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La radioactivité? C'est naturel!


Athos
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Québec accusé de banaliser la radioactivité

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«La radioactivité, j'aime ça nature. Savais-tu que la radioactivité est d'abord un phénomène purement naturel? Même ta banane en contient!»

C'est ainsi qu'on introduit le questionnaire adressé aux enfants de la fin du primaire et du début du secondaire, que le ministère des Ressources naturelles et de la Faune (MRNF) et l'Association de l'exploration minière du Québec (AEMQ) entendent familiariser avec la radioactivité et les métaux radioactifs qu'on trouve dans le sous-sol québécois. Des éléments aussi «naturels» que les poissons et les arbres, qui agrémentent les pages du site Web du ministère québécois.

Et dans le concours à l'intention des finissants du niveau primaire et des élèves du premier cycle du secondaire, on peut voir deux petits personnages, pétants de santé et d'énergie, arborer l'écusson que porte Superman sur son torse avec, à l'intérieur, le sigle international du danger extrême lié aux radiations nucléaires. Pourtant, tout le site, qui se veut didactique, se veut une initiation... à la faible radioactivité.

Depuis quelques jours, des médecins des organismes de santé publique de la Côte-Nord, des professeurs dans diverses régions et des scientifiques débattent de cette initiative qui, de l'avis général, «banalise» les risques associés à la radioactivité et même à la faible radioactivité. Plusieurs groupes semblaient hier se préparer à sortir sur la place publique, comme l'a laissé entendre Ugo Lapointe de la coalition Pour que le Québec ait meilleure mine (QMM), pour réclamer la fermeture des pages Web en cause sur le site du ministère.

Pour la Dre Isabelle Gingras, médecin, psychiatre et membre du Comité consultatif de santé publique de la Côte-Nord sur les risques de l'exploration et de l'exploitation de l'uranium, il s'agit là d'une édulcoration dangereuse de la radioactivité, même si on dit se confiner à la faible radioactivité, laquelle présente aussi des risques pourtant bien réels pour la santé. «On va, dit-elle, jusqu'à utiliser le sigle de Superman pour en faire insidieusement un symbole de santé et de force. C'est de la manipulation de cerveau chez de jeunes enfants de la fin du primaire et du début du secondaire. Si, en santé, on voulait faire un travail de sensibilisation sur une question semblable, on commencerait par présenter le pour et le contre sur une base factuelle. Je pense qu'on est en face d'un manque de jugement important de la part du MRNF, qui héberge sur son site Internet une vision qui confirme une fois de plus qu'il est là pour défendre l'industrie avant l'intérêt public.»

Une réalisation du MRNF

De son côté, Nicolas Bégin, l'attaché de presse du ministre délégué aux Ressources naturelles, Serge Simard, explique que le questionnaire, le concours adressé aux jeunes et la journée portes ouvertes offerte aux jeunes durant le congrès annuel de Québec Exploration font partie d'un projet lancé sur le Web à la fin d'août. Ce congrès est organisé par le ministère des Ressources naturelles, en collaboration avec l'Association de l'exploration minière du Québec.

Il s'agit, a-t-il précisé, d'une proposition de Québec Exploration, qui a voulu l'inscrire dans le volet éducatif du ministère. C'est ainsi que les pages Web controversées ont été réalisées par le personnel du ministère. L'initiative visait aussi à créer un intérêt pour les sciences de la Terre, en particulier la géologie, où on manquerait de main-d'oeuvre.

Selon l'attaché de presse du ministre Simard, «on a fait ce projet-là de bonne foi. On ne veut pas soulever la controverse et, au besoin, on reverra son contenu».

Mais pour la coalition QMM, l'opération est véritablement «tendancieuse», car personne au ministère ne peut faire abstraction du contexte dans lequel cette initiative s'inscrit, en plein débat sur le nucléaire et sur la pertinence de l'exploration et de l'exploitation de l'uranium.

Marc Nantel, qui préside le Syndicat de l'enseignement de l'Abitibi-Témiscamingue, dit que la découverte de ce site l'a «fait littéralement bondir» et qu'il enrage depuis, surtout de voir ça sur le site Internet d'un ministère qui «devrait avoir une vision plus pédagogique, plus équilibrée et plus scientifique des choses». Il dénonce lui aussi comme «démagogique» la fusion du sigle international du risque d'irradiation et celui de Superman pour créer un symbole de santé et de force, et de symbiose avec la nature.

«Que l'industrie minière pousse son message auprès des adultes, ça passe, dit-il. Mais quand on vise les enfants et les enseignants, ça ne passe pas. Il y a une forte tendance à utiliser les enseignants de la part des grands lobbys économiques pour rejoindre les enfants. Après L'Erreur boréale de Richard Desjardins, l'industrie par ici invite tous les ans les enseignants en forêt pour leur montrer à quel point c'est beau. Vous imaginez ce qu'ils montrent.»

«Définition tronquée»

Joint hier au téléphone, le professeur Normand Mousseau, du Département de physique de l'Université de Montréal, voyait dans ce projet une «manipulation de la vérité». Il est faux, sur le plan scientifique, de définir la radioactivité uniquement comme un rayonnement électromagnétique. Il y a aussi des particules alpha — deux neutrons et deux protons — dont les propriétés en font aussi partie et qui sont, en réalité, les éléments dont on tire l'énergie nucléaire.

«Voilà une définition tronquée», dit-il, qui omet de préciser que le problème, c'est l'intensité du rayonnement, pas sa fréquence. On aurait dû ici, à son avis, exposer à tout le moins les risques d'exposition aux faibles radiations provenant du radon, des rayons X, des voyages en avion pour donner la mesure et la variabilité des risques de base.

«On semble tordre la question dans le questionnaire adressé aux jeunes pour obtenir la réponse voulue, pour banaliser les risques éventuels», conclut le scientifique.

***

Pour voir le questionnaire: http://education.mrnf.gouv.qc.ca/fiche/quebec-exploration-edition-2011-256.html

NOTE IMPORTANTE:

Nous apprenons que le ministère a retiré ce matin le questionnaire sur son site web, après la publication de notre article. D'autres détails dans notre édition de demain.

Le Devoir.

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Je suis très porté à croire qu'il y a eu de la petite politique, ou de la corruption, derrière cet acte de propagande.

Les gens qui travaillent au gouvernement et qui sont responsable de ça devraient être congédiés.

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Quand j'avais 17 ans, je travaillais dans un musée sur une base militaire.

On avait reçu un compteur Geiger des années 30 qu'un vétéran avait conservé, qui fonctionnait encore.

Mon gros trip c'était de me promener avec dans le musée pis de regarder si on avait du stock radioactif, jusqu'a temps que je pointe le compteur sur un simulateur de vol datant de 1940, qui a fait littéralement accoter la petite aiguille au fond du compteur.

C'est tout, y'a pas de punch.

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Un google bombing qui redirige sur des pages imitent celles du site officiel montrent les résultats d'une surexposition serait un bon compromis si votre administration est longue à réagir aux "protestations".

Je suis sur qu'il y a tout le contenue photographique nécessaire dans la morgue (simple supposition vue le thread sur l'agent orange) ici bas dans les catacombes de ce site.

M'enfin, ce n'est qu'une méthode de protestation. Comme les fleurs dans les canons de fusils à la mode hippy. Peace and love (dans la radioactivité) mes frères.

Sérieusement, dire que la radioactivité est naturel ok mais il ne faut pas que ça camoufle le danger que ça peut être si c'est mal exploité.

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Dommage, vraiment, parce qu'à mon avis, la population en Occident à grandement besoin d'être davantage éduqué et sensibilisé aux bénéfices de l'énergie nucléaire...

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Dommage, vraiment, parce qu'à mon avis, la population en Occident à grandement besoin d'être davantage éduqué et sensibilisé aux bénéfices de l'énergie nucléaire...

Le nucléaire, ça va vraiment bien jusqu'à temps que ça aille mal.

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Le nucléaire, ça va vraiment bien jusqu'à temps que ça aille mal.

Qu'est-ce que ça veut dire? Est-ce que tu suppose que c'est pire ou meilleur que d'autre forme d'énergie?

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Dommage, vraiment, parce qu'à mon avis, la population en Occident à grandement besoin d'être davantage éduqué et sensibilisé aux bénéfices de l'énergie nucléaire...

Oui, mais à condition qu'on ne leur cache pas la vérité sur les conséquences en cas de problème.

Ce dont on n'a pas de besoin, c'est de la propagande adressée aux enfants, et déguisée en information neutre.

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Je connais la personne qui a fait|participé à la rédaction du poster. Il a dit qu'il était surpris de la véhémence des commentaires écrits sous l'article du Devoir. Ce poster n'avait semble-t-il que pour but de décrire dans quels roches et minéraux retrouve-t-on de la radioactivité à l'état *naturel*. J'aimerai bien voir le poster en question.

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Qu'est-ce que ça veut dire? Est-ce que tu suppose que c'est pire ou meilleur que d'autre forme d'énergie?

C'est bien meilleur que la majorité des sources d'énergie quand tout va bien; mais les conséquences en cas d'accident sont tellement catastrophiques.

Les défendeurs du nucléaire affirmaient qu'une catastrophe de la même gravité que Tchernobyl était impossible, l'accident étant essentiellement dû au laxisme russe et au mauvais entretien du réacteur.

Cependant, la catastrophe de Fukushima a démontré que même avec les meilleurs systèmes de sécurité, dans l'univers perfectionniste et hyperdiscipliné japonais, un accident est toujours possible.

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C'est bien meilleur que la majorité des sources d'énergie quand tout va bien; mais les conséquences en cas d'accident sont tellement catastrophiques.

Les défendeurs du nucléaire affirmaient qu'une catastrophe de la même gravité que Tchernobyl était impossible, l'accident étant essentiellement dû au laxisme russe et au mauvais entretien du réacteur.

Cependant, la catastrophe de Fukushima a démontré que même avec les meilleurs systèmes de sécurité, dans l'univers perfectionniste et hyperdiscipliné japonais, un accident est toujours possible.

Le cas de Fukushima apporte une problématique de plus qui peut être contournée dans certain cas.

Ici on parle des problèmes liés à l'emplacement des centrales nucléaires. Ils devraient être placé dans des endroits isolés, loin des habitations et de certaines ressources naturelles (eau et champs cultivable par exemple) et dans des lieux au risque de catastrophe naturelle minimale tout en conservant des normes très élevé de constructions face à ces types d'événements.

Le problème est qu'il n'est pas possible de le faire dans tous les pays. D'une part parce que la plupart des centrales sont déjà construites sans ces considérations, d'autres parts certains pays n'ont tout simplement pas l'espace pour le faire.

On s'entend qu'au Québec (ou au Canada en général) on aurait de la place dans le grand nord, bien assis sur le bouclier canadien, pour construire suffisamment de centrale pour fournir la planète au complet sans qu'aucune ne soit à moins de 100km d'habitation.

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C'est bien meilleur que la majorité des sources d'énergie quand tout va bien; mais les conséquences en cas d'accident sont tellement catastrophiques.

Cependant, la catastrophe de Fukushima a démontré que même avec les meilleurs systèmes de sécurité, dans l'univers perfectionniste et hyperdiscipliné japonais, un accident est toujours possible.

Fukushima, ça reste un design vieux de 40 ans. Qui a enduré un tremblement de terre et un tsunamis.

Comparons la situation à la station Deep Water Horizon, un modèle vieux de 9 an qui pète tout seul, qui a tué plus de monde que Fukushima, qui a prit plus de temps à contenir que Fukushima, qui a contaminé une plus grande zone que Fukushima, qui va continuer à tuer plus de monde que Fukushima, et dont la zone affecté va resté contaminé plus longtemps que Fukushima.

Imagine une usine thermique, ou pire un barrage hydro-hélectrique, endurer une fraction de ce que Fukushima a enduré. Les victimes auraient immédiate, et par dizaines de milliers. Faut pas voir Fukushima comme un accident, mais comme un succès face à une catastrophe naturelle.

Ce que le monde va devoir reconnaitre, c'est que tout les formes d'énergies impliquent des risques, et que la différence entre le nucléaire et les énergies fossiles, c'est que le nucléaire est catastrophique quand, et si, ça va mal, et que les énergies fossiles sont catastrophiques même quant ça va bien.

Les défendeurs du nucléaire affirmaient qu'une catastrophe de la même gravité que Tchernobyl était impossible, l'accident étant essentiellement dû au laxisme russe et au mauvais entretien du réacteur.

Ton point? ;p

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Fukushima, ça reste un design vieux de 40 ans. Qui a enduré un tremblement de terre et un tsunamis.

Comparons la situation à la station Deep Water Horizon, un modèle vieux de 9 an qui pète tout seul, qui a tué plus de monde que Fukushima, qui a prit plus de temps à contenir que Fukushima, qui a contaminé une plus grande zone que Fukushima, qui va continuer à tuer plus de monde que Fukushima, et dont la zone affecté va resté contaminé plus longtemps que Fukushima.

Imagine une usine thermique, ou pire un barrage hydro-hélectrique, endurer une fraction de ce que Fukushima a enduré. Les victimes auraient immédiate, et par dizaines de milliers. Faut pas voir Fukushima comme un accident, mais comme un succès face à une catastrophe naturelle.

Ce que le monde va devoir reconnaitre, c'est que tout les formes d'énergies impliquent des risques, et que la différence entre le nucléaire et les énergies fossiles, c'est que le nucléaire est catastrophique quand, et si, ça va mal, et que les énergies fossiles sont catastrophiques même quant ça va bien.

Si tu veux, on peut faire un test B-E. Moi je vais me baigner dans le Golfe du Mexique au site exact de la catastrophe de Deep Water Horizon ou à tout autre endroit de ton choix dans le Golfe. De ton côté, tu vas faire une promenade de santé près des réacteurs de Fukushima.

Tes arguments ne tiennent pas la route, c'est complètement ridicule de dire que la catastrophe de Fukushima est un succès; la radioactivité va contaminer toute la zone durant des décennies, bien plus longtemps que les hydrocarbures de Deep Water Horizon.

Finalement, est-ce que tu as des exemples de catastrophes ayant touché des centrales thermiques ou des barrages hydro-électriques ayant causé, de façon immédiate, des dizaines de milliers de morts? Il existe des dizaines de milliers de ces ouvrages dans monde; si le risque est aussi grand que tu le dis, des exemples de catastrophes doivent exister par dizaines.

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Ton point? ;p

Mon point, c'est que même si la catastrophe japonaise est objectivement moins grave que l'accident de Tchernobyl, les deux catastrophes sont classées au niveau 7, soit le niveau le plus élevé servant à mesurer la gravité des accidents nucléaires.

Les défenseurs du nucléaire affirmaient qu'une autre catastrophe de niveau 7 comme Tchernobyl était impossible; c'était faux.

Niveau 7

"rejet majeur de matières radioactives entraînant des effets considérables sur la santé et l'environnement, nécessitant une mise en œuvre des contre-mesures prolongées".

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