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Oï collègues éboueurs. Après avoir entendu @Daleko faire référence plusieurs fois aux problématiques liées au néo-libéralisme, j'aimerais ouvrir une poubelle à ce sujet. Attention, Woot de ce monde, vous chiez déjà partout sur le forum pour vous insurger contre tout ce qui touche le féminisme intersectionnel, faque si vous voulez en parler. il y a déjà bien des poubelles pour ça. Non, ce qui m'intéresse, c'est le reste. Par exemple : Enseigner derrière un écran | Le Devoir WWW.LEDEVOIR.COM On est entrain de devenir des machines qui peuvent télécharger des applications et des mises à jour de nos compétences et non plus des humains qui apprennent l'art de la réflexion. Je suis très mitigée sur tout ça.2 points
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Je pensais vous avoir fait part de mon experience de 5G à l'abattoir olympique.... peut-etre que non, finalmenet. Ma coloc m'a mal inscrit donc tout les madames devait repitonner a la mitaines à chaques étapes. J'avais soit l'air d'un gros bébé qui savait pas remplir des cases, soit un gros bébé pas capable au point que sa coloc le fasse à sa place. Une vieille infirmiere à vu que j'étais un gros bébé pas trop down avec le vaccin avec une bonne couche hypocondrie. Arrivé au lieu d'injection, il y a juste la stagiaire qui est là, je fais mine d'avoir peur, en joke. Finalement quand son 'infirmiere revient elle lui dit qu'elle va me piquer. Petit malaise. La stagiaire avait vraiment l'air jeune et maladroite. Mais j'étais ben down. C'était pas mon idée mais on a nos photos sur vieux un kodak jetable. À la fin, après la zone ou attend 15 minutes sans mourir, il y avait du staff du stade qui jasait. L'un sur un muret, l'autre au volant d'une voiturette de golf. Ma coloc dit en joke ''c'est pour nous?''. Le gars répond ''ouais, allez y!''. On a roulé très vite jusqu'à la sortie. Dans le long couloir on a dit fort ''c'est qui les caves ? Ceux qui utilisent leurs jambes ou ceux qui les utilisent pas?''. Dans le couple qu'on venait de dépasser, la fille a rit mais son chum douchebag avait l'air de vouloir se battre. Mais on allait très vite et il a vu qu'on était rendu plus loin que lui dans l'echelle sociale avec notre voiturette et son chauffeur. Les jours d'après, on était racké pis toute pis toute.... Mais j'ai recommencé a faire des pas pire nuit d'une shot depuis.2 points
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TIL j'ai appris que les canadiens appellaient un bonnet une tuque et qu'ils ont litteralement un territoire qui s'appelle bonnet. Pourquoi chercher de la vie extraterreste quand on a une civilisation aussi etrange et improbable en amerique du Nord ?2 points
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J'ai pas trouvé la poubelle pour les lectures pas en confinement. Mais bon, j'ai acheté ce livre après avoir écouté l'entrevue de l'auteur avec Marc Labrèche. Je pense que je pourrais monter une activité pédagogique à partir des connaissances que j'acquerrai par cette lecture. Les immigrants Canadiens-français ont été en quelque sorte les musulmans des américains du XIXème siècle après l'immigration irlandaise, considérés comme une sous-race parce que les colons s'étaient mélangés avec les autochtones, sans parler du fait qu'ils étaient catholiques au lieu de protestants. On les appelait les "Chinois de l'Est" et même le KKK s'en est mêlé, allant même jusqu'à poser une bombe dans leur quartier dit "Petit Canada" en Nouvelle-Angleterre. Je crois que pour ces jeunes québécois qui n'ont aucune expérience directe ou indirecte de discrimination ethnique, apprendre cette histoire pourrait servir de point de départ pour une réflexion éthique sur l'intolérance et la xénophobie au sein même de notre société. Je pourrais leur demander de trouver des parallèles entre le traitement que les américains réservaient aux immigrants canadiens-français à l'époque et ce que l'on fait vivre aux minorités ici, par exemple. Le titre vient de là : A Distinct Alien Race - Baraka Books WWW.BARAKABOOKS.COM1 point
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L’explorateur François Verreault le décrit ainsi en 1823-24 : « Les voyageurs le nomment la Tuque, à cause d’une montagne haute, dont le pic ressemble à une tuque (Colline, morne). Les canadiens anglais ont emprunté du français canadien tuque comme variante de toque. TUQUE : Définition de TUQUE WWW.CNRTL.FR Et Roméo Saganash: arraché à sa famille à six ans, le député néodémocrate Roméo Saganash a lui-même vécu l’horreur des pensionnats, pendant 10 ans à La Tuque. On est venu nous chercher dans la communauté, à Waswanipi, et on nous a transportés en autobus, puis en train. Nous sommes arrivés en pleine nuit. On était une centaine. Ça sentait la propreté, le Javex. Je vois encore le curé en haut des escaliers nous parler. J’entendais une autre langue que le cri pour la première fois. On nous a rasé la tête, douchés, pris nos vêtements et donné des pyjamas. Jeannette Coo Coo a étudié à l’école de La Tuque, au Québec, dans les années 1960. Elle dit avoir appartenu à ce qui était peut-être la dernière génération d’Autochtones à avoir été élevée dans la forêt. Dans la forêt, ce dont je me souviens dans mon enfance, c’était la peau d’ours que j’aimais. J’étais là et c’était la peau d’ours que mon père avait mise par terre pour qu’on s’assoie dessus. C’est pour ça que je suis contente d’en voir une ici. Et ce dont je me souviens de mon enfance ce sont aussi les chansons de ma mère, parce que nous vivions dans des tentes et qu’il y avait de petits enfants et que ma mère chantait pour les plus jeunes et en même temps, ça nous aidait à nous endormir. C’était bon pour tout le monde, les chansons de ma mère, et c’est de ça que je me souviens, c’est pour ça que je suis heureuse de dire que c’était ça, que j’ai été élevée avec ça, que ça fait partie de moi, si on peut dire. On rapporte également le cas d’élèves forcés à manger du savon quand on les prenait à parler une langue autochtone. Pierrette Benjamin a rme l’avoir vécu à l’école de La Tuque. Ils ont pris un gros morceau et ils me l’ont mis dans la bouche, et la directrice, elle me l’a mis dans la bouche et elle a dit « mange-le, mange-le », et elle m’a juste montré quoi faire. Elle m’a dit de l’avaler. Et elle a mis la main devant ma bouche, alors je mâchais et je mâchais, et j’ai dû l’avaler, alors je l’ai avalé, après j’ai dû ouvrir la bouche pour montrer que je l’avais avalé. Et à la n, j’ai compris, et elle m’a dit, « c’est une langue sale, c’est le diable qui parle par ta bouche, c’est pour ça qu’il fallait la laver, parce qu’elle était sale ». Donc, tous les jours que j’ai passés au pensionnat, j’ai été maltraitée. Ils m’ont presque assassinée. Dianne Bossum se souvient qu’on lui a dit de ne pas parler sa langue maternelle à l’école de La Tuque, au Québec, qu’elle a fréquentée à la n des années 1960 et au début des années 1970. Diane Bossum dit qu’à l’école de La Tuque, au Québec, « on était obligé manger toute qu’est-ce qu’on avait sur, sur nos plats. À un moment donné, j’avais, j’ai eu un soupe, mais dans la soupe y avait un sorte de bêbête dedans. Là, je montre la soupe à mon éducatrice. Après ça, elle demande : “Tu veux-tu une autre soupe?” “Non.” Mais elle a amené un autre soupe là. Je voulais pas manger, mais elle était là ma soupe là. Il fallait que je mange pareil là. Louisa Birote se souvient que les filles à l’école de La Tuque, au Québec, formaient des groupes hostiles. « On se détestait. Donc, une petite bande n’aimait pas l’autre petite bande. C’était comme ça à l’école, c’est ce qu’on a appris, la peur et on avait peur, et je me cachais dans ce qu’on appelait le débarras, le placard. Mary Coon-Come a fréquenté l’école de La Tuque, au Québec, dans les années 1960. L’une des lles de l’école s’appelait Juliet Rabbitskin. Elle avait un handicap; elle était petite pour son âge, et elle était notre bébé. On la traitait, on la traitait comme notre bébé. On avait l’habitude de l’habiller. De brosser ses petites dents pourries et de peigner ses cheveux secs. Quoi qu’il en soit, pour nous, elle était très belle. Une nuit, elle, elle est tombée malade. Ils sont venus me réveiller. Alors, j’ai dit que je resterais avec elle, avec son petit ours en peluche, et je lui ai chanté une berceuse que ma grand-mère chantait pour nous lorsqu’elle nous mettait au lit. Je savais qu’elle ne se sentait pas bien; elle avait de la fièvre. Puis, elle s’est endormie, alors je suis retournée au lit. Et puis, encore une fois, ils m’ont réveillée et m’ont dit qu’elle ne se sentait pas bien. Je suis donc allée la voir, et je savais qu’il y avait quelque chose qui n’allait pas. Je suis donc allée réveiller une de mes amies, et je lui ai dit : « Il faut l’emmener au dispensaire. Quelque chose ne va pas. » Elle ne pleurait pas, mais elle nous regardait en souriant, un genre de sourire qui nous disait que quelque chose n’allait pas. Alors, je l’ai enveloppée dans une couverture comme un petit bébé, avec son ours en peluche. L’autre fille a couru en bas pour aller chercher l’infirmière, et il y avait une chaise juste là, à côté de la porte de la clinique. Je me suis assise là, et je la tenais dans mes bras, et j’ai chanté pour elle. [pleurs] La fille qui était avec moi, qui a couru en bas, elle a dit : « Elle s’en vient, l’infirmière s’en vient. » Je ne sais pas combien de temps on a attendu. Je sentais sous la couverture qu’elle était en train de se mouiller, et moi, j’ai dit à cette fille : « Va chercher l’infirmière. Je pense qu’elle est en train de mourir. » On, on pouvait voir ses yeux regarder vers le haut, puis vers le bas. Elle est retournée en bas pour aller chercher l’infirmière. Quelques minutes après son arrivée, elle, elle avait son uniforme d’infirmière, on pouvait voir qu’elle avait pris une douche et tout, et quand elle a vu la petite fille, quand elle a vu Juliet, elle, elle m’a dit, elle m’a dit de la mettre sur le lit à, à l’infirmerie, alors je l’ai fait. Elle n’était même pas venue, et elle, l’ambulance est arrivée, le médecin est venu; je peux encore me souvenir de ce médecin... Quand ils l’ont descendue, j’ai tenu sa main jusqu’à la porte, puis ils l’ont mise dans l’ambulance, et c’est la dernière fois que je l’ai vue.Ce jour-là, après le dîner, ils nous ont appelés, tous, on devait tous aller dans nos chambres, et je savais qu’il y avait un problème. Alors, j’ai demandé à Candy, la dame qui s’occupait de nous, on avait l’habitude de l’appeler Candy parce qu’elle nous donnait toujours des bonbons, et elle, elle est morte, et elle ne voulait rien me dire. Et j’ai couru derrière elle, et elle a couru dans sa chambre, et j’ai couru derrière et je lui ai dit : « Dites-moi. » Elle, quand elle a fermé la porte, je suis allée dans sa chambre et je lui ai dit : « Dites-moi qu’elle est morte. » Elle ne voulait pas me le dire. Alors, ils nous ont rassemblés tous dans une chambre, et ils nous ont dit qu’elle était morte. Quand ils ont ramené le corps, la tombe était près de l’église, ils ne l’ont même pas ouverte pour qu’on la voie. Je voulais la voir. Je voulais qu’elle, je sentais qu’elle n’était pas là, que tout cela était un mensonge. Elle a aidé à porter le cercueil jusqu’à l’église. « On allait l’enterrer, on n’était que cinq personnes là. Les parents n’étaient même pas là. Ils ne les ont même pas invités, n’ont pas invité les parents à venir. Même aujourd’hui, je ne peux pas aller au cimetière, en sachant que je vais voir une petite plaque avec un simple numéro. http://www.trc.ca/assets/pdf/French_Survivors_Speak_Web.pdf https://www.lapresse.ca/actualites/2021-06-05/a-la-memoire-de-jonnish.php https://www.journaldemontreal.com/2015/06/06/romeo-saganash-survivant-dun-genocide-culturel1 point
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En plus ton ex aime les Keurig ? Vous n’étiez vraiment pas faits pour être ensemble. Pour ma part j’utilise la presse française pour mon café. Je trouve que c’est ce qui fait le meilleur café à la maison parce qu’on ne peut pas faire d’erreur d’entretien avec ce genre d’équipement. J’ai déjà au moins utilisé quelques fois d’autres techniques d’infusion (espresso, italienne, filtre, cowboy) et quand les équipements sont faits autrement qu’en vitre, il faut savoir les entretenir soigneusement parce qu’ils finissent par prendre le goût du vieux café. C’est comme ça d’ailleurs que j’ai dû finir par me débarrasser de ma chère Breville ont je vantais les mérites en 2016, fais attention avec ta nouvelle machine ! Pour ma part j’ai maintenant ce moulin électrique Cette presse Cette balance1 point
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