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La PLQ a-t-il une part de responsabilité dans la violence syndicale?


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Concernant la violence syndicale actuelle (c'est carrément du terrorisme) contre l'abolition de placement syndical, je crois ne pas être le seul à me demander pourquoi la police n'intervient pas, pourquoi la police laisse les gros bras syndicaux blesser et terroriser les honnêtes travailleurs de la construction.

Durant ma réflexion, je me suis basé sur les principes suivants:

1) Cette sortie des gros bras syndicaux était prévisible à 100%.

2) Donc, quand les libéraux ont décidé d'abolir le placement syndical, ils savaient très pertinemment que les gros bras allaient terroriser les travailleurs.

3) Le PLQ a amplement eu le temps de préparer une riposte contre cette prévisible violence syndicale.

4) Et la riposte qu'il a appliqué consiste à ne rien faire.

Pourquoi ne rien faire? La réponse est la suivante: c'est de la petite politique. Ce qui se produit est entièrement une game de relations publiques orchestrée par le parti libéral. Voici comment ça se passe:

Si le parti libéral donne le go à la police dès la première journée, alors le parti libéral passera, aux yeux d'une large partie du public, pour un parti agressif et violent. Il sera critiqué pour le recours immédiat à la répression contre le crime(ce qui aurait dû être fait).

La solution pour le PLQ, du point de vue de l'image publique, consiste donc à attendre quelques jours que les syndicats se décrédibilisent d'eux-mêmes, en ayant recours à la violence. Ainsi, la grogne populaire se retournera entièrement contre les syndicats. Le public oubliera complètement que si cette violence a pu être relâchée, c'est parce que le parti au pouvoir n'a pas donné l'ordre à la police de réprimer cette violence.

De cette manière, le public demandera lui-même au parti au pouvoir d'avoir recours à la répression. Rendu là, il peut se passer deux choses. La première chose qui peut se produire c'est que les syndicats finissent par comprendre d'eux-mêmes qu'en agissant ainsi, ils retournent encore plus contre eux l'opinion publique. Si c'est le cas, ils abandonneront d'eux-même la violence et le problème de la violence sera terminé. La seconde chose qui peut se produire c'est que le PLQ autorise la police à rentrer dans le tas, et ce, avec l'accord de toute la population qui n'attend que ça avec grande impatience.

En ne réprimant pas la violence syndicale pendant plusieurs jours, comme il aurait dû se faire, le PLQ a ainsi manipulé l'opinion publique en sa faveur. De nos jours, manipuler l'opinion publique n'est plus vraiment considéré comme étant scandaleux puisque c'est la norme. Ce qui est scandaleux, par contre, c'est que pour atteindre son objectif, il a laissé les travailleurs se faire brutaliser et terroriser. Plutôt que de réprimer des criminels, il a choisi de laisser ces criminels brutaliser et terroriser d'innocents citoyens. Le PLQ aurait donc préféré soigner son image que de protéger réellement les travailleurs.

Je vous gage que pendant la campagne électorale le PLQ se vantera de la manière dont il aura géré le problème du placement syndical. Mais qui va répondre que dans sa démarche, il a laissé les travailleurs se faire brutaliser et terroriser plutôt que d'enclencher la répression qui se devait? Personne. Tout le monde va oublier.

C'est ma théorie et ce n'est qu'une théorie. Cette interprétation de la situation n'engage que moi. Vous êtes, bien sûr, libres de croire que le PLQ n'aurait jamais osé faire ça.

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Je serais surtout d'avis que les employés sont responsables de leur propre malheur. S'ils s'organisaient entre eux-autres plutôt que de reléguer la patate chaude à un groupe tierce comme ça se fait depuis plusieurs décennies, on en serait pas rendu là.

Ce que je vois présentement dans les domaines syndiqués en général, c'est des employés pas de colonne qui se prélassent dans leur médiocrité confortable et qui se font mener par le bout du nez par des individus qui se calicent ben de leurs conditions en autant qu'ils reçoivent leurs cotisations.

Sérieusement, y'a un ostie de problème dans notre culture du travail quand une shop veut se syndiquer avec une place comme la CSN ou la FTQ. Ben oui toé, reprendre des pouvoirs du patronna pour les donner aux goons d'une centrale syndicale, j'te dit que ça va t'en donner plus de pouvoir concret au bout de la ligne.

À place de travailler à 10$ de l'heure et risquer de perdre ma job si je fait tête au boss, je travaille à 12$ de l'heure, j'en donne 2$ en cotisation au syndicat et je risque de perdre mes dents au profit d'un bat de baseball si j'ai le malheur de faire tête à ces organisation de mafieux. Aussi ben parler d'un racket de protection au coup parti.

Sérieusement, je dis chapeau aux places qui veulent se syndiquer avec des enculés du genre.

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Tu n'as pas tord mais de l'autre coté il y a aussi simplement le fait que bien que les chefs de police soient des créatures politiques, la majorité des policiers et des sergents ne le sont pas. Il y a aussi le fait qu'on vit encore dans une société où il faut avoir comis un crime AVANT de se faire arrêter dans la majorité des cas ;).

Preuves, mens rea et tout le tralala...

Je serais surtout d'avis que les employés sont responsables de leur propre malheur. S'ils s'organisaient entre eux-autres plutôt que de reléguer la patate chaude à un groupe tierce comme ça se fait depuis plusieurs décennies, on en serait pas rendu là.

Ce que je vois présentement dans les domaines syndiqués en général, c'est des employés pas de colonne qui se prélassent dans leur médiocrité confortable et qui se font mener par le bout du nez par des individus qui se calicent ben de leurs conditions en autant qu'ils reçoivent leurs cotisations.

Sérieusement, y'a un ostie de problème dans notre culture du travail quand une shop veut se syndiquer avec une place comme la CSN ou la FTQ. Ben oui toé, reprendre des pouvoirs du patronna pour les donner aux goons d'une centrale syndicale, j'te dit que ça va t'en donner plus de pouvoir concret au bout de la ligne.

À place de travailler à 10$ de l'heure et risquer de perdre ma job si je fait tête au boss, je travaille à 12$ de l'heure, j'en donne 2$ en cotisation au syndicat et je risque de perdre mes dents au profit d'un bat de baseball si j'ai le malheur de faire tête à ces organisation de mafieux. Aussi ben parler d'un racket de protection au coup parti.

Sérieusement, je dis chapeau aux places qui veulent se syndiquer avec des enculés du genre.

TYu n'as plus le choix de te faire enculer par les syndics au Québec grâce à la formule Rand...

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Je suis d'accord avec toi 1000+, le projet de loi sur le placement syndical c'est un moyen de détourner l'attention du public des véritables problèmes de corruption.

Cependant, ta théorie exige que le PLQ puisse contrôler tous les corps policiers du Québec; c'est là que je débarque.

Deuxièmement, ce n'est pas comme si les policiers avaient l'habitude d'appliquer une politique de tolérance zéro en matière d'intimidation sur les chantiers; ça fait 40-50 ans que ça dure et personne ne fait rien.

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Je suis extrêmement content qu'il n'y ait aucun syndicat dans mon entreprise, même si je ne suis pas dans le même domaine. J'offre des salaires compétitifs, des conditions assez intéressantes, des congés supplémentaires. Une femme qui travaille pour moi depuis 4 ans a plus de congés et une prime de maternité (5 000) dollars. Je suis assez souple sur les congés maladies et j'organise des partys souvent. Seulement, si jamais un syndicat entrent dans mon entreprise, je coupe totalement les mesures supplémentaires que j'offre. Mais mes employés sont trop bien traités pour me faire ça.

En ce qui concerne le sujet, j'arrive mal à concevoir que peut importe où que tu es en construction, tu dois te choisir un syndicat. Les syndicats n'ont pas été créer pour empêcher les employeurs d'exploiter les employés, de donner des conditions de travail sécuritaire, enviable et normales. Depuis quand on syndicalise sans aucun bon sens une sphère de la société. Rasez-moi tous les syndicats. Créer des syndicats pour les employeurs qui abusent des employés, ou qui les exploitent. Ça n'a pas sa place pour les entreprises en générales, ils devraient être minoritaires à être syndiqués.

Modifié par New Holland
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Quand arrêteront-il la FTQ et leurs goons. Avoir un chantier et avoir des délais pour les construction que je dois effectuer, je les attendraient avec une 22. Si y'en a un qui passe, je le tire dans la jambe. Y'en a pas un criss qui trépasserait mon terrain. Sur ce, back to work.

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