Le Québec

[Charlemagne]

Bien. Je vais commencer en disant que non, ce n'est pas un caca nerveux, c'est seulement pour partir la discussion.

Pour ma part, je vais dire que le Québec a pas de leader commun, qu'il est divisé et ignorant, par une sorte de paresse, comme quelques-uns l'ont dit plus tôt. Les Québécois regardent dans tous les sens et se tournent le dos. Au premier regard, on est décidément pas un peuple. Au lieu de réfléchir, de discuter et regarder ce qui se passe ensembles, on rive les yeux sur les personnes en qui on croit, et ça semble avoir été le précurseur de notre transition de la religion au «laïsme» (et non pas la laïcité), on croit autrement, on croit au chef de file qui nous ravi le mieux, plutôt que de croire un curé.

Si je vais dans les exemples que j'ai autour de moi, en demandant à des gens de mon âge c'est quoi la différence entre le privé et le public, qui joue une bonne part dans les décisions qu'on veut prendre lorsqu'on choisit un gouvernement ou un autre, ils sauront pas quoi en dire, ils ne savent pas quelle est la différence, mais ils savent que l'un représente une économie de gauche et l'autre de droite, mais ce sera tout. J'ai eu deux amis qui quand je leur ai demandé ce qu'ils voteraient quand on allait pouvoir le faire, l'un me disait qu'il votait PQ pour sûr, l'autre qu'il ne voterait pas PQ pour sûr, la raison de l'un était que ses arrières grands-parents avaient été expropriés par les Libéraux pour la construction de l'Aéroport de Mirabel, la raison de l'autre était que sa grand-mère avait perdu son poste d'infirmière lorsque le Parti Québécois était au pouvoir... aucune réponse qui vienne d'un opinion quelconque. Quand j'ai eu à débattre de la démocratie en philosophie la session passée, j'ai posé quelques questions à ma mère, et la première réaction qu'elle a, c'est: «Ouais, la démocratie, d'accord, mais tsé, la corruption...», et elle disait ça en ayant l'air de penser que c'était propre à la démocratie, sans savoir ce que le concept représente.

Évidemment, je pourrais essayer de trouver le lien avec leur éducation, ce qui a fait d'eux ce qu'ils sont en réaction à leur entourage, parce bon, cette paresse intellectuelle-là, l'envie de confort et de luxe, l'inconscience doit venir en partie de tout ça, seulement, je doute énormément de ma capacité à faire ce lien-ci.

Si je veux aller dans le gras, je vais dire que les Québécois ont pas la communication et l'ouverture d'esprit qu'il faut à des gens qui cherchent à vivre ensembles, dans les compromis que demande une communauté qui diverge en opinion sur une tonne de concept. Je blâme un trop gros nombre de souverainistes qui attende leur messie, parce qu'ils sont incapables de sortir de leur peur d'être mis de côté, ils vont rester collé sur ce qui se fait déjà, en chialant sur ce qu'ils aiment pas, mais sans savoir ce qu'ils veulent vraiment avant que quelqu'un de vision se pointe, une vraie gang de gamins. Les grands moutons de la part des fédéralistes sont d'autres genre peureux, faute de pas avoir de contact avec ceux-là.

Peut-être le résultat des mères qui font grandir leurs enfants par la peur, peut-être autre chose... mais je suis tenté de dire que c'est à cause ça. La majorité des parents sont dégueulassement malhabiles. Ah, là.

[Mâle Alpha]

...

Demande à l'Américain moyen pourquoi il vote démocrate ou républicain, je doute que tu aies une réponse plus intelligente. La médiocrité du citoyenneté lambda n'est pas quelque chose de particulier au Québec, il s'étend à toute l'humanité. Lorsque je te lis, je n'ai pas l'impression non plus d'avoir affaire à quelqu'un de très brillant, cultivé et rationnel, surtout avec ton délire sur les autochtones.

[Charlemagne]

Demande à l'Américain moyen pourquoi il vote démocrate ou républicain, je doute que tu aies une réponse plus intelligente. La médiocrité du citoyenneté lambda n'est pas quelque chose de particulier au Québec, il s'étend à toute l'humanité. Lorsque je te lis, je n'ai pas l'impression non plus d'avoir affaire à quelqu'un de très brillant, cultivé et rationnel, surtout avec ton délire sur les autochtones.

C'est bien, très bien. Surtout mon «délire», parce qu'apparemment, j'en ai fait un grand plat double portion. Le problème des autochtones vient d'à quelque part et il peut très certainement se régler... avec du temps... ouain. De ce que je sais d'eux, par rapport à ce qui se passe depuis une couple d'années, ça ressemble à «on montre qu'on est pas d'accord que vous veniez développer dans notre coin» quand on décide qu'il y a de quoi à faire chez eux, après, bah on leur propose de l'argent et quand c'est assez, ils se taisent, mais je leur souhaite pas ça éternellement, c'est crasse. Je préfèrerais qu'on les ai plus inclus dans une dynamique de vivre ensembles, parce que soit j'en entend pas parler, ou bien j'ai les commentaires de ma grand-mère de Sept-Îles qui les envoie pratiquement chier en en parlant. Je peux comprendre qu'ils aient des problèmes et qu'ils ont pas l'air de s'en sortir seuls, mais bon... les Européens ont été à l'origine de ce merdier-là et je trouve triste le fait que des gens sont carrément pas au courant de leur situation actuelle, même si ils savaient, ils penseraient pas à aider parce que -révélation- les gens vivent certaines misères de plus ou moins grands degrés... oh well. Encore là, c'est pas du propre aux Québécois. M'enfin...

Toi et A/S/V me faites des comparaisons avec d'autres, mais je trouve juste ça «délirant» (crisse que t'es tache). Les Québécois composent avec leurs trucs, qu'ils soient distincts ou communs à d'autres peuples. «Tsé, chu p'tête pas brillant, mais le voisin, ben il lave son char à la hose.» -moi. Qui ne s'en crisse pas quand on parle présentement de moi?

Mais bon... je crois que les réponses ont fait un certain tour de la question que je posais, probablement que je devrais pas parler de problème général si je fais un sujet spécialement pour le Québec, en effet.

[A/S/V?]

Toi et A/S/V me faites des comparaisons avec d'autres, mais je trouve juste ça «délirant» (crisse que t'es tache). Les Québécois composent avec leurs trucs, qu'ils soient distincts ou communs à d'autres peuples. «Tsé, chu p'tête pas brillant, mais le voisin, ben il lave son char à la hose.» -moi. Qui ne s'en crisse pas quand on parle présentement de moi?

Mais bon... je crois que les réponses ont fait un certain tour de la question que je posais, probablement que je devrais pas parler de problème général si je fais un sujet spécialement pour le Québec, en effet.

Ummm.

Tu as débuté le sujet en pleurant que le Québec est merdique. Nous t'avons répondu avec des causes à tes observations.

Si ton intention était de faire un thread dans lequel on pleurniche sur nos problèmes whisky à la main pour partager au premier venu, t'es à la mauvaise place. Anyway, comment veux-tu qu'il y ait discussion dans un tel contexte? C'est à travers les différentes causes émises qu'il est possible de discuter, puis avec un peu d'espoir comprendre diverses choses qui nous entourent.

[Charlemagne]

Ummm.

Tu as débuté le sujet en pleurant que le Québec est merdique. Nous t'avons répondu avec des causes à tes observations.

Si ton intention était de faire un thread dans lequel on pleurniche sur nos problèmes whisky à la main pour partager au premier venu, t'es à la mauvaise place. Anyway, comment veux-tu qu'il y ait discussion dans un tel contexte? C'est à travers les différentes causes émises qu'il est possible de discuter, puis avec un peu d'espoir comprendre diverses choses qui nous entourent.

Ce serait une des rares fois que les gens s'en tiennent qu'à ce qu'ils pensent du premier message du sujet.

J'ai dit nul part que le Québec est merdique, et le pleurnichage, ben tu le sors du vide aussi. Seulement que les Québécois peuvent absolument sembler avoir des croches. Et non, pas du tout... pourquoi j'aurais demandé aux gens de se raconter? Dans la Centrale, de plus...

Je pensais plutôt que vous alliez tenter de diagnostiquer les Québécois, mais comme à l'habitude: peu importe.

[Dionne]

Je trouve que le Québec vit à peu près les mêmes crises sociales, économiques ou historiques des autres pays. Y'a aucune place sur la terre où en ce moment, chaque peuple est fier de sa nation, de ses politiques intérieures ou de sa manière de traiter les gros dossiers. Je trouve que le chialage envers son pays, c'est pas mal mondial. My two cents.

Au Québec, un de nos gros problèmes, c'est qu'on est incapable d'évoluer. On reste toujours centré sur notre passé ou sur notre avenir. On garde les mêmes idées. Pendant 30 ans, au lieu de tenter d'améliorer notre sort, on se fait dire que la souvraineté est la seule chose à faire, et ce, au lieu que lorsque le P.Q. est au pouvoir, de remettre de l'ordre dans notre province. Non non, si on devient un pays, on va être plusse meilleur pour tout mettre en oeuvre pour devenir meilleur (économiquement, socialement et du côté de l'éducation et de la santé). On est également figé sur le passé, les pôvres petits québécois unilingues francophones qui ont peur des méchants méchants anglais et des immigrants. Parle pas notre langue, sont pas québécois. Ah bon dieu, ils pratiquent une religion différente, sont pas québécois. Mais je dois dire que notre plus grand défaut est la semi-crise sociale qu'on essaie de grossir. Les médias, dès qu'ils entendent parler d'une femme qui entre dans l'autobus et qui refuse d'enlever son voile pour montrer au chauffeur son identité, automatiquement, les médias s'emparent de l'histoire et généralise, ce qui fait que le pauvre petit québécois sans éducation ou sans logique se dit automatiquement, criss d'arabes... On ne vit présentement pas de grandes crises sociales, mais bon, si vous ouvrez la télé, on vit dedans, paraitrait-il.

Personnellement, j'aime ma province et j'aime mon pays. Il n'y a pas grands pays en ce moment où je vivrais, à part peut-être l'Allemagne. La France et l'Angleterre vivent trop de trucs ces temps-ci. Content en criss de pas y vivre.

[Pixel]

Je trouve que le Québec vit à peu près les mêmes crises sociales, économiques ou historiques des autres pays. Y'a aucune place sur la terre où en ce moment, chaque peuple est fier de sa nation, de ses politiques intérieures ou de sa manière de traiter les gros dossiers. Je trouve que le chialage envers son pays, c'est pas mal mondial. My two cents.

Au Québec, un de nos gros problèmes, c'est qu'on est incapable d'évoluer. On reste toujours centré sur notre passé ou sur notre avenir. On garde les mêmes idées. Pendant 30 ans, au lieu de tenter d'améliorer notre sort, on se fait dire que la souvraineté est la seule chose à faire, et ce, au lieu que lorsque le P.Q. est au pouvoir, de remettre de l'ordre dans notre province. Non non, si on devient un pays, on va être plusse meilleur pour tout mettre en oeuvre pour devenir meilleur (économiquement, socialement et du côté de l'éducation et de la santé). On est également figé sur le passé, les pôvres petits québécois unilingues francophones qui ont peur des méchants méchants anglais et des immigrants. Parle pas notre langue, sont pas québécois. Ah bon dieu, ils pratiquent une religion différente, sont pas québécois. Mais je dois dire que notre plus grand défaut est la semi-crise sociale qu'on essaie de grossir. Les médias, dès qu'ils entendent parler d'une femme qui entre dans l'autobus et qui refuse d'enlever son voile pour montrer au chauffeur son identité, automatiquement, les médias s'emparent de l'histoire et généralise, ce qui fait que le pauvre petit québécois sans éducation ou sans logique se dit automatiquement, criss d'arabes... On ne vit présentement pas de grandes crises sociales, mais bon, si vous ouvrez la télé, on vit dedans, paraitrait-il.

Personnellement, j'aime ma province et j'aime mon pays. Il n'y a pas grands pays en ce moment où je vivrais, à part peut-être l'Allemagne. La France et l'Angleterre vivent trop de trucs ces temps-ci. Content en criss de pas y vivre.

Les québécois n'ont pas d'opinions, ils ont des émotions. Les 50 dernières années ont été assez profitable, on a modernisé nos institution, on s'est approprié de nos moyens de production, on est devenu des propriétaires, ce n'est pas parfait, mais ce n'est pas la Somalie non plus là. En matière de lutte à la pauvreté on fait très bien, certes il faudrait régler la question des autochtones mais je crois que les québécois étaient plus à l'avant-garde que le ROC. La loi sur les indiens qui infantilise les amérindiens, c'est le fédéral ça. Commençons à les traiter comme des adultes et peut-être qu'on arrivera à des résultats plus substantiels par la suite.

Le discours souveraineté-fédéralistes est présent aussi dans d'autres pays, comme la France, ou on compte les nationalistes et les fédéralistes (pro-européens). Juste à prendre l'exemple du référendum sur la constitution européenne et de la division entre les ténors du Parti socialiste à ce sujet.

[LeRoiDuHotDog]

Le plus gros problème du Québec, c'est la génération qui est au pouvoir depuis le début de la révolution tranquille. Les ''Boomer'' ont eu le pouvoir démographique (et donc politique) très jeune et ne l'on jamais lâché par la suite. Contrairement à la culture des générations précédentes, il n'ont toujours pensé qu'à leur propre intérêt en délaissant les génération futures comme la génération précédente.

Jeune, ils se sont voté l'éducation quasi gratuite, au détriment du système de santé, en prétextant que c'était la seule façon d'égaliser les chances de réussite professionnelle. Un coup rendu sur le marché du travail, il ont forcé les plus vieux à réduire leur pension (quand un fond existait) pour pouvoir donner un salaire décent aux plus jeune, car apprêt tout, tout le monde à le droit de vivre décemment. Rendu à 40-45 ans, ils ont offert à leur employeur de réduire le salaire des plus jeunes en faveur de leur fond de pension, après tout, tout le monde à le droit de vieillir décemment. Maintenant qu'il sont vieux (et que leur rejetons ont finit leurs études) ils monte les frais de scolarité pour mettre plus d'argent dans le système de santé, parce que, tout le monde à le droit de mourir en santé. Fuck l'égalité des chances de réussite professionnelle!!!!!!!!

Les ''Boomers'' forment la première génération de l'histoire du Québec à avoir laissé mourir leur parents dans des hospices et à léguer moins à leurs enfants que ce qu'il se sont accordé.