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Le plus grand détournement dans l'histoire de l'art : postmodernisme.


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C'est simplement de la danse moderne, quoi. Un enfant de 10 ans dirait que c'est merdique, un adulte éduqué dirait 'je n'aime pas" (c'est comme les épinards)...

J'avais adoré le film Silent Hill, Gans est un grand réalisateur, je crois qu'il a su retranscrire l'ambiance du jeu (juste testé vite fait) et la performance des comédiens sous les costumes était étonnante.

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C'est simplement de la danse moderne, quoi. Un enfant de 10 ans dirait que c'est merdique, un adulte éduqué dirait 'je n'aime pas" (c'est comme les épinards)...

J'avais adoré le film Silent Hill, Gans est un grand réalisateur, je crois qu'il a su retranscrire l'ambiance du jeu (juste testé vite fait) et la performance des comédiens sous les costumes était étonnante.

Non, un adulte éduqué ET RÉELLEMENT CONSCIENT DU MONDE QUI L'ENTOURE dirait: "C'est de la câlisse de daube narcissique comme la majorité des arts "avant-gardistes" du vingtième siècle. De la cochonnerie "technicalisée" dont la seule valeur au niveau du fond est au final interprétative et personnelle. Bref, inintéressant en câlisse quand on sort des émotions pis du "mon dieu c'est tu beau.""

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Tout cet art peut se résumer comme suit : « C'est bien fait, j'aime ça ». Bien fait car la seule chose qui importe est l'aspect technique, le je car l'individu devient le centre du monde et le aime ça puisque ce qui nous intéresse c'est notre divertissement à la chose. L'aspect humain, l'humanité et la critique face à la société sont complètement évacués.

C'est de l'art-poubelle qui ne possède aucun message avant-gardiste. Simplement, c'est le reflet de la réalité sociétale actuelle : une société où la ligne directrice va dans tous les sens et où les normes sont éclatées pour être éparpillées partout. L'art devient une expérience individuelle où l'importance est mise sur l'émotion et la technique. Tout cela ne fait aucun sens à proprement parler.

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(modifié)

@ MattIsGod :

Permets-moi de n'être qu'à moitié d'accord... (Tu as atteint un niveau de conscience supérieure?) J'y vois juste un manque cruel d'éducation (et je distingue bien ce concept de l'instruction).

Modifié par Dimebag
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Tout cet art peut se résumer comme suit : « C'est bien fait, j'aime ça ». Bien fait car la seule chose qui importe est l'aspect technique, le je car l'individu devient le centre du monde et le aime ça puisque ce qui nous intéresse c'est notre divertissement à la chose. L'aspect humain, l'humanité et la critique face à la société sont complètement évacués.

C'est de l'art-poubelle qui ne possède aucun message avant-gardiste. Simplement, c'est le reflet de la réalité sociétale actuelle : une société où la ligne directrice va dans tous les sens et où les normes sont éclatées pour être éparpillées partout. L'art devient une expérience individuelle où l'importance est mise sur l'émotion et la technique. Tout cela ne fait aucun sens à proprement parler.

Simplement, c'est le reflet de la réalité sociétale actuelle : une société où la ligne directrice va dans tous les sens et où les normes sont éclatées pour être éparpillées partout.

Ceci est surtout apparu massivement dû à la globalisation de l'art. Autrefois, les créations artistiques étaient beaucoup plus étroitement reliées à une société; une culture. Que ce soit en occident (Europe) avec l'omniprésence du divin et de la royauté autant dans l'architecture que la peinture ou le cheminement des Mayas vers l'illumination à travers la hauteur et la position de leurs temples (pyramides).

L'art devient une expérience individuelle où l'importance est mise sur l'émotion et la technique. Tout cela ne fait aucun sens à proprement parler.

L'art laïque s'est toujours voulu plus centré sur l'individu qu'une communauté ou une idéologie. Toutefois, ce n'est vraiment pas un phénomène récent, qu'on parle des cyniques il y a 2000 ans, passant par le romantisme jusqu'à l'expressionnisme Allemand au début du XXème siècle. Pour le meilleur et pour le pire, l'art n'est plus exclusivement pratiquée par des groupuscules artistiques sous la tutelle d'un homme, d'un courant. Même si l'art aujourd'hui semble en somme dénuée d'un sens, d'une raison d'être, elle reste pour le moins contemplative et socialement préférable aux *pain et jeux* romains.

Skip à 7:00 lol

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De l'art-poubelle c'est un beaucoup trop péjoratif comme terme.

Ça reste une forme d'art qui prend sa source dans le créateur. C'est très narcissique dans la création car c'est une démarche hautement personnelle du chorégraphe qui expose ses émotions et sa vision sans rechercher à plaire à un publique.

C'est ensuite au spectateur de voir si ça le touche ou non. On aime ou on aime pas. Comme tout autre forme d'art qui est hors des sentiers battus, sont appréciation se fait sous d'autres critères que la popularité.

Ce qui est dérange lorsqu'on se trouve en présence de ''fan'' de ce genre d’œuvre, on doute parfois de l'honnêteté de ces ''fans'' qui ne semble pas réellement aimé ce qu'ils voient et cherche plus à utiliser cette ''appréciation'' comme étant un moyen de faire partie d'une ''élite'' culturelle.

Pour ma part je ne peux pas dire que j'aime la danse moderne car chaque œuvre est différente et lorsque je regarde un spectacle je me laisse envahir par l'émotion. Si ça marche ce sera un bon spectacle pour moi, si je reste de glace ce sera mauvais.

Dans le cas bODY_rEmix les extraits me donne une bonne première impression et me laisse croire que j'apprécierais l’œuvre complète.

Et on s'entend qu'il y a un monde de différence entre une prestation sur écran et de voir le spectacle en salle.

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L'art devient une expérience individuelle où l'importance est mise sur l'émotion et la technique. Tout cela ne fait aucun sens à proprement parler.

Ben désolé, mais pour moi l'art c'est justement ça. Si je trouve ça laid esthétiquement (si ça m'écorche les yeux ou les oreilles), j'aime pas et si j'aime pas j'achète pas. That's All.

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(modifié)

Ce que vous dites se limite à expliquer que l'art, c'est « j'aime ou j'aime pas », ce qui est vrai mais pas tout à fait. Vrai parce que, en effet, aujourd'hui, l'art se résume très facilement à un facteur d'appréciation : on aime ou on aime pas. Mais pas tout à fait parce que l'art, malgré les apparences, est un reflet direct de la réalité sociale d'une époque. ASV a raison d'affirmer que la création artistique était étroitement reliée à la société, sauf que cela continue encore aujourd'hui.

Ce n'est pas parce que la société s'est laïcisée, qu'elle s'est socialement fragmentée et qu'elle a permis à tout le monde de créer ce qu'ils veulent, que nécessairement l'art est libre de toute contrainte et influence en tout point. Au contraire, l'art est un phénomène social. Prenons en exemple notre société actuelle, très axée sur la technicité et les pulsions, ainsi que le nihilisme et l'hédonisme. Cela transparaît parfaitement dans l'art d'aujourd'hui : oeuvres narcisssiques (pour reprendre les termes de Teuehikan); oeuvres capitalistes (pour reprendre les idées d'achat de Dantes); oeuvres laïques (pour reprendre les propos de ASV).

Sauf qu'ici, dans chacune de ces oeuvres, il n'y a pas une seule once de critique, radicale ou non, de la société d'aujourd'hui. Toutes ces oeuvres ne sont qu'une extension de la société, exactement comme ce fut le cas avant dans les autres sociétés (l'art subversif était censuré). Ici, les normes ont éclaté, rien n'est vrai comme rien n'est faux; tout est valable dans un certain sens et n'importe quoi peut être ou considéré comme de l'art... jusqu'à un certain point.

Ce point, il est encore ici social : si la société est principalement technique et mathématique dans son langage, dans son symbolique; bref, dans sa manière d'exprimer, normaliser, penser, eh bien la création artistique doit correspondre à cette tendance pour ne pas être marginale et rejetée par l'ensemble de la société qui consomme l'art comme de la marchandise. Étant donné que le capitalisme nous contraint à produire en fonction des exigences du capital, établies par les rapports sociaux du moment, si tu crées un art qui n'est pas rentable, tu ne peux pas te permettre de vivre artistiquement de la sorte et tu tombes facilement dans la pauvreté, l'exclusion sociale. À moins que, bien sûr, tu acceptes de créer ce qui est exigé et ce que le peuple veut.

C'est pour cela que l'industrie culturelle domine très majoritairement le champ artistique et les futurs artistiques en sont dépendants, à moins d'être financièrement indépendant avec un certain publique assez intéressé pour donner une raison à tes oeuvres d'exister. Walt Disney, Warner Bros, 20th Century Fox et autres gros producteurs artistiques réussissent parfaitement là-dedans et peuvent se permettre de réaliser ce qu'ils veulent parce qu'ils ont cette capacité à créer et reproduire un imaginaire qui nous maintient dans une position de consommateur soumis. Si le consommateur aime pas, ils sont dans la merde et ne vendront rien. Or, ils savent très bien quoi produire et ça pogne.

La création artistique devient qu'une question de profit. Le côté critique, virulent, avant-gardiste - qui fut le cas pendant très longtemps dans de nombreuses sociétés - disparaît. La morale derrière l'art, la petite leçon d'éthique, l'imagination critique possible grâce à l'oeuvre n'existent presque plus. Ça reste du "j'aime j'achète" comme un putain de sac de chips. Et cette tendance, que plusieurs nomment individualiste n'a rien de non-idéologique ou purement rationnel et individuel. En un mot, l'art est social.

P.S.: ASV, quand l'idéologie se transforme en non-idéologie, elle demeure une idéologie.

Précision oubliée : L'art qu'on dit « subversif » d'aujourd'hui ne l'est tout simplement pas. Au contraire, il est recyclée en marchandise. C'est du pur marketing. La vidéo ci-haute est supposément une critique des normes sociétales alors que la norme sociétale, c'est justement ce délire hors-normatif ! En ce sens, l'art critique et non-critique sont tous les deux non-critiques : ils ne font que reproduire la société actuelle sans jamais la remettre fondamentalement en question. Et si jamais c'est le cas, ça reste très sectaire, underground, clandestin, etc. Comme l'a bien dit Moskva, l'art subversif a été instrumentalisé.

Modifié par True Story
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Sauf qu'ici, dans chacune de ces oeuvres, il n'y a pas une seule once de critique, radicale ou non, de la société d'aujourd'hui.

Ah, ok, ça doit être vrai si tu le dit.

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