Guillaume Wagner 1 septembre 2011 Partager 1 septembre 2011 Les hiérarchies s'établissent avec l'histoire de l'art et sont indissociables dans le contemporain.Comme pour les chefs d’œuvres, l'histoire de l'art ne retiendra que très peu de travaux pour chaque époque.Cette hiérarchie dont tu parles est inaccessible maintenant, elle ne peut servir de barème à savoir si une chose ou l'autre est bonne ou mauvaise.Faux. Je vais encore une fois prendre mon domaine en exemple car c'est celui que je connais le mieux, il est très facile, si on connait ça le moindrement, de voir qui entrera dans la légende ou pas. Qui fait un travail important ou pas. On n'a pas besoin d'attendre 50 ans. Si tu as les connaissances et le moindrement de vision, tu peux voir qui pousse son art plus loin, ailleurs, le mieux. D'ailleurs, juger une œuvre d'après d'autre facteur que ce qu'elle est elle-même c'est pas vraiment apprécier l'art.C'est faire de la politique.Autant nourrir les pigeons.Ah oui c'est vrai, l'invention qu'on peut juger une oeuvre en oubliant magiquement tout ce qui a déjà été fait. Malheureusement dans le vrai monde j'apprécie les grands parce qu'ils se démarquent des médiocres. J'apprécie ceux qui touche la cible dans leur message parce qu'ils sont rare à côté des millions d'oeuvres vide de sens. La hiérarchie se fait en comparant, en jugeant. Pourquoi acceptes-tu la hiérarchie dans l'histoire mais quand on se penche sur une oeuvre on devrait tout d'un coup tout oublier?!Comment faire évoluer une discipline s'il n'y a rien à faire évoluer? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
HSW 1 septembre 2011 Partager 1 septembre 2011 L'Art lol une branche de l'arbre de mon intelligence primitive. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Cheval 1 septembre 2011 Partager 1 septembre 2011 Il est vrai que dans le présent on peut facilement faire preuve d'intuition pour déterminer les grands et prédire ceux qui passeront à la postérité, mais ce n'est jamais certains. Je prends van gogh, comme exemple, qui pour ces contemporains n'était rien et est passé au rang des "génie" 60 ans après ça mort. C'est un exemple type qui doit être considéré dans l'établissement de ce genre de hiérarchie. Nos contemporains, par un concours de "hasard" historique ne sont jamais assuré à la postérité. Mais en même temps, il est facile de dire que Lucian Freud ou Anish Kapoor feront parti des livres d'histoire dans 70/100 ans. Mais comme personne n'est pas encore assez hot pour prédire le futur, on ne peut pas l'affirmer.Malheureusement dans le vrai monde j'apprécie les grands parce qu'ils se démarquent des médiocres. J'apprécie ceux qui touche la cible dans leur message parce qu'ils sont rare à côté des millions d'oeuvres vide de sens. La hiérarchie se fait en comparant, en jugeant. Pourquoi acceptes-tu la hiérarchie dans l'histoire mais quand on se penche sur une oeuvre on devrait tout d'un coup tout oublier?!Dans ce que tu dis, quelques part on dit la même chose, mais voilà comment je voudrais le formuler.Dans l'art comme dans l'humour, avant même de pouvoir savoir qui est quoi part rapport à qui, il faut voir, sentir l'oeuvre. Cela arrive avant tout, avant les concours, les top 10 internationaux, la hiérarchie, il faut revenir à l'unité de quelconques processus de sélection, les oeuvres/stand-up comique. On est d'accord? L’œuvre est antérieur à notre catégorisation. Avant de savoir que picasso est bon, il faut le trouver bon, il faut en voir. Ici j'écarte la mode populaire, comme ceux qui utilise le nom de picasso comme l'ultimate-artist mais qui aurait de la misère à m'en pointé un. Pour identifier un meilleur humoriste d'un autre, il faut avoir vue sont show, non? Et surement avoir rit, je sais pas, on peut surement apprécier un humoriste sans rire? lol, irony, idunno.Si j'arrive avec une peinture de feu Lucian freud, elle n'est jamais gage de réussite, ça peut être un tas de vomi.La hiérarchie ne précède pas l’œuvre, au contraire, chaque œuvre, par son appréciation, complète la hiérarchie, c'est une question de tout/partie. Et sur quoi je ramène mon point, l’œuvre est toujours l'unité de départ du corpus qui lui, après appréciation de l'unité, se place dans une hiérarchie par une méthode de catégorisation. Après ça on en fait ce qu'on en veut, je veux dire, si on me demande, Ron mueck est un des meilleurs sculpteur de notre temps, mais si tu m'en montres un nouveau, ça peut très bien être de la shit, cela n'est pas impossible. ( Bien entendu, il est plutôt rare qu'un artiste laisse sortir un travail affreux de son atelier, mais je sais pas, il peut avoir commencé le meth et ne plus vraiment être tout là. ) Et je reviens encore plus haut, c'est pour cela qu'on doit considéré l’œuvre comme une base antérieur à ces effets. Et donc, comme elle est première avant le niveau de l'artiste, car ça popularité dépend de l'unité de son art, il faut commencé par là pour éventuellement hiérarchiser un artiste par rapport à d'autre. Souvent, on se réfère au critiques et aux connaisseurs d'art du milieu internationales qui établissent des hiérarchies avant nous et on adhère à leur choix sans vraiment avoir rien à dire. Ce n'est pas l'attitude à primer mais il faut également admettre qu'on ne peut pas tout voir.Donc, pour finalement finir, comme l’œuvre est la cause des effets ( appréciation, hiérarchie, histoire de l'art ) c'est dans elle que nous allons tout chercher. Alors si on veux savoir si la démocratisation de l'art est mauvaise, je dirais non, elle étend seulement considérablement le champs d'études de qui est bon et qui est mauvais. ( On pourrait commencer par restreindre l'accès aux études artistiques, j'ai pas assez de doigt pour compter les poids morts qui auront un Bac en art. )Plus tard on regardera le mode de subventions gouvernementales canadiennes vs le marché de l'art en Europe, on essayera de comprendre en quoi ces modes de subsistance change littéralement les oeuvres et le statut d'artiste dans les deux continents Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Guillaume Wagner 1 septembre 2011 Partager 1 septembre 2011 Il est vrai que dans le présent on peut facilement faire preuve d'intuition pour déterminer les grands et prédire ceux qui passeront à la postérité, mais ce n'est jamais certains. Je prends van gogh, comme exemple, qui pour ces contemporains n'était rien et est passé au rang des "génie" 60 ans après ça mort. C'est un exemple type qui doit être considéré dans l'établissement de ce genre de hiérarchie. Nos contemporains, par un concours de "hasard" historique ne sont jamais assuré à la postérité. Mais en même temps, il est facile de dire que Lucian Freud ou Anish Kapoor feront parti des livres d'histoire dans 70/100 ans. Mais comme personne n'est pas encore assez hot pour prédire le futur, on ne peut pas l'affirmer.Une hiérarchie ne veut pas dire que c'est coulé dans le béton. C'est toujours en mouvement. Le point que j'essayais de passer est qu'il est inconcevable de penser que tout se vaut. C'est une insulte pour l'art. Dès qu'on accepte qu'il est faux que tout se vaut, il faut accepter qu'il existe une certaine hiérarchie.Donc, pour finalement finir, comme l’œuvre est la cause des effets ( appréciation, hiérarchie, histoire de l'art ) c'est dans elle que nous allons tout chercher. Alors si on veux savoir si la démocratisation de l'art est mauvaise, je dirais non, elle étend seulement considérablement le champs d'études de qui est bon et qui est mauvais. ( On pourrait commencer par restreindre l'accès aux études artistiques, j'ai pas assez de doigt pour compter les poids morts qui auront un Bac en art. )Plus tard on regardera le mode de subventions gouvernementales canadiennes vs le marché de l'art en Europe, on essayera de comprendre en quoi ces modes de subsistance change littéralement les oeuvres et le statut d'artiste dans les deux continentsLa question n'était pas de savoir si la démocratisation de l'art est mauvaise ou non. Seulement une piste pour tenter d'expliquer pourquoi cette nouvelle attitude par rapport à l'art de "tout se vaut". Mon hypothèse est qu'être envahis de tout bord tout côté d'oeuvres narcissiques sans valeurs. Tout vient à se ressembler, sa valoir. Plus rien ne ressort du lot. On accepte, comme on inculque aux enfants, que toute est ben beau, ben bon si on y a mit du coeur. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ChokingDog 3 septembre 2011 Partager 3 septembre 2011 Gilles Lipovetsky, sans aller en profondeur, fait quand même le lien entre l'hyperindividualisation et l'art à travers ses écrits. J'ai particulièrement trouvé intéressant lorsqu'il dit, et ça rejoins Mattisgod tout en amenant un nouveau point, que dans une société individualiste où l'art est en quelque sorte démocratisé, où chaque individu veut exprimer son petit bobo plus ou moins important, on a tendance à vouloir donner une valeur égal à toutes oeuvres. De nos jours, tout se vaut. Il n'y a plus aucune hiérarchie entre les oeuvres. Les poèmes à Stéphane Ouellet ou ceux de Pablo Neruda se valent parce que les deux l'ont fait du coeur, du mieux qu'ils le peuvent. Cette perte de hiérarchie vient enlever tout pouvoir à l'art, tout impact.Je pense personnellement que cette pensée vient du fait que les gens en général voudraient tous être artiste et qu'en donnant autant de valeur à des oeuvres pauvres et narcissique qu'à des oeuvres significatives, on s'approprie l'artiste, on se met à sa place et on se traite comme on voudrait qu'on nous traite. D'où l'adulation d'artistes médiocre... ce n'est qu'une hypothèse.Autre hypothèse:Aujourd'hui, et ici, «tout se vaut» aux yeux de la plèbe et des populistes parce que notre société démocratique et complètement délaïsisée nous a mené à renier les élites (à défaut de pouvoir décapiter la société). Le peuple, étant son propre et unique maître légitime, possède donc le droit tout aussi légitime de decider du bon, du mauvais, du mieux, du pire. Fuck les critiques, fuck les spécialistes, fuck les experts. Le vra' monde est l'autorité suprême.Qu'est-ce que le vra' monde? Une monstrueuse mosaïque d'individus. C'est donc par la quantité d'individus qui apprécient quelque chose que l'on mesure sa qualité. L'appréciation repose sur un shitload de cossins différents d'une personne à l'autre. C'est le nombre qui dicte le Bon (et je ne parle pas de Pythagore).«Tout se vaut» parce que tout à le potentiel de plaire à nos pairs. Pis si les autres n'aiment pas ce que moi je fais, bah fuck 'em parce que cette autorité du grand nombre signifie que moi aussi, étant partie du tout, possède cette autorité de décider ce qui est bien, mauvais, pire ou mieux....On ne peut pas éviter cette médiocrité lorsqu'une population éduquée en travailleur/consommateur sans cervelle se prétend le juge et le bourreau d'un domaine en particulier. L'art, c'est ok parce que ça ne sauve pas des vies, mais appliquons ça à la médecine ou à la science en général. Ça n'a aucun sens! Pourquoi imposer ça à l'art si ce «système de valeurs» ne fonctionne nulle par ailleurs? 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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