Votre talon d'achille

[Fred Yankee]

J'aime trop les belles poitrines, j'accepte les grenades des fois à cause de ça.

[John de Gray]

Mon manque de culpabilité.

[May]

J'ai tendance a m'emballer rapidement quand certain sujet sorte dans une discussion (ex: religion, différence entre les hommes et les femmes, la guerre)

Voilà, je m'emporte facilement dans un élan d'émotion.

Idem.

Également lorsqu'on tue quelque chose. Un moustique ou une fleur, genre.

Et j'adore blasphémer.

[HappyScrappy]

Je suis trop gentil.

L'expression française: Trop gentil, trop con.

C'est tout à fait moi.

J'aime faire plaisir aux gens.

Il me prendra un certain temps avant de me rendre compte que je me fais manipuler royalement.

Le pire c'est que je n'apprends pas...

[Plutonium]

Je suis trop gentil.

L'expression française: Trop gentil, trop con.

C'est tout à fait moi.

J'aime faire plaisir aux gens.

Il me prendra un certain temps avant de me rendre compte que je me fais manipuler royalement.

Le pire c'est que je n'apprends pas...

Immunise-moi, j'en ai besoin.

[HappyScrappy]

Immunise-moi, j'en ai besoin.

Si je pouvais, je le ferais.

[ChokingDog]

La vacuité et la fin de tout ce qui est se réverbèrent infiniment en moi. Je ne suis pas unique, tout le monde vit cette asphyxie, mais le fait que j'en sois conscient est probablement ce qui cause mon échec.

[May]

La vacuité..

AH! C'était le mot que je cherchais. Merci.

La vacuité et la fin de tout ce qui est se réverbèrent infiniment en moi. Je ne suis pas unique, tout le monde vit cette asphyxie, mais le fait que j'en sois conscient est probablement ce qui cause mon échec.

Oh, j'excuse mon message précédent. Pourquoi ta conscience, elle, ne causerait pas ta réussite?

[Jiti-way]

Personnellement je suis naturellement réfractaire à ce qu'on m'impose un style de personnalité professionnelle ("rentrer dans un moule" comme on dit).

Cela me vaut souvent d'être craint par mes supérieurs hiérarchiques et apprécié de mes semblables hiérarchiques.

Cela m'a causé problème par deux fois:

-la première, c'était en face d'un jury lors d'un entretien pour un concours de Police. Mon père m'avait pourtant averti qu'il fallait toujours aller dans le sens du jury. Qu'est-ce que je fis moi? et bien le contraire, pas tout le temps, mais j'avais tendance à confronter mes interlocuteurs face à la limite de leur raisonnement.

En fait ce n'était pas si mauvais que ça, mais le commissaire qu'il y avait dans le jury m'a gratifié d'un "monsieur, nous nous recherchons des policiers qui feront "plante verte"...(pas étonnant qu'il y ait 50 suicides par an dans la Police si ils prennent des gens sans caractère).

J'en ai déduit qu'ils m'avaient interprété comme trop entreprenant.

-la seconde, c'était quand je travaillais sur une station d'Autoroute. A l'époque j'étais un peu plus jeune et je voulais évoluer, j'avais même eu le consentement et les encouragements de mon directeur de site. Mais le directeur de région lui m'a répondu que non, sans se baser sur les éléments de terrain (en fait il était copain avec une nana de l'encadrement de la station qui ne pouvait pas me saquer car j'avais plus d'autorité et était plus respecté qu'elle par mes collègues, vous connaissez la suite).

Donc ce monsieur se ramène quelques mois plus tard dans la station, vient pour me dire bonjour et bien évidemment je n'ai pas pu m'empêcher de lui dire devant les clients "je ne sais pas si je devrais vous dire bonjour". Le mec était tellement chauffé à blanc qu'il est parti fumer une clope dans le bureau avant de me convoquer.

Sauf qu'il ne s'attendait pas à ce que je démonte tout son discours phrase par phrase, il a fini par me virer du bureau car il n'arrivait pas "à parler avec moi". Le directeur de site m'a gratifié en partant d'un "Jolie performance avec le directeur de région" .

Puis je me suis barré de l'entreprise (ils pouvaient pas me virer car ils étaient au pied du mur de manière juridique mais j'ai eu les couilles de faire ce que beaucoup fantasmaient dans l'entreprise, partir de moi-même). Et j'ai bien fais.

Étrangement, je suis quelqu'un de très doux et ouvert socialement, allez comprendre.

Modifié 27 juillet 2011 par Jiti-way

[Dimebag]

Je supporte mal l'autorité, qu'on me donne des directives, et j'ai trop souvent raison pour ne pas détester le fait de ne pas être écouté. J'aime la liberté sous quasi toutes ses formes tant que celle des autres ne me dérange pas.

[AubeRouge]

L'administratif. C'est ma phobie. J'ai été en grosse galère de dettes avec huissiers au cul etc et maintenant chaque fois que je reçois un papier officiel je tremble, je pars en attaque de panique, je ne sais plus quoi faire, je reste coite et blanche.

Sinon la colère, c'est très difficile de me mettre en colère car je suis d'un naturel grégaire et poltron mais quand je le suis je vois rouge (au sens propre), j'ai des bourdonnements d'oreille et je crois bien que je pourrais tuer.

[John de Gray]

Je supporte mal l'autorité, qu'on me donne des directives, et j'ai trop souvent raison pour ne pas détester le fait de ne pas être écouté. J'aime la liberté sous quasi toutes ses formes tant que celle des autres ne me dérange pas.

L'administratif. C'est ma phobie. J'ai été en grosse galère de dettes avec huissiers au cul etc et maintenant chaque fois que je reçois un papier officiel je tremble, je pars en attaque de panique, je ne sais plus quoi faire, je reste coite et blanche.

Sinon la colère, c'est très difficile de me mettre en colère car je suis d'un naturel grégaire et poltron mais quand je le suis je vois rouge (au sens propre), j'ai des bourdonnements d'oreille et je crois bien que je pourrais tuer.

Vos "talon d'achille" sont surement bien plus profond que ça, vous pourriez vous forcer, ce dont vous nous parlez ressemble plus à une conséquence de votre vrai talon d'achille.

[AubeRouge]

Bon, OK, je fais une autre tentative. Ma phobie d'être foutue à la porte de mon appartement et de tout perdre est surement en connexion avec ma pathologie mentale (troubles schizo-affectifs) qui me rendent insecure sur la permanence de tout, statut, relations, vie de mes proches. D'où viennent mes troubles schizo-affectifs ? C'est la question que nous tentons entre autres de creuser avec ma psychologue, mais il semblerait y avoir une piste remontant à un moment où ma mere m'a laissée deux ans (quand j'en avais de deux à quatre) mais tout ça reste très hypothetique.

J'ai eu d'autres thérapeutes avant elle, j'en ai marre de chercher pourquoi, j'essaye de trouver comment vivre.

En résumé mon talon d'achille : ma maladie mentale.

[Dimebag]

Qu'est-ce que je disais? John de Gray, tu ne m'as pas écouté...

[John de Gray]

De quoi parles-tu?

[el_picador]

Je suis un être hypersensible. Si quelqu'un m'insulte ou me dit que je fais quelques chose de pas correcte ou qu'on me reprend, je le prend comme la fin du monde, ça m'irrite et me rend parfois agressive, puisque je le prend souvent comme une attaque. J'imagine que ça ne doit pas aider le fait que j'ai une basse estime de moi. Des fois, j'ai de la difficulté à comprendre pourquoi le monde m'aime.

Je suis un peu comme D-Bag par moment, vu mon manque de confiance en moi, j'ai de la difficulté à faire des choix ou à partager ma pensé ou mon opinion, pensant qu'elle doit être mauvaise anyway. Quand quelqu'un me dit : "C'est une bonne idée que tu as là", je rétorque souvent par l'étonnement en disant quelque chose comme "pas obligé de faire ce que je dis, j'disais ça de même!". Étonnement, il m'arrive de vraiment tenir tête à un opinion que j'ai et en devenir agressive et de me battre pour mon point de vue. Je suis très controversée, parfois.

Je suis exactement pareil que toi mais j'en suis rendu à un stade où ça m’épuise et donc j’évite les gens, le pire c'est que ça s’améliore pas. J'ai aussi arrêté de donner mon avis, Je ne communique plus qu'avec des gens en qui j'ai confiance ou qui me semblent intelligents, sinon j'ai l'impression de me faire subir une torture et ça m’évite les crises d’agressivités humiliantes, le tout saupoudré d'insomnies à recaser ma journée de merde.

c'est rassurant de tomber sur un témoignage comme ça, parfois on a pas assez de recul pour comprendre ce qui nous arrive, et on tombe sur ce genre de témoignage qui nous permet de structurer le problème qu'on touchait du doigt mais qu'on arrivait pas à exprimer

Ne prend jamais de buvard ou de mush huhu.

Effectivement c'est une vrai descente aux enfers, les champignons introspectifs me font littéralement m’évanouir tellement je croule sous les émotions, j'ai même convulsé une fois, c'est vraiment super intense. Le LSD ça passe beaucoup mieux par contre, c'est plus sociable.

[DarkSATAN]

Mon incapacité à parler aux très belle filles. C'est une frayeur mais j'avoue que le manque de présence féminine dans ma vie est trop prononcé et si il y a d'une chose dont j'ai réellement besoin, c'est ça.

[Chainsaw]

Je crois de plus en plus fermement que j'ai un problème de dépendance affective. Il me semble que je le gère plutôt bien, je sauve les apparences, mais ça me ronge l'intérieur et me pourrie l'esprit.

Aussi, j'ai du mal à vivre l'instant présent. Je penses toujours à hier ou à demain, mais jamais à maintenant. J'appellerai ça le principe du cadeau de Noël: j'ai toujours plus de plaisir à anticiper l'ouverture du paquet que lors de l'acte du déballage lui-même.

[xdrox]

Mon incapacité à parler aux très belle filles. C'est une frayeur mais j'avoue que le manque de présence féminine dans ma vie est trop prononcé et si il y a d'une chose dont j'ai réellement besoin, c'est ça.

Disons que t'es sur le trottoir et que cette fille-là t'interpelle en te demandant de l'approcher.

Tu fais quoi?

[Dionne]

Je lui parle de ses problèmes de dos, personnellement, car avec d'aussi gros seins, de très grandes chances qu'elle souffre, la pauvre.

Aussi, j'ai du mal à vivre l'instant présent. Je penses toujours à hier ou à demain, mais jamais à maintenant. J'appellerai ça le principe du cadeau de Noël: j'ai toujours plus de plaisir à anticiper l'ouverture du paquet que lors de l'acte du déballage lui-même.

Je ressens la même chose. Merci de le définir aussi bien.