fin dans un tel contexte n'est qu'un rire jaune.

(Source)

Modifié par True Story
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Je devance les gens de droite : "C'est la faute d'Obama le socialissss qui veut augmenter les taxxxxxes et les services publiques, ÇA ça appauvrit tout le monde".

Ce qui est triste, c'est que comme tu dis si bien Réda, les pauvres sont pauvres "parce qu'ils le veulent bien", ce qui fait en sorte qu'il existe très peu d'aide financière de dernier recours, découlant de ce préjugé. Du coup, les personnes et familles pauvres s'enlisent encore plus et ont moins de moyens qu'ici pour s'en sortir.

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Devançons également mâle alpha: « Ils ont juste monté le seuil de pauvreté, ce qui donne plus de pauvres. Par conséquent, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes ».

Plus sérieusement, je trouve ça triste et il est temps que les américains se reprennent en main.

Modifié par 1000+
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Un mélange de corporatisme, de facisme économique et la perte de contrôle de leur système monétaire mêne (entres autres) à ce qu'on voit...

Si tu saisis TOUS les actifs dans le pays en entier tu ne peux pas repayer la dette des USA, c'est ironique...

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Le plus frappant dans cet article de Radio-Canada, c'est que l'économiste John Hopkins persiste à croire que, malgré les impacts catastrophiques du capitalisme sur le plan social, les crises sont temporaires (!) et que tout revient comme avant une fois terminées, avec du plein emploi et ainsi de suite. Il ne réalise pas que les crises capitalistes renforcent non pas la sécurité sociale, mais l'inégalité sociale. Coincé dans son modèle économique, il est incapable de saisir que de telles crises ne sont pas temporaires mais récurrentes et inertes au capitalisme.

Sa conviction que le ralentissement économique prendra éventuellement fin dans un tel contexte n'est qu'un rire jaune.

(Source)

Le gars s'appelle Robert Moffitt, professeur d'économie à l'Université John Hopkins et il croit justement qu'il va y avoir des séquelles majeures pour ces familles. Ça sonne pas mal comme un gars qui ne dit pas que ça va être tout beau pour tout le monde après la récession.

"Mais l'inquiétude, en ce moment, c'est que le ralentissement économique - qui prendra fin à un moment donné - aura des effets durables sur les familles qui ont perdu leur emploi, qui se sont retrouvées dans une situation difficile et qui n'arrivent pas à en sortir, explique Robert Moffitt, professeur d'économie à l'Université John Hopkins."

Coincé dans son modèle économique, il est incapable de saisir que de telles crises ne sont pas temporaires mais récurrentes et inertes au capitalisme.
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Le plus frappant dans cet article de Radio-Canada, c'est que l'économiste John Hopkins persiste à croire que, malgré les impacts catastrophiques du capitalisme sur le plan social, les crises sont temporaires (!) et que tout revient comme avant une fois terminées, avec du plein emploi et ainsi de suite. Il ne réalise pas que les crises capitalistes renforcent non pas la sécurité sociale, mais l'inégalité sociale. Coincé dans son modèle économique, il est incapable de saisir que de telles crises ne sont pas temporaires mais récurrentes et inertes au capitalisme.

Sa conviction que le ralentissement économique prendra éventuellement fin dans un tel contexte n'est qu'un rire jaune.

Je crois que tu cherches les poux... ou tu trolles

Tu créés un faux dilemne entre ''temporaire'' et ''récurrent''. Les crises capitalistes sont temporaires et récurrentes, au sens où à tout burst suit un boom d'activité économique ou inversement, tu en doutes? Personellement ce n'est pas un modèle qui m'en convainc, mais l'histoire économique des euh... 300 dernières années. Mais il existe aussi de nombreux modèles très maintream qui montrent que les crises peuvent être récurentes en capitalisme(par ex.: l'oscillateur de samuelson)

Est-ce que tout revient comme avant après chaque crise? En fait la question est plus ou moins bien posée. Ce que l'économiste veut dire, c'est que les crises ne devraient pas ''en général'' affecter les variables structurelles de l'économie: taux d'emploi au ''plein emploi'', répartition des ressources et des revenus, taux d'inflation moyen, taux de croissance moyen de la productivité. On observe jamais directement les variables structurelles, ce sont des constructions statistiques. Dans un boom par ex. les variables ont tendance à être supérieures au niveau structurel, tandis que c'est le contraire en cas de ''burst''. Donc dire que tout est comme avant ne revient pas à dire que toutes les variables observées ont la même valeur(ça n'arrive jamais de toute façon), seulement les variables structurelles(autour desquelles devraient osciller les variables réelles lors du quasi-''cycle'').

Alors, est-ce que c'est vérifié ou non en général? C'est la seule chose qui me parait contestable dans ce que dit l'économiste.

Edit- sur l'inégalité sociale, les récessions détruisent de la richesse chez les pauvres comme chez les riches, de sorte qu'il n'est pas clair qu'elles augmentent les inégalités. Sûr il y a parfois des plans d'austérité(rappelons qu'il n'y en a pas eu aux USA), mais ce n'est nécessaire ni au capitalisme ni aux crises. Sur la sécurité sociale, j'ai juste l'impression que tu lui mets des mots dans la bouche.

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????

47% des gens aux États ne payent pas de taxes fédérales.

C'est le punch de la joke, qui joue sur le thème de la phobie irrationnelle des taxes aux États-Unis.

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On parle ici d'un record de pauvreté extrême, c'est-à-dire des gens vivant avec moins de 5 570$ par année (ou 11 157$ par famille de 4 personnes).

5570$US/an demeure 30 fois supérieur au salaire moyen cubain.

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30 fois supérieur meme en PPA?

En PPA, ça doit être quelque chose comme 6-7 fois supérieur, ce qui n'est quand même pas rien quand on considère que l'initiateur de ce sujet est un fervent communiste et admirateur de Cuba.

Correction: En fait, je viens de vérifier (http://www.who.int/choice/costs/ppp/en/) et le facteur de conversion pour Cuba est de 0,93, ce qui implique que le coût de la vie y est plus cher . En PPA, le salaire moyen est donc un peu inférieur à 30 fois le seuil de pauvreté américain.

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Come on avec ton relativisme. Ça reste un salaire de cul.

Salaire merdique, certes, mais 30 fois moins merdique que le salaire moyen cubain. Quelqu'un qui est dans "l'extrême pauvreté" aux ÉU sera considéré comme très riche à Cuba (ou dans à peu près tous les pays non-occidentaux).

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Salaire merdique, certes, mais 30 fois moins merdique que le salaire moyen cubain. Quelqu'un qui est dans "l'extrême pauvreté" aux ÉU sera considéré comme très riche à Cuba (ou dans à peu près tous les pays non-occidentaux).

Ça reste du relativisme qui mène à rien. Je ne vois pas ce que tu essaies de prouver. C'pas parce qu'il y a pire ailleurs que ça rend ça plus acceptable. C'est broche à foin ton truc.

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Ça reste du relativisme qui mène à rien. Je ne vois pas ce que tu essaies de prouver. C'pas parce qu'il y a pire ailleurs que ça rend ça plus acceptable. C'est broche à foin ton truc.

Et le but de ce thread, c'est quoi?

Le point est que True Story prend un petit travers des ÉU, seulement parce que c'est les ÉU, pour prôner la destruction totale du système. Il se ferme complètement les yeux sur les travers beaucoup plus gros de ses idoles communistes.

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Et le but de ce thread, c'est quoi?

Le point est que True Story prend un petit travers des ÉU, seulement parce que c'est les ÉU, pour prôner la destruction totale du système. Il se ferme complètement les yeux sur les travers beaucoup plus gros de ses idoles communistes.

C'est quand même ironique que cette semaine j'enseignais les sophismes à mes étudiants...

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