Occupy Everything

[nulle part]

Je suis allée observer ce qui se passait à Québec. Rien, vraiment, pour raviver ma flamme 'militante'.

Je me questionne vrai-ment sur le traitement qu'en ont fait les médias au point tel où je me questionne maintenant sur la naturelle réelle de ce mouvement à l'échelle globale.

Par exemple, je souligne ici ce qui, de mon point de vue, travestit la réalité :

http://fr.canoe.ca/i...015-144408.html

QUÉBEC – Montréal n'est pas la seule ville de la province où l'on s'oppose aux «excès» du capitalisme.

Plus de 200 «indignés» se sont rassemblés samedi après-midi à la place d'Youville, à Québec, pour participer au mouvement mondial d'occupation.

(Il n'y avait pas plus de 150 personnes au plus fort de l'évènement, ça c'est sûr.)

La manifestation pacifique a rapidement gagné de nouveaux participants, ce qu’ont apprécié les premiers arrivés, qui s'affairaient à installer des affiches.

(De nouveaux participants?! Non. C'était la même gang que d'habitude.)

Des gens de tous les horizons sont venus s'exprimer devant la foule pour revendiquer plus d'écoute de la part des gouvernements et une plus juste redistribution de la richesse.

(Des gens de la gauche militante, du monde d'anonymous et une gang qui parlait de Chem Trails. Belle diversité.)

«Nous sommes 99 % de l'humanité contre 1% de riches», ont fait valoir des manifestants.

Geste spontané

Des gens de tous les horizons étaient là pour crier leur indignation. Des manifestants «d’expérience», mais aussi des citoyens qui ont spontanément décidé d’occuper Québec.

C’est le cas de Michèle, qui a décidé sur un coup de tête de monter sur la scène pour parler aux manifestants. «Ce n’était pas téléguidé, c’était simplement pour exprimer mon indignation», a-t-elle dit.

(Le passage donne ici l'impression que matante Ginette et mononcle Robert, pour ne pas dire MonsieurMadameToutLeMonde, s'est présenté à la dite manifestation. Non. J'ai bien vu chosebine qui a 'spontanément, le matin même, décidé de participer, mais chosebine fait un doc en socio et suit le mouvement depuis ses débuts. Faudrait revoir la notion de spontanéité. La gauche militante transnationale constitue une force qui n'attend qu'un signal pour descendre dans la rue.)

Sur la tribune, François a toutefois rappelé l’importance de s’attarder aux gouvernements locaux malgré l’ampleur de cette manifestation mondiale. «Il faut s’occuper des problèmes d’ici avant de régler les problèmes des autres.» Plusieurs citoyens ont fait allusion aux problèmes de collusion dans le monde de la construction au Québec.

Une assemblée citoyenne s’est tenue après la manifestation afin de donner une structure au mouvement Occupons Québec. D’autres réunions du genre pourraient donc avoir lieu dans les prochaines semaines.

Ensuite, critiques en vrac :

-Je déteste la récupération qui est faite du 'printemps arabe'.

-Je me questionne sur la nature réelle de l'organisme Adbuster, qui lance des appels à l'occupation depuis février.

-Je ne trusterai aucun mouvement global 'spontané'. Ils n'ont pas l'air de comprendre ce que ça implique, tout ce pouvoir concentré entre les mains de 1% de la population.

-Et je pense qu'au Québec, plusieurs militants de gauche n'ont aucune idée de ce que représente la souffrance vécue par les vraies victimes du système qu'ils dénoncent. Notre situation n'a rien à voir avec celle des États-Unis et de certains pays d'Europe.

Modifié 16 octobre 2011 par mouchouânipi

[Sim4444]

Relevant.

[Running With Spoons]

Les mêmes .. Toujours les mêmes..

"Les mêmes, toujours les mêmes."

[B~E]

-Et je pense qu'au Québec, plusieurs militants de gauche n'ont aucune idée de ce que représente la souffrance vécue par les vraies victimes du système qu'ils dénoncent. Notre situation n'a rien à voir avec celle des États-Unis et de certains pays d'Europe.

C'est un fait, un fait important. Mais qu'est-ce que ça signifie pour toi?

Et qu'est-ce qui te dérange avec la récupération du printemps arabe?

[L'Oracle-W00t]

Ma belle vidéo de tam tam a disparue

[B~E]

...est ici, avec le reste.

Si vous avez quelque chose de constructif à ajouter sur le mouvement d'Occupation et les enjeux que ça soulève, faite le dans la Centrale. Sinon, sauvez moi le trouble et faite le dans la Fausse.

Si ça vous cause problème qu'on essais de garder intacte le niveau de la discussion, envoyé moi un message privée, que je l'ignore.

Quelqu'un est allez à la manif du 15, samedi dernier, mise à part Echelon?

[CitizenCIA]

...est ici, avec le reste.

Si vous avez quelque chose de constructif à ajouter sur le mouvement d'Occupation et les enjeux que ça soulève, faite le dans la Centrale. Sinon, sauvez moi le trouble et faite le dans la Fausse.

Si ça vous cause problème qu'on essais de garder intacte le niveau de la discussion, envoyé moi un message privée, que je l'ignore.

Quelqu'un est allez à la manif du 15, samedi dernier, mise à part Echelon?

Bah comme je l'ai dit plus haut, j'étais au rassemblement de Trois-rivières, peu de gens y étaient (plus ou moins 50), mais c'était tout de même bien. Les gens de 3riv ont toujours été timides face à ce genre d'évenement.

Quand j'y suis arrivé, accompagné d'une amie, j'ai été surpris de voir la diversité d'ages et de types de personne (hippies, homme d'affaire, personnes agées, parents et enfants, profs de cégep/univ, etc). Par contre, ça m'a étonné de ne pas y voir plus d'étudiants, j'ai 20 ans et je devais être le plus jeune (mis à part les enfants). Bref, il y avait une tribune publique où les gens qui en avaient envie pouvaient aller parler. La première heure de ma présence a été consacré à écouter les gens. C'était intéressant. Ensuite quand tout le monde a été passé, c'est tombé tranquil et quelques uns sont parti. Ils ont mis de la musique, invitant les gens a venir parler à nouveau et à prendre une soupe chaude ou un café/thé (qu'un couple avait apporté pour tout le monde). J'ai aidé les enfants a coller les affiches que les gens faisaient.

C'est pas mal ça.

Y'a toujours des gens qui occupe à Montréal ou bien le monde s'est poussé en soirée?

[L'Oracle-W00t]

Le problème c'est que TOUT dans le monde est basé sur l'argent, le travail, le capitalisme, la production et les entreprises, et ce de la petite/moyenne entreprise à la plus grosse des multinationales, absolument tout est interrelié, ce qui fait que nous pouvons disposer d'une certaine liberté en occident.

Vouloir abattre le capitalisme, l’argent ou le pouvoir économique c'est vouloir vivre dans la rue et revenir au temps des hommes des cavernes. Les idiots utiles qui manifestent ne se rendent pas compte que tout ce qui les entourent et tous ce qui les habillent, ce qui les nourrit, ce qui les déplacent est le résultat du capitalisme et d'une certaine liberté économique. Même la chine, La Russie ou la Corée du Nord bénéficie des connaissances occidentales et du capitalisme. Ce n'est pas parfait, en fait il n'y a rien de parfait et rêver d'une utopie égalitaire c'est comme pelletée des nuages, ça n'arrivera jamais.

Cette photo en début de discussion représente bien la situation, les gens chialent contre la main qui les nourrit. Mais vous savez quoi, absolument tout dans cette photo est le résultat du capitalisme, du libre marché et de la compétitivité, même l'appareil utilisé pour prendre la photo! tout les pièces dans l’appareil photo, toutes les machines utilisées pour créer les pièces de l’appareille photo, les machines utilisées pour créer les machines qui fabrique les pièces de l'appareil photo. Les flèches blanches ne représentent même pas 1% de ce qu les multinationaux et compagnie privé on produit dans cette photo.

Chier sur les corporations c'est chier sur des millions d'honnêtes travailleurs à travers le monde qui se cassent le cul pour vous satisfaire dans vos moindres désirs et faire que votre vie est meilleure. Tout est une chaine de corporation du premier extrait de matière brute tel que le métal à la livraison d'une patente que vous aller consommer. Quand vous chier sur Miscrosoft, vous chier sur des milliers de créateurs et de cerveaux qui ont bossé fort pour se rendre ou il sont, , quand vous chier sur Caterpillar, vous chier sur des milliers d'ingénieux en mécanique qualifier qui se sont briser le cul à l'éccole pour construire le meilleur équipement lourd sur le marché et c'est ainsi quand vous chier sur toutes les corporations, sans exception.

[nulle part]

Je ne la trouve pas, mais disons seulement qu'en guise de réponse, une image représentant des militants anti-esclavage circule actuellement. On y montre des esclaves portant les vêtements du propriétaire d'esclave, s'alimentant à la boutique du propriétaire d'esclave, élevant leurs enfants aux frais des propriétaires d'esclaves, etc.

Et, effectivement, ce n'est pas comme s'il existait trente six alternatives.

[L'Oracle-W00t]

Ce n'est pas de l'esclavagisme et il faut être idiot pour parler d'esclavage. Les militants anti-esclavagiste idiot, qu'ils aient dont faire des manifs en Arabie-Saoudite et en Afrique.

[nulle part]

En fait, c'est une analogie. Le maître d'esclaves possédait toutes les ressources, au même titre que les grands propriétaires (le 1 %).

Je suis certaine que tu peux comprendre cette figure de style.

[L'Oracle-W00t]

Je le comprend parfaitement le 1%, mais je m'en criss, ce n'est pas important. Ce 1% a zéro impact sur ma vie et sur la vie de la majorité des gens. De plus ce 1% ont d'innombrable compagnies et font travailler des gens souvent à très bon salaire.

[nulle part]

Aucun impact sur la vie de la majorité des gens?

Je me lol.

[L'Oracle-W00t]

Les Zapartistes, bein oui c'est ça... Ils sont un produit du capitalisme eux-mêmes et des empires corporatifs. Sans toutes la machine et les technologies qui les entourent (qui sont créé par le capitalisme et les corporations) pour passer leur message, ils ne seraient rien, ils n'existeraient même pas..

Et c'est tout le problème des anti-n'importe quoi, ils voient un produit fini et base leur opinion sur ce produit fini sans prendre en considération tout ce qui entour ce produit avant qu’il soit consommable. Les Zapartistes sont eux-mêmes un produit de consommation et font vivre des corporations et engendre de l'argent dans le système capitaliste par la vente de produit dérivé et de vente de billets. Quand François Parenteau parle dans un micro c'est un micro créer par une corporation comme Shure ou Panasonic, sa voix passe par des câbles passe par des amplificateurs Peavey et des haut-parleurs JBL. Tout des corporations.

Gaétan Troutet joue de la musique il va utiliser un programme comment Reason, va jouer sur un clavier Yamaha, sur une batterie Tama et un Mixer American DJ. Sans corporation et sans capitalisme, Les Zapartistes n'existeraient pas. Sans capitalisme et corporation tu ne pourrais même pas utiliser Youtube pour diffuser ta vidéo et le Dépotoir n’existerait pas, non plus mouchouânipi. Parce que l’électronique et l'informatique de appartient à des corporations et est le fruit du capitalisme.

Je suis certain que tu peux comprendre cette RÉALITÉ!

[Viktor]

Troll powa!!!

[Tovarichtch]

Le problème c'est que TOUT dans le monde est basé sur l'argent, le travail, le capitalisme, la production et les entreprises, et ce de la petite/moyenne entreprise à la plus grosse des multinationales, absolument tout est interrelié, ce qui fait que nous pouvons disposer d'une certaine liberté en occident.

Vouloir abattre le capitalisme, l’argent ou le pouvoir économique c'est vouloir vivre dans la rue et revenir au temps des hommes des cavernes. Les idiots utiles qui manifestent ne se rendent pas compte que tout ce qui les entourent et tous ce qui les habillent, ce qui les nourrit, ce qui les déplacent est le résultat du capitalisme et d'une certaine liberté économique. Même la chine, La Russie ou la Corée du Nord bénéficie des connaissances occidentales et du capitalisme. Ce n'est pas parfait, en fait il n'y a rien de parfait et rêver d'une utopie égalitaire c'est comme pelletée des nuages, ça n'arrivera jamais.

Cette photo en début de discussion représente bien la situation, les gens chialent contre la main qui les nourrit. Mais vous savez quoi, absolument tout dans cette photo est le résultat du capitalisme, du libre marché et de la compétitivité, même l'appareil utilisé pour prendre la photo! tout les pièces dans l’appareil photo, toutes les machines utilisées pour créer les pièces de l’appareille photo, les machines utilisées pour créer les machines qui fabrique les pièces de l'appareil photo. Les flèches blanches ne représentent même pas 1% de ce qu les multinationaux et compagnie privé on produit dans cette photo.

Chier sur les corporations c'est chier sur des millions d'honnêtes travailleurs à travers le monde qui se cassent le cul pour vous satisfaire dans vos moindres désirs et faire que votre vie est meilleure. Tout est une chaine de corporation du premier extrait de matière brute tel que le métal à la livraison d'une patente que vous aller consommer. Quand vous chier sur Miscrosoft, vous chier sur des milliers de créateurs et de cerveaux qui ont bossé fort pour se rendre ou il sont, , quand vous chier sur Caterpillar, vous chier sur des milliers d'ingénieux en mécanique qualifier qui se sont briser le cul à l'éccole pour construire le meilleur équipement lourd sur le marché et c'est ainsi quand vous chier sur toutes les corporations, sans exception.

Tu es drôle, W00t W00t. C'est du sophisme ce que tu dis, comme à l'habitude. Tu veux que les activistes du mouvement fassent quoi ? Qu'ils soient nuent et ne touche plus à rien car tout est marchandise, et quand c'est marchandise c'est capitaliste, et quand c'est capitaliste c'est « contraire aux principes anticapitalistes » ? La réponse parfaite à ton image est aussi en première page, c'est-à-dire ceci :

As-tu déjà entendu parlé du terme de « contrainte » ? Tu sais, cette même contrainte que les esclaves noirs avaient avec leurs maîtres (ils se faisaient loger, nourrir, habillés et éduqés par leurs maîtres) mais qui, néanmoins, ont pris les armes avec les anti-escalavagistes et se sont émancipés de ce rapport fétiche qui faisait d'eux des objets (marchandises) et non des sujets (humains). Le monde n'est pas celui qu'on aimerait qu'il soit, et il est encore moins celui qu'on veut produire et reproduire. Il y a des contraintes marchandes et des rapports sociaux inégalitaires qui font que nous sommes contraints de vivre selon le système au péril de mourir (de maladie, de faim, etc.) C'en est ainsi et l'unique moyen de s'en émanciper, c'est de renverser cette contrainte, pas de vivre en parallèle à côté en construisant un nouveau monde...

Ta logique est défaillante, W00t W00t. Même qu'elle est digne d'une flasque de pisse.

TL;DR :

[Moskva]

J'suis pas d'accord avec tout ce qu'il dit, mais en bonne partie:

http://www.nytimes.com/2011/10/17/opinion/krugman-wall-street-loses-its-immunity.html?partner=rssnyt&emc=rss

As the Occupy Wall Street movement continues to grow, the response from the movement’s targets has gradually changed: contemptuous dismissal has been replaced by whining. (A reader of my blog suggests that we start calling our ruling class the “kvetchocracy.”) The modern lords of finance look at the protesters and ask, Don’t they understand what we’ve done for the U.S. economy?

On Saturday The Times reported what people in the financial industry are saying privately about the protests. My favorite quote came from an unnamed money manager who declared, “Financial services are one of the last things we do in this country and do it well. Let’s embrace it.”

This is deeply unfair to American workers, who are good at lots of things, and could be even better if we made adequate investments in education and infrastructure. But to the extent that America has lagged in everything except financial services, shouldn’t the question be why, and whether it’s a trend we want to continue?

For the financialization of America wasn’t dictated by the invisible hand of the market. What caused the financial industry to grow much faster than the rest of the economy starting around 1980 was a series of deliberate policy choices, in particular a process of deregulation that continued right up to the eve of the 2008 crisis.

Not coincidentally, the era of an ever-growing financial industry was also an era of ever-growing inequality of income and wealth. Wall Street made a large direct contribution to economic polarization, because soaring incomes in finance accounted for a significant fraction of the rising share of the top 1 percent (and the top 0.1 percent, which accounts for most of the top 1 percent’s gains) in the nation’s income. More broadly, the same political forces that promoted financial deregulation fostered overall inequality in a variety of ways, undermining organized labor, doing away with the “outrage constraint” that used to limit executive paychecks, and more.

Oh, and taxes on the wealthy were, of course, sharply reduced.

All of this was supposed to be justified by results: the paychecks of the wizards of Wall Street were appropriate, we were told, because of the wonderful things they did. Somehow, however, that wonderfulness failed to trickle down to the rest of the nation — and that was true even before the crisis. Median family income, adjusted for inflation, grew only about a fifth as much between 1980 and 2007 as it did in the generation following World War II, even though the postwar economy was marked both by strict financial regulation and by much higher tax rates on the wealthy than anything currently under political discussion.

Then came the crisis, which proved that all those claims about how modern finance had reduced risk and made the system more stable were utter nonsense. Government bailouts were all that saved us from a financial meltdown as bad as or worse than the one that caused the Great Depression.

And what about the current situation? Wall Street pay has rebounded even as ordinary workers continue to suffer from high unemployment and falling real wages. Yet it’s harder than ever to see what, if anything, financiers are doing to earn that money.

Why, then, does Wall Street expect anyone to take its whining seriously? That money manager claiming that finance is the only thing America does well also complained that New York’s two Democratic senators aren’t on his side, declaring that “They need to understand who their constituency is.” Actually, they surely know very well who their constituency is — and even in New York, 16 out of 17 workers are employed by nonfinancial industries.

But he wasn’t really talking about voters, of course. He was talking about the one thing Wall Street still has plenty of thanks to those bailouts, despite its total loss of credibility: money.

Money talks in American politics, and what the financial industry’s money has been saying lately is that it will punish any politician who dares to criticize that industry’s behavior, no matter how gently — as evidenced by the way Wall Street money has now abandoned President Obama in favor of Mitt Romney. And this explains the industry’s shock over recent events.

You see, until a few weeks ago it seemed as if Wall Street had effectively bribed and bullied our political system into forgetting about that whole drawing lavish paychecks while destroying the world economy thing. Then, all of a sudden, some people insisted on bringing the subject up again.

And their outrage has found resonance with millions of Americans. No wonder Wall Street is whining.

[Tovarichtch]

Ce que pense notre Grand Philosophe, Critique et Penseur Éric Duhaime :

[Viktor]

Tu es drôle, W00t W00t. C'est du sophisme ce que tu dis, comme à l'habitude. Tu veux que les activistes du mouvement fassent quoi ? Qu'ils soient nuent et ne touche plus à rien car tout est marchandise, et quand c'est marchandise c'est capitaliste, et quand c'est capitaliste c'est « contraire aux principes anticapitalistes » ? La réponse parfaite à ton image est aussi en première page, c'est-à-dire ceci :

As-tu déjà entendu parlé du terme de « contrainte » ? Tu sais, cette même contrainte que les esclaves noirs avaient avec leurs maîtres (ils se faisaient loger, nourrir, habillés et éduqés par leurs maîtres) mais qui, néanmoins, ont pris les armes avec les anti-escalavagistes et se sont émancipés de ce rapport fétiche qui faisait d'eux des objets (marchandises) et non des sujets (humains). Le monde n'est pas celui qu'on aimerait qu'il soit, et il est encore moins celui qu'on veut produire et reproduire. Il y a des contraintes marchandes et des rapports sociaux inégalitaires qui font que nous sommes contraints de vivre selon le système au péril de mourir (de maladie, de faim, etc.) C'en est ainsi et l'unique moyen de s'en émanciper, c'est de renverser cette contrainte, pas de vivre en parallèle à côté en construisant un nouveau monde...

Ta logique est défaillante, W00t W00t. Même qu'elle est digne d'une flasque de pisse.

TL;DR :

Parlant de sophismes, quel bel "honneur par association" que cette image.

[B~E]

^^^^ C'est de l'ironie. Le vrai sophisme est dans l'image originale.

Ce que pense notre Grand Philosophe, Critique et Penseur Éric Duhaime :

"34 syndicats et Georges Soros finance ce mouvement", pendant que les manifestants vivent dans leur merde avec des abris de fortune. Où est-ce que tout ce financement va? Duhaime sait pas que le premier weekend, il n'y avait que deux douzaines de manifestants, et que le reste à suivie graduellement grâce au réseautage? Les syndicats se sont greffés par la suite, c'est tout.

Pour Duhaime, nous n'avons pas eu de crise financière au Canada parce que "le gouvernement canadien n'est pas intervenue dans l'économie", alors qu'aux États-Unis, la crise aurait été le résultat de régulations gouvernementales. Mais ces régulations aux États-Unis avaient comme but d'augmenter la marge de manoeuvre des institutions financières, jusqu'à leur donner le droit de faire des prêts toxiques. Pour Duhaime les causes et les conséquences sont entièrement interchangeable.